jeudi 28 novembre 2013

Je suis islamophobe et j’en suis fière.


Je n’aurais jamais cru dire ça un jour, mais c’est le cas.
Avant le début des débats sur la charte, j’étais une personne ordinaire, je vivais nonchalamment avec toutes les communautés ethniques qui m’entourent.

Je suis éducatrice dans une école multiethnique, alors les enfants d’immigrants je connais ça. Je n’ai jamais porté aucun jugement et je ne fais pas la différence entre les enfants Haïtiens, Chinois, Vietnamiens, Latino ou Arabes, je les aime tous.

 Mon propriétaire et voisin est musulman algérien, je m’entends très bien avec lui. Il met des lumières de Noël sur sa maison, fête l’Halloween avec ses enfants et sa femme se baigne en maillot dans sa piscine. Elle m’apporte de temps en temps des ptites douceurs sucrées de son pays et moi je lui offre de goûter aux nouveaux homards des îles de La Madeleine. Je peux même leur offrir du vin à Noël et ils sont bien contents.

Cet automne, la charte des valeurs est arrivée et j’ai lu ses 27 pages. Elle est presque parfaite, tout est clair et bien dit. Comme je suis extrêmement curieuse, je me suis mise à la recherche sur internet, j’étais à l’affût de tous les commentaires sur ce sujet. Les blogs européens m’apprenaient bien des choses, car ces pays vivent l’immigration depuis belle lurette. Les blogs québécois et facebook me donnaient mon lot de nouvelles, j’en suis devenue une boulimique de l’information.

Ce que j’ai compris, ce n’est pas le voile qui est dérangeant malgré que je trouve ça bien étrange de voir toutes ses femmes s’affichant ainsi. Je me dis, en fin de compte tout le monde à la liberté de faire ce qu’il veut nous sommes dans un pays libre.

  • Ce que j’ai appris :
  • L'islamisme
  • Est un mouvement regroupant les courants les plus radicaux de l'islam. Ces courants veulent faire de l'islam une idéologie politique qui passe par l'application rigoureuse de la charia (loi islamique fondée sur les préceptes du Coran) et la création d'États islamiques. Le terme est réapparu en France à la fin des années 1970.
L'islamisme ne doit pas être confondu avec l'adjectif "islamique" qui qualifie tout ce qui se rapporte à l'islam.

L'islamisme représente 5 à 10% de la communauté musulmane, ce ne sont pas tous les Arabes, qui sont musulmane et il ne faut pas oublier, il existe beaucoup d’Arabes chrétiens.
Dès que l’islam devient politique, il devient islamisme. source
On peut facilement s’accrocher les pieds dans les fleurs du tapis et je n’ai pas fini.
Cependant, si la plus grande confusion règne autour des notions d’islam et d’islamisme, la faute en incombe d’abord aux politiques, et ensuite, plus généralement, à tous ceux qui cherchent à interdire l’islamo-vigilance. Ils sont tellement désireux d’élargir à l’infini la « bonne » catégorie, celle de l’islam dit par eux « modéré », qu’ils y englobent à peu près tout, et distribuent généreusement des certificats de modération à des religieux dont il apparaît au moindre grattage qu’il s’agit d’islamistes bon teint.
Finalement tout ce beau monde se retrouve dans le même sac, les bons et les mauvais.
L’islamisme est une façon de concevoir l’islam non seulement comme une religion, mais aussi comme un code de conduite social, juridique et politique. L’islamisme peut être violent ou pacifique et modéré, mais en aucun cas il ne reconnaît la séparation de la religion et de l’État, grand principe des sociétés démocratiques et pluralistes. »
L’islamisme ne commence donc pas au terrorisme. Il ne commence pas non plus avec l’exercice de la violence, ni même avec l’expression d’idées ouvertement extrémistes. Il commence dès que l’islam prétend devenir un « code de conduite social, juridique et politique ».. Ce code étant censé venir de Dieu, il échappe par construction au débat démocratique.  source)
Et voilà!!!
Moi, je ne veux recevoir d’ordre d’aucun Dieu dans mon pays, je ne veux surtout pas que la charia change nos lois.
Dès lors que l’islam prétend édicter un code de conduite normatif, c’est à dire des lois, il devient, si les mots ont un sens, islam politique, donc islamisme. Et la loi qu’il cherche à édicter est la loi islamique, donc la charia. Sur le contenu précis de la charia, les religieux se bagarrent ; l’islam sunnite connaît quatre grandes « écoles juridiques » et le chiisme a les siennes aussi. Mais aucune de ces écoles n’est démocratique. Par construction, elles ne peuvent pas l’être. Soit la loi vient de Dieu, soit elle est votée par le peuple. C’est l’un ou c’est l’autre, mais ce n’est pas les deux à la fois.
La charia libérale n’existe pas.

Pourtant au Canada  des lois sont votées au nom du multiculturalisme et du droit à la liberté de pratique religieuse. La charia veut s’imposer à tout prix. «l'objectif ultime des islamistes n'est pas de s'intégrer au Canada, mais bien de soumettre le pays à leurs croyances.»
Au nom de la liberté, allons nous accepter ses islamistes avec leurs lois  qui proviennent d'une autre époque.
La femme musulmane voilée est la porte-étendard des islamistes, de plus en plus elle devient esclave de sa foi en se soumettant à la charia.
Plusieurs de nos élus ne s’aperçoivent pas du danger d’une telle menace. Ils n'ont l’œil que sur leurs prochains bulletins de vote.
Dans quelques années, la démographie se chargera de l’avenir du Québec. Ne vous en faites pas, car les familles musulmanes islamistes des bébés ils en font, en veux-tu en vlà.  Les Québécois de souche disparaîtront graduellement sous un tsunami d’enfants musulmans qui eux feront élire leur Iman préféré.
Je suis islamophobe, car la peur de l’islamisation dans mon pays pourrait faire basculer tous ses principes auxquels je crois et je veux un Québec  fort de ses valeurs afin que mes enfants et petits enfants puissent vivre dans un pays libre ou il fait bon vivre.
 Le racisme est la plus basse forme de stupidité humaine, l’islamophobie est le summum du bon sens.
Lorraine

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