dimanche 29 décembre 2013

A cause de l’islam, Soumeiya se considère comme une bâtarde parce que née de père chrétien !

Soumeiya 15 ans se considère comme une bâtarde, une enfant du péché, parce qu’elle a lu sur internet que le mariage de sa mère musulmane avec son père chrétien est invalide, par conséquent si leur mariage est invalide aux yeux du dieu de l’islam et de sa loi et bien Soumeiya est donc bâtarde.
Peu importe que pendant 15 ans son père l’ait élevée.

Peu importe que ses parents soient mariés et vivent ensemble depuis des années.
Peu importe que ses parents soient fidèles ou pas.

Soumeiya est une bâtarde parce que l’islam dit que sa mère est une apostate en se mariant avec un non musulman, que son mariage est invalide, qu’elle commet l’adultère en couchant avec son mari non musulman, alors Soumeiya leur fille est une bâtarde.

Soumeiya dont le père l’a élevée refusera désormais de s’affilier à son père, car selon l’islam, l’enfant naturel/illégitime (hors mariage) est automatiquement affilié à la mère et ne peut se prétendre être l’enfant de son père.

Comme le mariage des parents de Soumeiya est invalide en islam, son père n’est pas son père et sa mère est une apostate commettant l’adultère en dormant chaque soir avec son mari non musulman.
Soumeiya tellement convaincue d’être dans le vrai, d’être dans le bien, tellement convaincue qu’elle doit préserver sa mère de l’enfer, n’hésite pas à rappeler à sa mère qu’elle est apostate selon l’islam.
La mère tout aussi apeurée et endoctrinée, pleure et pleure ne sachant que faire.

La mère avait pourtant bien dit au père dès le début qu’elle ne se marierait jamais avec un non musulman, le père s’était donc converti… Un cas typique de l’hypocrisie forcée par l’islam. Mais chassez le naturel il revient au galop. Après avoir épousé la jeune musulmane, le père annonça qu’en fait, il était resté chrétien.

La mère prise de court et déjà enceinte, se résigna à rester avec lui… Peut-être qu’au fond elle l’aimait tout simplement !
Mais qu’est-ce que l’amour comparé à la vérité absolue d’un dogme révélé par une divinité absolue et régentant tout ?

L’amour qui pousse à mentir et se convertir.
L’amour qui pousse à faire croire que l’on ne savait pas que l’autre au fond mentait, l’amour qui pousse à rester malgré ses croyances dogmatiques.
L’amour qui n’est rien comparé à la soumission (traduction de soumission en arabe : islam).
Soumeiya comme beaucoup d’autres personnes de la génération Y, a appris l’islam sur internet. Soumeiya a été victime de la déferlante prosélyte islamique cybernétique.
La mère de Soumeiya elle, a sûrement appris l’islam par les traditions, par la famille, de façon moins théorique peut-être, de façon peut-être plus cool.

Soumeiya elle, a ingurgité des tonnes de copiés-collés prosélytes, de fatawas, d’échanges sur des réseaux sociaux et autres forums, de vidéos youtube.
Ce parcours ne rappelle-t-il pas celui de la plupart des jeunes djihadistes d’aujourd’hui ? De la plupart des auto-radicalisés contemporains ?

Soumeiya a appris l’islam sur internet, sur des textes, des copiés-collés qui défilent et cette jeune musulmane autodidacte en sait certainement plus sur l’islam des textes que d’autres nés dans une culture pseudo-islamique où ne règne pas vraiment l’islam littéral.

Prenons les mains de fatmas, les superstitions, certains traditions, etc., ceci n’est pas vraiment légal d’un point de vue purement basé sur l’islam des textes.

L’islam de certaines cultures est souvent moins dangereux que l’islam des textes.
Les musulmans pour certains sont plus appréciables que l’islam lui-même et ses textes.
Soumeiya la jeune bâtarde autoproclamée lance un sos sur internet et, de ses coreligionnaires, aucun ne l’encouragera à respecter ses parents, non.

Le respect des parents en islam ne vaut que si ces derniers se soumettent à l’islam en tant que musulman ou en tant que dhimmi qui ne boira pas son rouge à midi parce qu’il reçoit sa fille la fondamentaliste qui se couvre de la tête aux pieds.

Soumeiya ne recevra aucun encouragement à entretenir la paix entre ses parents, non Soumeiya recevra au mieux des conseils la redirigeant vers des « savants », au pire des messages de soutien ressemblant à des condoléances comme si Soumeiya venait de perdre un parent.

L’histoire de Soumeiya montre le gouffre abyssal dans lequel entraînent ces textes dogmatiques pleins d’obscurité.
Que de délires dans ces histoires totalement hors d’âge, hors de raison, hors de justesse.
Et qui pourtant se passent en 2013, en France.
Sabrina Azar
vu ici

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