samedi 21 décembre 2013

L' "islamisme modéré" n'existe pas, affirme Jeannette Bougrab


Suite à la lettre de Fawzia
Je me pose la question : Existe-t-il un Islam modéré ?
Certains disent oui d’autres non, alors c’est à nous de nous renseigner.
J’essaie aujourd’hui en ce beau samedi d’hiver avant la tempête de retrouver le plus d’articles sur ce sujet afin d’avoir un point de vue un peu plus objectif.
 Lorraine

samedi 3 décembre 2011
Les illusions, c'est pour la gauche molle des rêveur
Mieux que nos commentateurs, la ministre sait de quoi elle parle

D'origine arabe, elle est en mesure d'affirmer qu' il n'existe pas d'" islamisme modéré" et que des lois fondées sur la charia, la loi coranique, sont "nécessairement une restriction des droits et libertés ".

La secrétaire d'Etat à la Jeunesse, Jeannette Bougrab, a apporté samedi la contradiction aux humanistes européens qui banalisent la portée du succès électoral des islamistes au Maroc. Dans un entretien au journal Le Parisien aux , en Tunisie et en Egypte. Elle est elle-même d'origine algérienne, fille de harki, le nom donné aux supplétifs algériens de l'armée française pendant la guerre d'indépendance.

"C'est très inquiétant"
"Je ne connais pas d'islamisme modéré. Il n'y a pas de charia "light". Je suis juriste et on peut faire toutes les interprétations théologiques, littérales ou fondamentales que l'on veut, mais le droit fondé sur la charia est nécessairement une restriction des libertés, notamment de la liberté de conscience", a-t-elle ajouté.
Lien PaSiDupes: "Le roi du Maroc à la journaliste Anne Sinclair: 'les arabes ne sont pas intégrables' "

Interrogée sur le fait de savoir si le discours de la diplomatie française devrait être plus ferme face aux islamistes portés au pouvoir par les urnes, elle répond: "je ne suis pas ministre des Affaires étrangères. Je réagis en tant que citoyenne, en tant que femme française d'origine arabe".


Le chef de la diplomatie française prône une tentative de dialogue

Alain Juppé est dans l'expectative Il met des conditions au dialogue avec les partis islamistes, même " modérés ", comme Ennahda en Tunisie ou le Parti Justice et Développement (PJD) au Maroc: ils ne doivent pas franchir pas certaines "lignes rouges", que sont le respect des élections, l'Etat de droit, les droits de l'homme et de la femme. Autant demander l'impossible !

Les "modérés" doivent mériter le préjugé favorable européen
Les présidents tunisien et égyptien "Ben Ali ou Moubarak avaient agité le chiffon rouge des islamistes pour obtenir le soutien des pays occidentaux", poursuit Jeannette Bougrab.

" Mais il ne faudrait pas tomber dans l'excès inverse. Moi, je ne soutiendrai jamais un parti islamiste. Jamais. Au nom des femmes qui sont mortes, de toutes celles qui ont été tuées, notamment en Algérie ou en Iran, par exemple, parce qu'elles ne portaient pas le voile ".

Jeannette Bougrab désapprouve les Tunisiens de France
La ministre s'insurge contre ceux d'entre eux qui ont voté à environ 30% pour Ennahda aux élections d'octobre. " Je trouve choquant que ceux qui ont les droits et les libertés ici aient donné leur voix à un parti religieux ", déclare-t-elle. Mais la tolérance des institutions et de l'Education françaises est responsable, au même degré que les imams de France, dans ce pays laïc.

" Je pense à ceux qui, dans leur pays, ont été arrêtés, torturés pour défendre leurs convictions. On leur a en quelque sorte volé la révolution ", affirme-t-Jeanette Bougrab, amère.

L'Histoire pourrait se répéter

La béatitude de la gauche actuelle rappelle en effet étrangement l'aveuglement des humanistes illuminés de l'entre-deux guerres: les pacifistes.

Les fondamentalistes religieux, les toqués de paix et les écologistes radicaux sont de dangereux fanatiques .
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