samedi 4 janvier 2014

Le Danemark se prépare à des mesures extrêmes pour stopper l’immigration.

    
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Aujourd'hui le Danemark se prépare à des mesures extrêmes pour stopper l'immigration. Que s'est-il donc passé?
Ce pays, de haute tradition éthique, a d'abord été très ouvert; dignité protestante oblige, bonté envers les étrangers; qu'ils viennent du Sri Lanka ou du Maghreb, d'Irak ou d'Iran, "on leur donnait tout", dans les belles années 70-80.

"Tout": travail, subventions, allocation chômage conséquente; une vraie prise en charge de l'autre; parce que c'est "nous", et que "nous", on est bons. (Pourquoi "nous" sommes si "bons" et sans aucune condition, on ne se le demande pas, ça va de soi; on est meilleurs que les autres, c'est tout.)
On aurait pu questionner ce don-pour-rien, fait à l'autre sans contrepartie, comme un acte moral qu'on est heureux d'accomplir. Que cache-t-il d'autre? n'est-il pas un peu suspect? Au contraire, on va droit vers l'universel, sans entrer dans les détails, les singularités de l'autre ou de la relation. Et puis, on est riche: tout le monde est imposé à 50% au moins de ses revenus, on a de quoi s'offrir cette bonté universelle.
Et voilà qu'à l'épreuve du temps, ça se gâte: beaucoup d'enfants de ces immigrés, qui parlent danois, se révèlent arrogants et violents; ne s'estiment pas assez reconnus; veulent faire la loi morale; ne veulent plus de ces Danoises très dévêtues sur les plages (sont-elles trop libres? trop désirables?). Des quartiers de la capitale, jadis sans problèmes, deviennent dangereux. Et surtout, ils traitent les Danois de "racistes"; stupeur.
L'accusation insiste: vous ne respectez pas les immigrés. Les Danois, eux, sont sidérés: Mais on leur a tout donné !
A croire que la transmission est une épreuve de vérité: le passage d'une génération met à nu le refoulé. Les Danois ont fait du "racisme" à l'envers (l'autre ne doit manquer de rien, parce que c'est l'autre, parce que c'est nous), et ils reçoivent du "racisme" à l'endroit. A l'endroit où ça fait mal: là où l'on était parti pour la bonté pure, désintéressée, authentiquement chrétienne ou humaniste, universelle directe. Là où l'on était sûr de sa supériorité naturelle. Quelle condescendance…, vous lance la génération suivante, en toute incompréhension.
Car les accusateurs ne comprennent pas ce dans quoi ils sont pris, notamment leurs problèmes avec leurs parents, leurs origines, etc. Mais les responsables de cet état des choses, eux, comprennent: et comme la blessure est vive, ils imposent la censure sur ces questions.
Si des Danois ont peur de sortir le soir, ou d'être pointés comme "racistes", il ne faut pas en parler, ni se demander pourquoi, on ne le sait que trop, on sait que ça remonte au temps où l'on a été "trop bon" ou "trop con"… Or est-ce vraiment une affaire de "trop"? Ce n'est que la mise en question radicale d'une prétention universelle qui méprise le rapport d'échange; une vision où l'autre est une image de moi, où donc il n'y a pas de différence; une façon d'imposer le don pur, où l'"on est responsable pour l'autre", en ignorant qu'il y a mieux qu'une différence: un entre-deux mouvementé, où l'on combine, on négocie, on s'affronte.
Nous avons critiqué ailleurs l'éthique du "répondre-pour-l'autre" , dans laquelle l'autre vous suit quand cette dépendance lui convient, mais ses enfants doivent la rejeter pour exister, et c'est l'impasse. Il est plus dur d'aider l'autre à trouver en lui du répondant qu'il puisse leur transmettre. Etre répondable (ou responsable, c'est construire un lien symbolique qu'on puisse tenir et transmettre; cela suppose d'être partagé, que l'autre l'est aussi, et qu'on dialogue sur cette base.
Etre trop entier ou narcissique dans le rapport à l'autre, cela se paie cher plus tard.
En attendant, tout un courant de citoyens se réveille, se questionne; mais, fort opportunément, ils ont des porte-paroles excessifs, extrémistes; on peut donc ignorer leurs amertumes. Le malaise n'en est pas moins profond. Et lors des conférences internationales, il apparaît souvent que les Danois sont en déficit de connaissance et d'ouverture par rapport à leurs pairs occidentaux. Est-ce à dire qu'ils avaient, dans leur splendide isolement, un tel besoin de reconnaissance, qu'ils l'ont comblé très vite en épatant ces immigrés qu'ils recevaient avant que leurs descendants n'inversent les rôles, en donnant un grand coup de pied dans le self righteousness des dirigeants "magnifiques"? qui appliquaient la bonté biblique incarnée par Jésus sans faire entrer la parole sainte dans un processus de débat, de mise en question, voire d'interprétation? De fait, quand on détient la vérité, à quoi bon questionner, analyser les conditions.
S'il n'y avait pas eu, au départ, cette prétention éthique humiliante pour l'autre, les enfants de ces immigrés auraient eu une dette d'honneur envers le pays d'accueil. Mais c'est tout le contraire, c'est eux qui mettent en dette ou en faute les Danois, et leur demandent des comptes.
C'est logique: le pays d'accueil paie aujourd'hui l'hypocrisie naturelle de l'énoncé: "Je suis bon". Personne n'est inclus dans l'être-bon, c'est la relation d'un sujet à un autre, d'un groupe à un autre qui est bonne, et encore, un certains temps – car elle peut tourner mal si on ne la travaille plus. Quand elle est "bonne", c'est parce qu'on a réussi à y mettre de la justice, non pas celle des bons sentiments, mais celle d'une justesse dans le rapport à l'être. Je pense à une loi de la vieille Bible (pré-chrétienne) qui dit: si l'âne de ton ennemi croule sous le fardeau, tu dois le secourir. Les commentateurs précisent: à condition que ton prochain mette la main à la tâche. Aider l'autre, ce n'est pas le prendre en charge, c'est le ré-engager dans le jeu de vie où il avait renoncé.

"La liberté d'expression est le terrorisme de l'Occident"
Quant à la blessure narcissique de s'être fait avoir par soi-même (car après tout, ces immigrés n'en demandaient pas tant, ils voulaient juste du travail pour ramasser de l'argent et revenir la tête haute dans leur pays d'origine, pourquoi pas?), c'est une blessure assez vive puisqu'elle entraîne des mesures extrêmes comme celles que vont prendre les Danois, qui remettent en cause leurs engagements européens.
Comme quoi l'extrémisme n'atteint pas que les extrémistes, et traduit des blessures narcissiques qu'on a du mal à panser.
Daniel SIBONY

Danemark : auteurs et artistes se censurent devant les islamistes

La liberté d’expression est menacée, selon un sondage réalisé chez les auteurs et artistes danois.
Près de la moitié –47%– des auteurs, dessinateurs, directeurs de galeries et de musées du Danemark estiment que la liberté d’expression est menacée, révèle un sondage quatre ans après la publication dans un grand quotidien du pays de caricatures du prophète Mahomet.
http://allumelesjanettes.blogspot.ca/2013/12/sacrees-caricatures.html

Danemark – L'ambassadrice du Pakistan justifie les attentats

"Cessez de nous provoquer avec vos libertés, censurez vos médias et vos artistes, cessez de résister à la dhimmitude, et nous cesserons notre odieux chantage !"

Les illusions perdues du Printemps arabe

Frank Nouma est un journaliste indépendant.

Le 17 décembre 2010, un jeune Tunisien, Mohamed Bouazizi, s'immolait par le feu, donnant ainsi naissance à la révolution du jasmin, puis au Printemps arabe. Certes, le monde démocratique avait toutes les raisons de se réjouir de ces révoltes. Ben Ali en Tunisie, Moubarak en Égypte, Kaddafi en Libye, trois dictateurs dont la chute permettait donc, pensa l'Occident, la libération aussi inattendue qu'inespérée de peuples opprimés depuis de longues années. Mais force est de constater, si l'on dresse un premier bilan objectif, que c'est plutôt un hiver islamiste qui se profile à l'horizon. En Libye, les milices surarmées, anarchiques et hors de contrôle prolifèrent. En Égypte, les Frères musulmans sont sur le point d'instaurer une dictature religieuse. Enfin, en Tunisie, le fondamentalisme islamiste est en train de s'installer au coeur de la société.

Ce sont en effet les partis intégristes qui règnent désormais en maîtres, avec la probable inscription dans les futures Constitutions de la charia, cette rétrograde et obscurantiste loi islamique où le statut des femmes mais également ceux des homosexuels, des laïcs, des juifs et des chrétiens subissent un effroyable bond en arrière.

Dictature théocratique

C'est précisément l'un des enjeux du référendum que le président égyptien Mohamed Morsi, soutenu par les Frères musulmans, a soumis à son peuple, qui a favorablement répondu à cet appel identitaire. Car, il faut bien le reconnaître, il n'y a pas plus de démocratie en Égypte aujourd'hui que sous l'ère Moubarak. Au contraire, une nouvelle dictature théocratique est en train de se substituer à la dictature politique de l'ancien régime, avec une dérive autoritaire encore plus affirmée que la précédente. Elle dénie toute liberté de pensée, de parole, de culte autre que l'islam, et opprime les consciences en ce qu'elles ont de plus intime et « sacré ». Qu'il suffise, pour s'en convaincre, d'interroger les différentes minorités chrétiennes, dont les Coptes, qui furent pourtant jadis un des piliers culturels de l'Égypte. Les sociétés égyptienne, libyenne et même la société tunisienne sont en train de régresser de manière significative sur le plan des libertés individuelles. C'est une involution plus qu'une évolution, où toute référence à la laïcité, condition sine qua non de toute véritable démocratie, est bannie de la nouvelle loi.

Dans ces conditions, le grand critère de la démocratie - un régime politique dans lequel seul le peuple est souverain -, s'il est nécessaire, s'est révélé insuffisant. Certes, cette ultime définition est proche du sens étymologique du mot « démocratie » (pouvoir du peuple).

Seulement voilà, ce qui pouvait apparaître au départ comme un bien précieux, sinon une vertu, peut aussi se transformer, in fine, en une autre tyrannie : la dictature des masses. Surtout lorsque ces dernières s'expriment au détriment de la liberté des individus.

Démocratie

C'est le danger qui guette aujourd'hui, par-delà leurs indéniables mérites, les révolutions arabes, fussent-elles parées du beau nom - malheureusement galvaudé - de « démocratie ». Car c'est une étrange idée de la démocratie que se font ces nouveaux émirs de Tunis, de Tripoli ou du Caire : un système qui, contrairement à ce que préconisa Montesquieu dans De l'esprit des lois, ne connaît pas la séparation des pouvoirs en trois instances distinctes et indépendantes.

C'est dire qu'il ne saurait y avoir de démocratie, à moins d'en donner une définition tronquée, là où il n'y a pas de séparation entre les pouvoirs législatif (le Parlement), exécutif (le gouvernement) et judiciaire (la justice). C'est cette évidence que bon nombre de nos responsables politiques, nos intellectuels, ainsi que nos médias semblent ignorer lorsqu'ils qualifient de « démocratique » ce largement surévalué Printemps arabe. Sauf à limiter la démocratie au seul comptage des bulletins de vote et à en sacrifier l'esprit humaniste et universaliste. D'où cette question, si l'on veut véritablement aider, sans leurre ni hypocrisie, sans fausses promesses ni faux espoirs, les jeunes générations à emprunter, en ces terres tourmentées, le difficile chemin de la vraie liberté : qu'ont donc de si « démocratiques », à moins d'infirmer notre propre vision de la démocratie, ces prétendues révolutions arabes, lesquelles ne sont tout au plus que des révoltes populaires ?

Il est des avenirs prétendument radieux qui se révèlent parfois, faute de clairvoyance tout autant que de résistance, d'interminables et tragiques cauchemars.

vendredi 3 janvier 2014

L’Imam de Quimper applique la Sharia : « Toute femme qui s’est mariée sans l’accord de son tuteur, alors son mariage est nul »

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Quimper en particulier et la Bretagne en général rattrapent leur retard en matière d’islamisation.
Nantes a deux grandes Mosquées, la Mosquée Ar-Rhama et la Mosquée Assalam qui enseignent un Islam fondamentaliste contraire aux valeurs de la République avec la bénédiction de l’Etat pressé de changer de peuple.
A Brest, l’imam de la mosquée, Rachid Abou Houdeyfa, parcourt la France pour expliquer aux Musulmanes que ce qui donne de la valeur à une femme, c’est son hijab (voile islamique recouvrant tout le corps et les cheveux sauf le visage), que ce voile est obligatoire, car il la protège des « perversions » du monde occidental.
Voici ce qu’il ordonne aux femmes musulmanes :
« Allah t’a ordonné de porter le hijab. »
« Le hijab est la pudeur de la femme. »
« Allah te l’a ordonné, ne l’oublie pas et vis avec. »
« Le hijab est une protection contre les ruses des gens mauvais, c’est eux qui veulent abuser d’elle sans aucun droit. »
« Il n’appartient pas à un Croyant ou une Croyante une fois qu’Allah et son Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. »
C’est clair et sans bavure, et les femmes qui se couvrent vous expliquent en vous prenant pour un imbécile que c’est leur décision librement choisie. Ben voyons.
En visite à la mosquée de Quimper le 3 août 2013, Rachid Houdeyfa décréta une fatwa conforme à la sharia au mépris du droit français :
« Toute femme qui s’est mariée sans l’accord de son tuteur, alors son mariage est nul »
 Voilà ce qui est enseigné aux jeunes musulmanes bretonnes…
VU ICI 

Que les musulmans brisent les chaînes de leur état d’esclaves de l’islam

Que la nouvelle année apporte aux musulmans la lucidité qui leur fait défaut, le bon sens qui n’a jamais été leur qualité première et leur ouvre les yeux sur le plus gros mensonge de l’histoire humaine qu’est leur religion, même si les autres ne sont guère mieux mais au moins elles sont rentrées dans le rang, et en finir avec cette grave confusion entre paix et bellicisme, amour et haine, tolérance et intolérance.
Qu’ils cessent enfin de la parer des vertus qui n’ont jamais été les siennes et qui en sont à des années-lumière. Une religion ne s’abreuve jamais du sang humain pour quelque raison que ce soit.
Il est temps pour eux qu’ils reviennent aux évidences et reconnaissent qu’ils sont surtout victimes d’abus de faiblesse et de tromperie sur la marchandise. Un humain jouissant de toutes ses facultés mentales et psychiques ne se laisse pas gagner par le mirage du paradis en contrepartie de son autodestruction et de celle d’autrui pour la gloire d’Allah.
Si Allah est amour, il doit être le premier à condamner les horreurs commises en son nom et vouer aux feux ardents de l’enfer tous ceux qui font le choix de la violence à des fins religieuses.
Il n’est d’amour que dans la haine qu’il inocule dans le coeur de ses fidèles.
Ni lui ni son prophète autoproclamé ne font oeuvre d’une quelconque sagesse humaine et n’enseignent à leurs fidèles que la vraie voie du paradis n’est pas à l’ombre de l’épée et la diffusion du sang humain. Leur ont-ils appris que ton frère n’est pas celui que tu crois, mais celui qui est différent de toi ? Nulle part il n’est fait état ni dans le coran, ni dans les hadiths que l’humanité est une et indivisible et que la vraie foi est celle qui rapproche les hommes et cimente leur unité autour d’un idéal commun : le bien-être de l’humanité.
Le suprématisme musulman n’est pas et ne sera jamais un facteur de paix et de rapprochement entre les hommes. Il est aussi nocif et raciste que le nazisme. En quoi l’islam est-il meilleur que les autres religions ? Alors que la notion d’amour est inexistante dans l’islam. Pour être meilleur que les autres, il faut qu’il fasse de l’amour un vrai pilier pour ses fidèles. Quel amour l’islam a-t-il pour les hommes alors qu’il classe l’humanité en musulmans et non-musulmans, en purs et impurs, en maîtres et dhimmis ?
Que ses fidèles sachent qu’il n’y a pas de religion sans amour de l’humain, indépendamment de sa croyance, sa couleur, son sexe et ses origines sociales.
Savent-ils que c’est la diversité qui est la vraie source de richesse humaine et en aucun cas le repli identitaire et l’ethnocentrisme ? Il est à douter qu’ils le sachent eux qui veulent faire de leur religion un remède aux maux de l’humanité, sans se rendre compte qu’elle est un poison mortel pour eux-mêmes.
Allah n’est ni amour, ni paix, ni tolérance, il est haineux, assoiffé de sang humain, cosmique, hégémonique, violent, belliqueux qui cultive le mépris des humains comme Hitler cultivait la haine des juifs.
Un vrai père n’exhorte jamais ses fils au recours au terrorisme pour imposer sa vision du monde. Un dieu qui n’est pas lui-même pourvu de raison n’est pas un dieu. C’est une imposture comme peut l’être ce dieu sanguinaire et impulsif.
Aucune cause fût-elle la plus noble ne justifie les actes terroristes sous prétexte qu’elle trouve sa légitimité dans la religion elle-même.
L’islam n’est pas en danger pour être défendu avec autant de violence et de barbarie, c’est lui qui met en péril la pérennité de l’humanité.
Une religion n’a de sens que celui que lui donnent ses adeptes : l’islam est pire que ses propres fidèles ne peuvent imaginer.
C’est un volcan radioactif. Le jour où il crachera toutes ses laves hautement toxiques, il transformera la terre entière en un désert encore plus aride que le désert chilien d’Atacama.
Il est temps que ses fidèles réalisent que l’islam est en train avant tout de creuser leur tombe en attendant que le monde qui ne va pas rester indéfiniment les bras croisés finisse par leur porter le coup de grâce.
Le salut de la paix mondiale et du leur dépend en grande partie de leur prise de conscience du fait que l’islam se classe en tête de liste des idéologies ennemies du genre humain.
S’ils ont encore un fond d’humanité en eux et une once de sagesse, qu’ils se démarquent eux-mêmes de cette religion qui a fait de la mort la culture de la vie. Il ne s’agit pas de tuer Dieu, il s’agit tout simplement de retrouver sa dignité humaine et de couper le cordon ombilical avec cette religion qui n’en est pas une et qui a fait de l’anéantissement de la vie la raison d’être et de vivre de ses disciples.
vu ici

mercredi 1 janvier 2014

Bonne année, bonne santé de la part des musulmans

J’aime bien faire la Taupe de temps en temps, alors, voici un petit texte bien innocent afin de voir ce qui se passe de l’autre côté de la barrière.
Lorraine

Bonne année, bonne santé…

Bonne année, bonne santé…

« Quelle magnifique célébration que celle de la Saint Sylvestre ! » Malheureusement, les deux fêtes et les vendredis ne semblent pas suffire à certains de nos coreligionnaires, qui prétextent l’intégration à une société pour embrasser les traditions des non-musulmans plutôt que de proposer un modèle plus sain, basé sur les préceptes islamiques.
Alcool, mort et hystérie
Dressons un bilan de la nuit du 31 décembre au 1er janvier – qu’encore tant de musulmans s’évertuent à fêter – afin de mesurer la beauté et la teneur de l’évènement : 3 personnes tuées à coups de couteau, 1 mort et 3 blessés graves à cause d’engins pyrotechniques, 5 policiers et gendarmes blessés, 322 interpellations dont 217 ayant donné lieu à une garde à vue, et, car sans cela les festivités arrosées ne battraient pas leur plein, 1027 voitures brûlées. Mais attention, ne soyons pas mauvaise langue et ajoutons que – ô miracle ! -  cela fait tout de même 126 voitures épargnées en comparaison de l’année précédente.
Ces chiffres ont été dévoilés par Manuel Valls, Ministre français de l’Intérieur, qui n’hésite pas à qualifier lui-même ces débordements de « sinistre tradition ». Car si pour beaucoup nouvel an rime avec isolement, pour d’autres en revanche il est synonyme d’excès en tous genres.
Une imitation surprenante
Nombreux sont ceux qui professent l’unicité d’Allah tout en adoptant les coutumes des gens que Ses enseignements répugnent. Certains ignorent simplement que le calendrier grégorien est avant tout chrétien et que le musulman possède le sien : l’hégirien. D’autres n’ont pas connaissance des paroles du Prophète (Paix et bénédiction sur lui) stipulant à sa communauté le devoir de célébrer seulement les deux fêtes (du sacrifice et de la fin de Ramadan). D’autres encore relativisent et ne mesurent pas – encore – la richesse de la culture dont ils ont hérité.
Nul n’est à l’abri de l’égarement et chaque jour tout croyant implore le Tout-Puissant de le guider dans le droit chemin. Des évènements non-agréés par l’Islam découlent bien souvent troubles et tentations car toute loi divine est parfaite et, qui pourrait mieux savoir ce qui est bon pour les créatures, si ce n’est le Créateur ?
http://www.katibin.fr/2014/01/01/bonne-annee-bonne-sante/

Comment pourrais-je me taire?


Ils seront là, les soldats d'Allah. Ils nous rendront visite, les fous de Mahomet. Nous, les égarés de l'Occident, avons besoin de leur bénédiction. Invités par le Collectif Indépendance que sponsorise l'organisme charitable HCI (Human Concern International), ils viendront d'Europe nous sauver de l'enfer. Ils comptent laver nos sacrilèges. Ils nous montreront le droit chemin, à nous les pervertis, les dévergondés, les libertins, les égoïstes, les impies, les mécréants. Ils péroreront les 7 et 8 septembre au Palais des congrès de Montréal. Ils y prêcheront la Parole révélée, y dénonceront les Croisés et y blâmeront nos femmes. Et ils le feront dans deux langues, en arabe et en français.
Oui, dans la langue de l'Homme rapaillé, pour qu'ils touchent les enfants perdus du Québec. Ils nous proposeront la recette qui permet de décrocher le ticket du paradis. Courez les voir, mes sœurs et frères québécois. Réservez vite vos places, car il y aura foule au Palais des congrès. Il y aura des naïfs et des fanatiques. Il y aura des curieux, des barbus, des étudiants, des chômeurs, des fous et des solitaires.
Courez! Les jeunes Nader Abou Anas et Farid Mounir vous attendent avec componction. Ils vous raconteront de belles fables qui vous feront rire et pleurer. Ah, qu'ils sont séduisants, ces mômes. La barbe brossée à l'afghane, une chéchia vissée sur la tête, ils vous exhorteront, ô femmes libres du Québec, à porter le voile. Ils parleront sous l'œil malicieux de leur aîné, Mohamed Patel, un savant en charia. Vous serez séduits par la barbe blanche et fleurie de ce cheikh, ce responsable du Conseil de la fatwa du centre islamique de la Réunion. Il vous dira comment manger halal. Il vous parlera de la famille vertueuse, de la finance au service de Dieu et vous fera découvrir les trésors de la science islamique. Il vous présentera son frère Mohamed François, un drôle de converti d'Indre-et-Loire, qui vous expliquera comment craindre Allah et comment imposer la burqa aux femmes de la Belle Province.
Courez donc réserver vos places. Vous ne le regretterez pas, mes amis. Vous contribuerez à l'islamisation du monde et vous gagnerez des hassanat *. Chaque billet vendu, c'est 20 dollars de plus dans l'escarcelle de la Oumma **. Vous n'en serez pas déçus, au contraire: vos péchés en seront lavés et votre âme purifiée.

Au Palais des congrès de Montréal, nos dévots prédicateurs vous demanderont d'obéir, ô femmes libres du Québec. Ils vous interdiront de faire la fête et de boire une bière à une terrasse de café. Ils vous diront que la vie ici-bas n'est qu'éphémère et que la vraie vie est ailleurs, dans l'au-delà.
Rangez vos bijoux, vos fragrances, vos tubes de maquillage, vos pantalons et vos jupettes. Couvrez-vous le corps de la tête aux pieds, obéissez à vos époux et criez Allah est grand.
Quant à vous, hommes libres du Québec, nos pieux prédicateurs vous demanderont de ne pas danser, de ne pas chanter, de ne pas jouer de la guitare et du piano. Ils vous convaincront que la musique est métier de Satan. Ils vous diront qu'elle corrompt les cœurs et les esprits.

Oubliez donc Céline Dion et Félix Leclerc, brisez vos plumes, brûlez vos bibliothèques, détruisez vos théâtres, éteignez vos lanternes et laissez les fous d'Allah glorifier la mort et le jugement dernier.
Courez au Palais des congrès, ô femmes et hommes libres du Québec. Nos vénérés cheikhs vous y vendront des arrière-mondes où il y aurait des vierges et des ruisseaux de vin.
Mais moi qui ai vu prêcher ce genre d'illuminés dans les stades et les rues d'Algérie, au début des années 90, avec pour résultat plus de 200 000 morts et d'infinies souffrances, comment pourrais-je me taire?
Je m'élève de toutes mes forces contre le laxisme des autorités canadiennes et je fais totalement mienne la Charte des valeurs québécoises.
Il faut de toute urgence évacuer le religieux de la sphère politique.
L'islamisme est comme le chiendent: il ronge les cultures.
* La monnaie de l'au-delà
** La communauté des musulmans

vu ici

mardi 31 décembre 2013

INQUIETUDES ALGERIENNES JUSTIFIEES

Le triste constat :
L’islamisme attire toujours quand il rencontre un terrain propice.

**L’Algérie est devenue bien malgré elle un fournisseur international de djihadistes avec l’assise wahhabite pour contrer le chiisme et le sofisme.

50% de la jeunesse algérienne est au chômage, livrée à elle-même, sans aucun objectif d’avenir.

Une partie d’entre-elle est prise en main et endoctrinée par les religieux fondamentalistes, elle étudie les sciences islamiques et devient djihadiste tout naturellement.

Les réseaux sont interconnectés à travers le monde et c’est une révolution continue.

On commence par les écoles coraniques et on finit à Al Qaïda.

Ces jeunes partent à Dammaj au Yemen, afin de devenir des machines de guerre et de mort.

Ils se font tuer quotidiennement sur tous les champs de bataille actuels.

Les inquiétudes :
En Algérie l’islamisme a été, pour le moment, vaincu militairement et politiquement mais pas idéologiquement.

**Que deviendront tous ces djihadistes quand les conflits s’arrêteront, car ils s’arrêteront bien un jour, notamment en Syrie ?

Ils reviendront en Algérie et alimenteront le terrorisme. Ils sont donc une menace pour leur propre pays.

Le danger est toujours présent et n’attend que l’occasion pour ressurgir plus fort, plus dangereux, plus destructeur.

**Le monde a cru, nous avons cru, qu’en renversant ce que l’on appelait des dictatures, les peuples arabes se dirigeaient vers plus de liberté, plus de démocratie et moins de religion.

Cela a été une amère déception en Tunisie d’abord puis en Lybie, en Egypte, en Syrie. Les exemples de l’Irak, de l’Afghanistan, du Yemen, etc. sont là pour nous ôter toute espérance.

Il faudra pourtant qu’un jour un de ces pays parvienne à instaurer une véritable république citoyenne et laïque et pourquoi ce pays ne serait-il pas l’Algérie ?

Des principes en héritage :
Je sais que je ne vais pas me faire que des amis mais il s’agit là d’une vérité première, quoi qu’en pense une majorité d’Algériens.

L’Algérie a « bénéficié », je dis bien bénéficié, de 130 années de colonisation.

**Des républicains sont venus la peupler au XIXème siècle, la mettre en valeur, construire avec les Arabes un pays dont ils pouvaient être fiers.

Les musulmans, les juifs et les chrétiens ont toujours pu pratiquer leur religion en toute liberté.

La charia ne s’est jamais exercée.

Tout n’a pas été parfait mais que cela plaise ou non aux algériens, nous leur avons légué des principes qu’une majorité d’entre eux a conservé après notre départ.

**Ferhat Abbas disait :
« C’est bien la pensée française qui est à la base de notre vie morale. A l’empirisme du patrimoine laissé par nos parents et la tradition, l’âme des écrivains français est venue apporter une explication, si j’ose dire, scientifique et rationnelle »

Il faut que ces principes servent à changer totalement l’avenir de l’Algérie.

**Il est fini le temps de se lamenter sur une repentance que nous n’avons aucune raison de leur offrir car nous pourrions nous aussi la réclamer cette repentance.

**Un homme a reconnu le rôle positif de la colonisation, HOCINE AIT AHMED, l’un des chefs historiques du F.L.N.

Il déclarait, dans le numéro de juin 2005 de la revue « Ensemble » :

« Chasser les Pieds-Noirs, a été plus qu’un crime, une faute car notre chère patrie a perdu son identité sociale ».

Il ajoutait :

« N’oublions pas que les religions, les cultures juives et chrétiennes se trouvaient en Afrique bien avant les arabo-musulmans, eux aussi colonisateurs, aujourd’hui hégémonistes. Avec les Pieds-Noirs et leur dynamisme – je dis bien les Pieds-Noirs et non les Français- l’Algérie serait aujourd’hui une grande puissance africaine méditerranéenne.

Hélas ! Je reconnais que nous avons commis des erreurs politiques et stratégiques. Il y a eu envers les Pieds-Noirs des fautes inadmissibles, des crimes de guerre envers des civils innocents et dont l’Algérie devra répondre au même titre que la Turquie envers les Arméniens ».

« Du temps de la France l’Algérie c’était le paradis ! »
Peut-être la solution :

**Il n’existe qu’une seule solution pour que cesse ces confrontations meurtrières inter-religieuses : il faut que s’instaure des états modernes sur des valeurs et des principes démocratiques où l’homme est un citoyen et non un croyant.

Il est impératif de séparer la religion de la politique.

Je sais, il est plus facile de le dire que de le faire.

**Nous, français, en sommes un exemple : une révolution a été nécessaire 1789.

Il nous a fallu plus de 150 ans pour y parvenir, je l’espère, définitivement.

*La première loi de séparation de l’église et de l’état date de la constitution de 1795.

*Elle marque un arrêt en 1801 par le concordat entre Bonaparte et l’église.

*Enfin, le 9 décembre 1905 est votée la loi de séparation définitive.

*Mais il faudra attendre la fin de la seconde guerre mondiale, donc les années 1950/1960, pour que la laïcité soit véritablement acceptée par tous.

**Le temps du changement est arrivé. Il faut que l’Algérie choisisse des hommes dignes de réaliser ce rêve. Ils existent, ils sont jeunes, ils n’ont pas vécu la colonisation.

Écartez les anciens ! Constatez vers quoi ils ont conduit leur pays en 50 ans !

L’Algérie peut devenir la première véritable république du monde Arabe !

*La première à séparer totalement la religion de l’état, le citoyen du croyant.

*La première démocratie.

Encore faut-il qu’elle prenne son destin à bras le corps

vu ici

Le cauchemar des multiculturalistes : 50% des musulmans d’Europe réclament l’islamisation et la charia



La majorité des musulmans en Europe pense que la loi islamique de la charia devrait avoir la préséance sur les constitutions et les lois laïques de leurs pays d’accueil. Selon une nouvelle étude, le fondamentalisme islamique progresse très rapidement en Europe occidentale.
Une enquête comparative d’intégration des immigrants turcs et marocains, effectuée dans six pays occidentaux – Autriche, Belgique, France, Allemagne, Pay-Bas et Suède -a été publiée le 11 décembre dernier par le WZB Berlin Social Science Center, l’un des plus grands instituts européen de recherches en sciences sociales.
D’après cette étude, dirigée par le sociologue néerlandais Ruud Koopmans et financée par le gouvernement allemand :
    
        65% des musulmans interrogés affirment clairement que la loi islamique de la charia est plus importante à leurs yeux que les lois du pays dans lequel ils vivent.
        75% des personnes questionnées partagent l’avis selon lequel il n’existe qu’une seule interprétation légitime du Coran, qui devrait s’appliquer à tous les Musulmans.
        Près de 60% des musulmans estiment que leur communauté doit revenir à ses racines islamiques.
        44 % des Marocains et des Turcs interrogés adhèrent à ces déclarations fondamentalistes.
        Ces idées fondamentalistes se propagent non seulement chez les jeunes musulmans, mais également chez les plus âgés.
Les résultats de l’étude montrent que le fondamentalisme islamique est plus marqué en Autriche, où :
    
        73 % des musulmans interrogés déclarent que la charia est plus importante que les lois laïques de l’Etat,
        79% affirment qu’il n’y a qu’une seule interprétation correcte du coran et elle devrait s’appliquer à tous,
        65% pensent que les musulmans doivent revenir à leurs racines islamiques,
        et 55% approuvent les idées énoncées ci-dessus.

L’auteur de l’étude affirme que les comparaisons avec d’autres études allemandes révèlent des tendances très similaires.
• Par exemple, en 2007, une étude sur les « Muslim in Deutschland » avait révélé que 47% des musulmans allemands estimaient que les lois de la charia étaient supérieures aux lois de l’Etat allemand. Dès lors, suivre les règles de sa « religion » l’emportait sur la démocratie.
    Grande hostilité des musulmans envers les minorités
L’enquête montre également la grande hostilité des musulmans envers les minorités, qui sont perçues comme des menaces par le groupe religieux :
60% des Musulmans interrogés rejettent les homosexuels, et 45% déclarent que les Juifs ne sont pas dignes de confiance.
Les musulmans autrichiens semblent être les plus fondamentalistes d’Europe :
    
        60% des musulmans autrichiens rejettent les homosexuels comme amis,
        63% affirment que l’on ne peut pas faire confiance aux Juifs,
        66% sont persuadés que l’Occident essaye de détruire l’islam.
A titre de comparaison, parmi les Européens non musulmans sondés pour l’enquête dans les six pays ci-dessus :
    
        8% expriment leur méfiance envers les Juifs,
        10% déclarent leur aversion envers les homosexuels,
        21% n’aiment pas les musulmans,
        1.4% ne supportent ni les juifs, ni les homosexuels, ni les musulmans.

Pour Koopmans, le fondamentalisme musulman n’est pas une forme innocente d’une religiosité stricte. Alors qu’un Européen sur cinq peut être considéré comme islamophobe, le niveau de phobie contre l’Occident exprimé par les Musulmans, pour lequel il n’existe pas de terme, sinon « l’occidentalophobie » est beaucoup plus élevé : 54% des Musulmans croient que l’Occident veut détruire l’islam.
Ces résultats, dit Koopmans, contredisent clairement l’affirmation souvent entendue que le fondamentalisme religieux islamique est un phénomène marginal en Europe occidentale, comparable à l’intégrisme au sein de la majorité chrétienne. Or cette allégation est erronée, car 50% des Musulmans en Occident veulent revenir aux racines de l’islam, affirment qu’il n’y a qu’une seule interprétation du coran, applicable à tous, et que la loi islamique de la charia est supérieure aux lois laïques.
Parmi les Chrétiens en Occident, moins d’un sur vingt-cinq peut être considéré comme fondamentaliste.
L’intégrisme religieux islamique et ses corrélats : homophobie, antisémitisme et « occidentalophobie » devraient vivement inquiéter les gouvernements occidentaux et les leaders des communautés musulmanes. Evidemment, l’intégrisme religieux ne doit pas nécessairement être assimilé à l’envie de faire usage de la violence pour des motifs religieux, mais, vu son hostilité envers les minorités perçues comme des dangers, l’intégrisme religieux peut facilement nourrir le terreau de la radicalisation.
    Une société libre peut être vaincue et soumise
« Les données ne sont pas suffisantes pour tirer de simples conclusions » écrit Die Welt, toutefois, les démocraties doivent se méfier de ceux qui pensent qu’une société libre peut être vaincue et soumise.

D’autre part, un document de travail publié par la Fondation Gustav Stresemann, basée en Allemagne – un groupe de réflexion dédié à la préservation et à la promotion de la démocratie libérale en Europe – lance un avertissement des plus inquiétants : les organisations islamiques nationales et internationales exercent de plus en plus de pression sur les politiciens occidentaux dans le but de faire criminaliser progressivement toute critique de l’islam.
La quotidien allemand « Die Welt » déclare dans un commentaire que l’étude jette de sérieux doutes sur l’optimisme angélique des « multiculturalistes » européens, pour qui les citoyens musulmans finiront par intérioriser l’état d’esprit et les valeurs des démocraties occidentales.
Le politologue scientifique Félix Strüning, auteur du document publié par la Fondation Gustav Stresemann présente dans son rapport une analyse méticuleusement détaillée des efforts entrepris par le lobbying islamiste pour réduire au silence Thilo Sarrazin – politicien socialiste, économiste et banquier allemand -, via des poursuites judiciaires, pour s’être rendu coupable d’avoir critiqué le refus des immigrants musulmans à s’intégrer dans la société allemande, ce qui, paradoxalement, est précisément ce qu’ils revendiquent.
En octobre 2009, au cours d’une interview avec un magazine culturel, basé à Berlin, Lettre International, T. Sarrazin avait déclaré :
“Un grand nombre d’Arabes et de Turcs de cette ville n’exercent aucune profession productive, à l’exception du commerce de fruits et légumes. Le nombre de naissances parmi les Arabes et les Turcs est deux fois supérieur à celui de la population allemande.
Une grande partie de ces immigrants, soit refusent de s’intégrer, soit sont incapables de le faire. La solution à ce problème serait d’arrêter l’immigration, à l’exception d’individus hautement qualifiés, et de ne plus offrir de protection sociale aux immigrants.
Les immigrants doivent faire l’effort de s’intégrer. Je n’ai pas à accepter des personnes qui ne fournissent aucun effort. Je n’ai pas à accepter des personnes qui vivent de l’assistanat, de la générosité d’un Etat, qu’ils rejettent par ailleurs.
Je n’ai pas à accepter des personnes qui ne s’occupent pas de l’éducation de leurs enfants, voilent de plus en plus leurs petites filles et refusent l’intégration. Cela s’applique à 70% des immigrants turcs et à 90% des immigrants arabes de Berlin. »
Ci-dessous, quelques extraits de   »L’Allemagne disparait*» de Thilo Sarrazin (Editions du Toucan).
Politiquement très incorrect : « Lorsque des immigrés turcs, même de la troisième génération, ne parlent pas encore vraiment allemand, on en rend responsable l’hostilité de l’environnement, qui a empêché l’intégration. Mais pourquoi, on se le demande, ces difficultés n’apparaissent-elles pas dans la quasi-totalité des autres groupes de migrants ? »
Jeunes musulmans agressifs : « De façon indéniable, le problème allemand de l’éducation est le plus souvent un problème de migrants musulmans. (…) Il existe un lien tout à fait réel entre les mauvais résultats scolaires des migrants turcs en Allemagne et les mauvais résultats du système scolaire turc à l’étude Pisa 2006. Cette mauvaise position joue un rôle notable dans le potentiel agressif de nombreux jeunes Turcs et Arabes. »
La liste des problèmes que posent certains immigrés : « La problématique particulière liée aux immigrés islamiques ne se limite pas à l’Angleterre. Dans tous les pays concernés – Angleterre, France, Allemagne, Pays-Bas, Belgique, Danemark ou Norvège –, on fait des constatations comparables à propos du groupe des migrants musulmans, à savoir :
– intégration au marché du travail inférieure à la moyenne,
– dépendance à l’égard des transferts sociaux supérieure à la moyenne,
– participation à l’éducation inférieure à la moyenne,
– taux de natalité supérieur à la moyenne,
– ségrégation topographique, avec tendance à créer des sociétés parallèles,
– religiosité supérieure à la moyenne, avec une tendance croissante à rejoindre les courants traditionnels ou fondamentalistes de l’islam;
– criminalité supérieure à la moyenne, depuis la « simple » criminalité violente dans la rue jusqu’à la participation à des activités terroristes. »
On ne peut plus clair : « Sur le plan économique, nous n’avons pas besoin de l’immigration musulmane en Europe. Dans tous les pays, les immigrés musulmans, compte tenu de leur faible participation à l’activité professionnelle et de leur forte consommation de prestations sociales, coûtent plus cher aux caisses de l’État qu’ils n’apportent de valeur ajoutée. Du point de vue de la culture et de la civilisation, les images de la société et les valeurs qu’ils défendent constituent une régression. »
Un mot sur la France : « La France a connu, en plusieurs vagues, des immigrations polonaise, juive, chinoise et vietnamienne. Toutes ont connu la réussite économique, se sont intégrées sans problème et ont peu à peu fusionné avec la société majoritaire sans avoir recours aux aides de l’État. Mais la France a de tout autres problèmes avec les immigrés musulmans, notamment en provenance d’Algérie. Walter Laqueur émet cette supposition : « Il doit y avoir, dans l’attitude mentale de ceux qui se sentent marginalisés, quelque chose qui leur rend plus difficile l’accès à la réussite existentielle. »
Un peu de populisme : « Une partie des Allemands – y compris de l’élite – n’a pas encore compris le problème. Dans le monde où ils vivent, logent et travaillent, les immigrés musulmans n’apparaissent que pour venir nettoyer les bureaux, ou bien comme décor exotique lors d’une visite occasionnelle à Berlin-Kreuzberg. Une partie des intellectuels et de la presse libérale semble même éprouver une joie secrète à l’idée que l’immigration musulmane sape la société allemande. »
L’Association turque de Berlin – Brandebourg (Türkischer Bund Berlin – Brandebourg, TBB) avait poursuivi T. Sarrazin pour incitation à la haine (Volksverhetzung). Toutefois, les procureurs allemands avaient rétorqué que les déclarations de T. Sarrazin étaient protégées par la liberté d’expression et clôturèrent le dossier.
Furieux, le TBB s’adressa alors au CERD (Comité pour l’élimination de la discrimination raciale). Ce Comité fut chargé de déterminer si les déclarations de T. Sarrazin violaient la convention internationale sur l’élimination de la discrimination raciale.
En février 2013, le Comité affirma que les déclarations de T. Sarrazin transgressaient la convention, car elles exprimaient des idées de supériorité raciale, niaient le respect dû aux êtres humains et stigmatisaient la population turque. Le Comité ajouta que les déclarations de T. Sarrazin incitaient à la discrimination raciale, car celles préconisaient la suspension des prestations sociales aux Turcs, à l’exception des personnes hautement qualifiées, et l’arrêt de l’immigration.
Il est important de souligner que le CERD a également critiqué l’article 130 du Code pénal allemand, (le paragraphe d’incitation à la haine Volksverhetzungsparagraf), car il protège la liberté d’expression garantie par la Constitution allemande, à condition qu’elle ne soit pas utilisée pour nuire à la paix sociale et à la sécurité publique. Et cette dernière partie gène le CERD.
Le CERD prévoit une limite légale beaucoup plus basse, au-delà de laquelle un discours peut être qualifié de discours de haine. La convention des Nations Unies ne stipule pas qu’un discours devient discours de haine s’il est susceptible de nuire à l’ordre public. Le CERD fait dès lors pression sur l’Allemagne pour qu’elle modifie sa législation, afin d’être en conformité avec la convention des Nations Unies, en supprimant de sa loi le seuil légal délimité par « discours susceptible de nuire à l’ordre public ».
Selon F. Strüning, si l’Allemagne devait accéder à cette exigence, il serait dès lors permis d’interdire toute déclaration sur l’islam ou les musulmans, ce qui signifierait une atteinte irréversible à la liberté d’expression. Même si le gouvernement allemand a jusqu’à présent refusé de ré-ouvrir l’enquête sur T. Sarrazin, F. Strüning souligne le danger que fait courir le CERD à la liberté d’expression et aux autres droits fondamentaux en Europe et aux USA, car il autorise les représentants d’états, qui ont clairement une autre compréhension des droits de l’homme, à porter des jugements au sein des Nations Unies.
« Les Nations se sentent obligées de vérifier si les lois existantes sont valables ou si elles doivent être ajustées. Traiter avec des groupes musulmans implique clairement un nouveau défi politique, car de nombreux musulmans préservent farouchement leurs valeurs culturelles et religieuses et les transmettent à l’intérieur de leurs communautés, tout en les défendant de façon virulente à l’extérieur. »
F. Strünning déplore que les Autorités politiques allemandes se plient de plus en plus aux pressions des organisations islamiques allemandes en adoptant les définitions musulmanes de l’islamophobie, lors de discours publics, créant ainsi une incertitude légale, quant à qui peut dire quoi à propos de l’islam et des musulmans en Allemagne. Par exemple, les autorités allemandes ont officiellement confirmé qu’elles surveillaient les sites internet allemands qui critiquent l’immigration musulmane et l’islamisation de l’Europe.
Et Strüning de conclure :
“Les personnes qui critiquent l’idéologie et les organisations islamiques sont constamment confrontées à des poursuites judiciaires et doivent se défendre contre les accusations de blasphème ou d’incitation à la haine. Même si elles n’aboutissement pas toujours à une condamnation, cela coûte énormément de temps et d’argent, et ces personnes voient leur réputation salie et parfois perdent leur emploi. Dès lors, même en Occident, nous assistons à l’application de facto de la loi islamique de la charia en ce qui concerne l’islam. »
« Les Allemands constatent que la « spirale du silence » en relation avec l’islam est déjà appliquée aujourd’hui. Lors d’une enquête représentative en Allemagne, la majorité des gens interrogés a admis ne pas oser critiquer l’islam et les musulmans en public »…
Rosaly : Amer constat et conclusion d’une extrême gravité. Jusqu’où ces irresponsables politiques, semeurs de haine envers leurs propres peuples, vont-ils pousser les limites de l’insupportable et nous imposer humiliation et soumission à l’idéologie islamique et à ses fidèles ; à faire de nous, dans nos propres pays, des parias réduits au silence, tout en fermant les yeux sur les associations musulmanes, écoles islamiques, mosquées, qui prêchent et enseignent la haine de la société occidentale, de la laïcité, de la démocratie, de ses valeurs fondamentales, de ses citoyens, et d’Israël.
Par leur déni obstiné de la réalité, ils deviennent complices de la propagation de l’islam, l’islam suprémaciste, conquérant, belliqueux, liberticide, avec son cortège d’actions violentes et de revendications de plus en sectaires et communautaires. Plus l’Occident se veut humaniste, altruiste, ouvert, généreux, au détriment de ses propres peuples, plus il est haï, détesté, critiqué, menacé par ceux qu’il accueille, protège et nourrit gracieusement.
Notre tolérance est aujourd’hui utilisée contre nous et l’issue ne peut être qu’une seule… soit la révolte des peuples, soit leur soumission totale à la nouvelle idéologie islamo-nazie.
Ne réalisent-ils pas qu’ils sont en train de créer le terreau propice à l’explosion de futures guerres civiles en Occident ?
Grâce à cette politique d’immigration suicidaire de l’Occident, délibérément imposée par l’UE « prix Nobel de la Paix », le spectre de conflits inter-confessionnels hante à nouveau le ciel de l’Europe.


Source : http://www.gatestoneinstitute.org/4092/europe-islamic-fundamentalism. Europe: Islamic Fundamentalism is Widespread, by Soeren Kern, traduit, adapté et commenté par Rosaly.
vu ici

lundi 30 décembre 2013

Un appui important à la charte des valeurs québécoises

L’avis d’un expert fédéral : Roger Tassé
Robert Barberis-Gervais
Tribune libre de Vigile
lundi 30 décembre 2013
Il vient de se produire un événement d’une importance politique considérable. L’ancien sous-ministre fédéral de la Justice Roger Tassé a donné une entrevue à Guy Gendron à la radio de Radio-Canada lors de l’émission "Désautels le dimanche" à dix heures du matin, le 29 décembre 2013.
Pour susciter votre intérêt, citons les derniers mots de Guy Gendron : « Je crois que Madame Marois sera très contente de vous avoir entendu ». Citons aussi le titre de l’article de Guy Gendron sur le site de la radio de Radio-Canada : « Le père de la Charte des droits et libertés en faveur de celle des valeurs » ce qui veut dire que le père de la Charte canadienne des droits et libertés de 1982 est en faveur de la Charte des valeurs québécoises et de la loi 60.
L’avocat Roger Tassé n’est pas n’importe qui. Haut fonctionnaire fédéral pendant 35 ans, M. Tassé était sous-ministre de la Justice lors du rapatriement de la Constitution en 1982, sous Jean Chrétien. Il a coordonné et supervisé le travail de rédaction de la Charte canadienne des Droits et libertés. Auteur du livre « Ma vie, le droit, la Constitution et bien plus encore ! : mémoires d’un sous-ministre fédéral de la justice », il croit que le gouvernement québécois peut espérer que sa charte des valeurs sorte gagnante d’un « combat des chartes » si elle est contestée devant les tribunaux.
Il faudrait retranscrire mot à mot ce que Roger Tassé a dit pendant l’entrevue. Voici le lien pour entendre l’entrevue. Écoutez l’entrevue intégrale Roger Tassé a accordée à Guy Gendron dans le cadre de l’émission Désautels le dimanche en cliquant ici : http://rc.ca/1lrp76S. C’est accessible sur Radio-Canada.ca, radio,« Désautels le dimanche », le combat des chartes, 29 décembre 2013.
Roger Tassé conteste l’opinion formulée par la commission des droits de la personne qui dit que ce serait illégal en vertu de la Charte canadienne des droits d’interdire le voile sur les lieux de travail dans la fonction publique. « Je ne suis pas sûr de ça » a-t-il dit. Il a ajouté : « L’interdiction du voile et de signes ostentatoires pourrait se justifier ». Donc, dit Guy Gendron, dans les services fournis par l’Etat, l’interdiction du voile serait légitime. « C’est ce que je dis », commente Roger Tassé. « Il y aurait là un argument ».
Vers la fin de l’entrevue, Roger Tassé note la place prééminente qui a été donnée dans la Charte canadienne des droits à l’égalité homme-femme qui est mentionnée deux fois plutôt qu’une. « L’égalité a donc une valeur plus grande, c’est fondamental ».
Il était urgent de faire connaître cette entrevue à cause du poids politique de l’opinion d’un expert de la taille de Roger Tassé. On en tirera plus tard les conséquences par une analyse détaillée. Vos commentaires sont les bienvenus…après avoir écouté l’entrevue d’une dizaine de minutes.
vu ici

Derrière le débat sur la Charte, l’enjeu véritable... l’immigration !

Parmi les milliers d’articles sur la Charte, je considère celui-ci comme un des meilleurs.
Il nous indique l’enjeu et l’ampleur d’une politique à nous unir dans un mouvement de reconnaissance face à notre survie. Si nous ne voulons pas disparaître dans le multiculturalisme et s’éteindre comme un peuple soumis, nous devons appuyer cette Charte qui n’est qu’un début à nous faire reconnaître comme Québécois. En soumettant cette loi, le gouvernement Marois est le seule à combattre pour la défense de notre identité.
Lorraine

Le gouvernement Marois face à son plus gros défi   
Richard Le Hir
La Charte
Voilà déjà quelques mois que nous parlons de la Charte, et à mi-chemin, le débat a déjà fait un bon nombre de victimes. Certaines sont assez évidentes, d’autres moins. Dans le camp des premières, Maria Mourani et Dalila Awada, pour commencer par les plus spectaculaires.
Maria Mourani, confrontée à l’impossibilité de se faire réélire sous la bannière du Bloc Québécois dans son comté, s’est crue maligne en saisissant le prétexte de la Charte pour se repositionner politiquement. Mal lui en a pris ! Son opportunisme a été dénoncé de toutes parts, et Gilles Duceppe l’a même accusée sur les ondes de Radio-Canada de « hargne viscérale contre Israël », ce qui lui ferme définitivement la porte du PLC ou du NPD. C’en est donc fini de sa carrière au fédéral, et au Québec, il n’est même pas certain que Québec Solidaire lui tendrait une main secourable.
Quant à Dalila Awada, cette jeune musulmane aux traits flatteurs que Guy A. Lepage avait invité à son émission pour l’opposer à l’écrivaine et militante Djémila Benhabib, il n’aura fallu que la diffusion d’une vidéo sur YouTube reprise sur Vigile le 5 octobre sous le titre Ce qu’elle ne nous a pas dit à « Tout le Monde en Parle » pour démontrer ses liens avec le mouvement islamiste et démolir complètement sa crédibilité.
Notons au passage que cette vidéo et son texte d’accompagnement ont d’ailleurs valu à Vigile une affluence record qui lui a permis d’atteindre les 36 000 visiteurs le 8 octobre. Sur le seul site de Vigile, cette vidéo a été visionnée 120 000 fois en octobre, ce qui lui confère presque un statut viral, d’autant plus que ce calcul ne tient pas compte des chiffres de la source originale. Notons en passant que YouTube l’a retirée pendant quelques semaines, puis l’a remise en ligne en mettant son compteur à zéro. Entre-temps, elle était reparue sur le site Tag-Télé .
Parmi les autres victimes, notons l’ancienne journaliste et présidente du Conseil du statut de la femme Julie Miville-Deschênes dont on a appris qu’elle avait été nommée à ce poste en raison de ses liens d’amitié avec son ex-collègue à Radio-Canada, députée libérale et ancienne ministre libérale Christine St-Pierre. Son intervention fracassante aux tout débuts du débat sur la Charte était empreinte de partisanerie politique et ne reflétait même pas le consensus de l’organisme qu’elle préside. Du coup, elle a perdu toute crédibilité dans la suite du débat en plus de saper l’autorité morale du Conseil.
La même chose est arrivée au constitutionaliste Jacques Frémont, Libéral notoire, qui venait tout juste d’être nommé président de la Commission des droits de la personne, lorsqu’il a pris l’initiative de se prononcer sur le projet de Charte sans même que le Gouvernement ne lui ait demandé son avis. Ce faisant, il commettait une bourde inexcusable de la part d’un juriste de sa trempe, en plus de se discréditer pour la suite du débat et de miner complètement l’impartialité de la Commission. Pour plus de précisions sur son dérapage, je vous renvoie à mon article intitulé Un « cheval » sur la soupe, publié dans la foulée de son intervention.
Un débat comme celui-là n’allait évidemment pas laisser indifférents les deux comparses de la Commission Bouchard-Taylor qui allaient y voir l’occasion d’intervenir pour exercer leur magistère d’experts autoproclamés en la matière.
On se souviendra que leur performance n’avait pas impressionné outre mesure lors des travaux de leur Commission et que leur rapport comportait au moins une sérieuse lacune méthodologique en ce qu’il avait complètement escamoté l’examen des fondements de la doctrine des accommodements raisonnables, un exercice qui en aurait démontré toute la fragilité voire même l’ineptie. Comme je le soulignais dans un article publié sur Vigile en 2010  :
« Entièrement axé sur la promotion des droits individuels, le concept des accommodements raisonnables fonctionne à sens unique et impose tout le fardeau à la collectivité d’accueil, sans aucune obligation substantielle de contrepartie pour les personnes qui les revendiquent.
Habitués à l’agression et ayant développé quelques réflexes de survie, les Québécois ont tout de suite ressenti un malaise qu’ils se sont empressés d’exprimer de toutes sortes de façons plus ou moins maladroites, mais qui tranchaient singulièrement sur l’indifférence à peu près générale avec laquelle ce concept avait d’abord été accueilli à travers le Canada
Suite au tollé suscité par certaines demandes, et dans la foulée du Rapport Bouchard-Taylor, le gouvernement Charest a bien introduit un engagement moral à respecter les valeurs de la société d’accueil, la nôtre en l’occurrence, que les immigrants doivent signer avant d’être admis au Québec, mais cet engagement n’a aucune portée juridique alors que les droits que leur reconnaissent les chartes, eux, en ont toute une.
Il faut donc comprendre de cet engagement moral qu’il vise d’abord à calmer les esprits des Québécois en leur offrant une fausse sensation de sécurité pour leur avenir collectif devant le phénomène de l’immigration. Une sorte de Valium collectif, quoi.
Le plus surprenant, c’est que je vous mets au défi de trouver la moindre référence à cette problématique dans le Rapport Bouchard-Taylor. Comme si elle n’existait pas. On se serait attendu à trouver dans une étude sérieuse (l’expérience, ça compte !) une analyse des origines et de l’évolution du concept des accommodements raisonnables, de même que de ses forces et de ses faiblesses dans l’encadrement de la réalité québécoise. Mais rien de tout cela !
En fait, le Rapport Bouchard-Taylor est construit sur un a priori très discutable - le concept des accommodements raisonnables tel que développé par la Cour suprême dans le contexte que vous connaissez maintenant - qui ne résiste pas cinq minutes à une analyse sérieuse. Pour deux universitaires de la trempe de MM. Bouchard et Taylor, il s’agit d’une bourde monumentale qu’ils auraient été les premiers à mettre en relief dans les travaux de leurs étudiants de première année. En effet, dans une situation comme celle que nous vivons, le contexte constitutionnel et juridique comptait tout autant que le contexte sociologique, et peut-être même davantage.
Et la simple inclusion de ces deux paramètres dans l’équation vous permet tout de suite de comprendre sans aller plus loin que leur Rapport aurait été très différent s’ils en avaient tenu compte.
Au lieu de cela, un torrent de verbiage mollasson arrosé à la sauce politiquement correcte, si peu convainquant que le gouvernement Charest, pourtant pas le plus rigoureux sur le plan méthodologique, a immédiatement jugé prudent de prendre ses distances. Mais si l’on comprend pourquoi, on ne peut en revanche pas accepter qu’il laisse depuis les Québécois se dépatouiller tout seuls dans cette mélasse qui est devenue la référence à utiliser dans toute situation délicate survenant dans les rapports majorité/minoritaires au Québec.
Inconscient, irresponsable, coupable ? Probablement les trois à des degrés divers.
Encore une fois, on aurait voulu le faire exprès pour empêcher les Québécois de devenir la société distincte à laquelle ils aspirent qu’on ne s’y serait pas pris autrement. »
J’étais donc en alerte lorsque Charles Taylor, en août dernier, fut l’un des tout premiers à intervenir publiquement pour stigmatiser l’intention du gouvernement Marois de déposer ce qu’il appelait alors son projet de Charte des valeurs québécoises. Devenu conscient de l’ampleur du projet de Nouvel ordre mondial auquel nos élites ont souscrit, je n’eus aucune peine à découvrir la preuve que Charles Taylor appartenait à cette mouvance et qu’il était même financé par celle-ci :
« Pour que ce nouvel ordre advienne, les États nationaux et les différences identitaires doivent s’effacer au bénéfice de normes universelles permettant à tous de vivre en harmonie dans le même marché mondial qui, faut-il le préciser, ne profite qu’à ceux qui le contrôlent. Autrement dit, il faut renoncer à notre « nous » et à la part de contrôle qu’il nous procure sur notre environnement, pour passer en mode « moi » dans un monde sur lequel nous n’aurons plus aucun contrôle.
On appelle ça un marché de dupes.
Voilà l’enjeu qui se profile derrière l’adoption d’une Charte des valeurs québécoises. Et si le gouvernement Marois recule, le Québec et les Québécois franchiront un pas de plus vers leur disparition. [...]
Aujourd’hui, Taylor, récipiendaire en 2007 d’une bourse de plus d’un million de dollars de la Templeton Foundation, un organisme américain sans but lucratif ultra-conservateur aux prétentions pseudo-scientifiques qui propage des idées favorables à sa thèse, vient faire la leçon aux Québécois, pour le compte de ses amis américains ploutocrates et leurs affidés canadiens, et pour promouvoir leur agenda. Sa crédibilité est nulle !
Y’a toujours ben un « boutte » à prendre les Québécois pour des caves. »
Évincé du jeu dès le début du débat, Charles Taylor allait se faire discret par la suite. Restait son collègue Gérard Bouchard qui allait chercher à marquer quelques points pour son camp au cours de l’automne, sans grand succès.
Tout sociologue qu’il est, Bouchard est prisonnier d’une thèse qui l’empêche d’utiliser les règles de sa discipline pour faire une juste analyse de la situation, une analyse qui lui permettrait justement de voir que le modèle de société auquel il adhère ne correspond pas à l’expérience historique de la majorité francophone, ni à leur besoin d’affirmer clairement et distinctement leur identité fasse à une déferlante de valeurs étrangères aux leurs par lesquelles ils se sentent, à juste titre, menacés.
Ajoutez à cela une arrogance intellectuelle qu’il ne parvient pas à dissimuler et un attachement à un modèle d’autorité d’une autre époque, et vous avez là un joueur qui va se révéler davantage un fardeau qu’un atout pour son camp dans la prochaine manche.
À un moindre degré, d’autres intervenants ont également perdu des plumes dans le débat. Il a été très intéressant d’observer à quelle vitesse le PLQ et son nouveau chef Philippe Couillard se sont retrouvés sur la défensive, parfois même de l’intérieur avec les objections de la députée Fatima-Houda-Pépin, et le contexte général tout autant que le nombre de dossiers ouverts donnent à un observateur bien informé tout lieu de penser que la série des malheurs du PLQ amorcée avec la défaite de Jean Charest en 2012 va se poursuivre en 2014.
Le débat sur la Charte a en outre l’inconvénient de placer les Libéraux dans la position d’avoir à faire un choix entre les anglos/allos et les francophones. L’électorat anglophone et allophone leur est acquis. Ils ne peuvent que le perdre. Pour reprendre le pouvoir, ils doivent conserver leur base et convaincre une proportion suffisante de francophones pour obtenir la majorité des sièges à l’Assemblée Nationale. Avec un enjeu comme la Charte, la partie va être très difficile pour eux, car toute concession aux francophones sera perçue comme une trahison par les anglos/allos », et vice versa.
Dans cette revue des joueurs, il ne faudrait surtout pas oublier les médias qui sont devenus des acteurs politiques de premier plan. Ainsi, Radio-Canada a l’obligation, en vertu de sa loi constitutive de promouvoir l’unité canadienne, et par conséquent le multiculturalisme qui est inscrit dans la Constitution en tant que valeur garante de cette unité. On comprend dès lors que l’information émanant de Radio-Canada risque d’être fortement colorée par cette obligation à un moment où un gouvernement provincial remet en question cette valeur. Or à quel moment l’information commence-t-elle à devenir de la propagande ? Et à quel moment un journaliste cesse-t-il de l’être pour n’être plus qu’un agent d’information ou un relationniste.
Jusqu’ici, le débat sur la Charte met en relief de façon très crue le biais politique de Radio-Canada et de certains de ses journalistes, et leur crédibilité professionnelle s’en trouve fortement écorchée. Ce débat va laisser des marques profondes, probablement encore plus profondes que celles du référendum de 1995.
Chez Gesca, on a bien tenté de nous faire croire au cours des ans que les interventions de la direction dans les orientations politiques de leurs journaux se limitaient à l’éditorial, mais tout observateur attentif de la scène politique québécoise depuis le milieu des années 1960 a depuis longtemps compris que l’entreprise prenait tous les moyens à sa disposition pour promouvoir son agenda politique fédéraliste et multiculturaliste, que ce soit dans ses éditoriaux, dans son choix de chroniqueurs, dans sa sélection des informations, dans sa sélection des opinions à publier, dans les titres et la mise en page, et jusque dans le choix des photos pour avantager certaines personnes ou nuire à d’autres, selon la thèse qu’ils favorisent.
À force de se retrouver à contre-courant du sentiment populaire francophone, les journaux de Power vont perdre à la fois du lectorat et de l’influence. Le fait qu’ils publient en langue française les prive de l’avantage du PLQ qui peut compter sur une base anglo/allo pour se perpétuer. Un jour sans doute pas très lointain, on apprendra que Bell, dans un souci de convergence pour maximiser le rendement de ses investissements dans les médias, souhaite acquérir Gesca.
Chez Québecor, les positions sont plus nuancées et la décision du grand patron Pierre-Karl Péladeau d’afficher ses couleurs a certainement contribué à rééquilibrer la couverture que plusieurs croyaient, à tort, acquise irrémédiablement à la droite néo-conservatrice, au courant mondialiste et au camp fédéraliste.
Par ailleurs, la participation très active de Julie Snyder, vedette de la télévision et conjointe de PKP, au mouvement des « Janette », a aidé à la promotion et l’acceptation de la Charte dans certains milieux qui auraient pu facilement être réfractaires.
Il est enfin frappant de découvrir que le Journal de Montréal rivalise désormais avec Le Devoir dans les analyses de haute tenue, comme le sont, par exemple, celles de Mathieu Bock-Côté qui s’est particulièrement illustré dans le débat sur la Charte.
L’immigration
Cela dit, nous abordons maintenant la seconde phase de ce débat qui risque de demeurer un grand exercice d’agitation sociale si ne s’y ajoute pas rapidement un second volet qui lui donnera tout son sens, l’immigration. Jusqu’ici, le gouvernement Marois ne s’est guère avancé, se contentant de réduire de 55 000 à 50 000 le quota annuel de nouveaux immigrants admis au Québec.
Or nous savons tous que le Québec peine à intégrer ses immigrants. Mais comme je le soulignais déjà à la mi-septembre de cette année au moment de la première sortie de Maria Mourani dénonçant le « nationalisme ethnique » à la base de ce que le gouvernement appelait encore sa Charte des valeurs québécoises,
[...] le projet de Charte des valeurs mis de l’avant par le gouvernement Marois n’est aucunement inspiré par le nationalisme ethnique, et je serais le premier à le dénoncer si c’était le cas.
Cela dit, il faut comprendre que la situation en 2013 est très différente de ce qu’elle était en 1996 au moment de l’adoption de ma motion [condamnant le nationalisme ethnique sous toutes ses formes] par l’Assemblée Nationale. Le contexte n’est plus du tout le même. Le projet de Charte des valeurs vise à rassurer les Québécois sur une évolution démographique et sociale dans laquelle ils ne se reconnaissent pas, et ils n’ont aucune confiance, à très juste titre comme je l’ai démontré dans un article récent, et comme mon analyse est confirmée ici , dans la capacité du modèle multiculturel à les protéger contre ce qu’ils perçoivent comme un envahissement et une dépossession.
En cela, ils ne sont guère différents des Anglais, des Européens du sud, et notamment des Français, dont les gouvernements ont ouvert toutes grandes les portes à l’immigration pour favoriser une croissance rapide de leur économie.
Mais hélas, les recettes qui ont fonctionné dans le passé ne fonctionnent plus aujourd’hui. Tant qu’il s’agissait d’ouvrir les portes aux ressortissants issus du même bassin de civilisation et de culture, l’immigration s’est révélée facile et très utile.
Mais lorsque l’immigration en provenance de pays de ce bassin a commencé à se tarir, les dirigeants politiques, aveugles à toute autre réalité que la croissance du PIB, ont pensé que les humains étaient tous interchangeables, et se sont lancés dans ce que j’appellerai, pour les fins de cette démonstration, « l’immigration panachée ». Quelques dizaines de milliers de ceux-ci, quelques dizaines de milliers de ceux-là, un zeste d’une autre provenance, et on brasse le tout pour la plus grande joie et le plus grand profit des promoteurs immobiliers de banlieues et des opérateurs de grandes surfaces. Je caricature, mais à peine.
Les problèmes de tous ordres n’ont pas tardé à apparaître. Les problèmes liés à l’étalement urbain, au transport en commun, à l’accroissement de la demande de services sociaux et de santé, etc. Les bénéficiaires des politiques de l’immigration s’en déchargent bien entendu sur l’État qui est justement là pour ça, n’est-ce pas ? C’est ce qui nous vaut ces situations détonantes qui sont en train d’éclater un peu partout dans le monde.
Et la difficulté se présente partout de la même façon. Certaines communautés ne parviennent pas à s’intégrer ou le font difficilement à cause de différences trop grandes en termes d’éducation, de niveau social, de culture, de langue et de valeurs.
Le Canada a connu un exemple parfait de ce genre de drame d’intégration avec l’affaire Shafia lorsque les valeurs traditionnelles des membres de sexe masculin d’une famille sont entrées en conflit avec celles de leur milieu d’accueil, et se sont soldées par un crime « d’honneur » (sic) au cours duquel quatre membres de sexe féminin de la même famille ont trouvé la mort.
Bien entendu, des drames de cette ampleur ne se produisent pas tous les jours, mais pour un seul comme celui-là, combien d’autres plus petits qui laissent des cicatrices, physiques ou psychologiques, tant sur les immigrants eux-mêmes que sur leurs milieux d’accueil ?
Et la crise économique que nous vivons depuis maintenant cinq ans ne fait qu’aggraver les choses. Dans un contexte où les finances publiques sont serrées et les déficits s’accumulent, les choix et les réflexes de solidarité deviennent plus difficiles. La prospérité est facile à partager, mais quand vient le temps de répartir la misère, le réflexe humain naturel est de limiter la solidarité aux siens les plus proches.
Ainsi, au Canada, une étude récente de l’Institut Fraser commentée largement au Canada anglais, mais à laquelle Vigile a été le seul média au Québec à y faire écho , révélait que l’immigration imposait aux contribuables canadiens un fardeau budgétaire additionnel de 20 milliards $ par an.
La somme est colossale, et pour le Québec seulement, elle s’élève à environ 4 milliards $ par an, largement de quoi remettre en question, sur sa seule base économique, le bien-fondé de nos politiques d’immigration, sans même parler des conséquences sociales, culturelles, linguistiques et politiques.
On comprend dès lors que les apôtres du multiculturalisme au Québec se soient bien garder de diffuser une telle information dans le contexte du débat sur la Charte des valeurs, car cette étude nous place devant une conclusion à laquelle il n’y a pas moyen d’échapper : ce sont les mauvaises décisions de nos dirigeants politiques en matière d’immigration ces vingt dernières années qui sont à l’origine de ce sentiment que partagent une majorité des Québécois d’être menacés dans leur identité et dans leur survie en tant qu’entité distincte.
Et l’on comprend aussi que la déclaration de Maria Mouriani dénonçant la prétendue dérive de la société québécoise vers le nationalisme ethnique est cousue de fil blanc [...]
La problématique de l’immigration, c’est celle-là. C’est à cette problématique que la Charte tente d’apporter une réponse. Mais devant son énormité et sa gravité, force est bien de constater que la Charte ne constitue qu’un timide commencement de réponse. Et je doute fort que les Québécois trouveront suffisant le seul argumentaire de la laïcité pour les convaincre que le gouvernement Marois a à coeur la défense de leur identité.
Pour rester dans l’atmosphère des Fêtes...
Merci pour les hors-d’oeuvres. Où est le plat de résistance ?
VU ICI

Je suis pour la Charte... des droits

Il est plus que temps de cesser les procès d'intention.

Être favorable à la Charte des valeurs ne veut pas dire qu'on soit xénophobe ou raciste.

Être contre la Charte des valeurs ne veut pas dire qu'on soit contre le fait national québécois ou contre l'affirmation de sa particularité distincte.
J'affirme cela car je n'ai aucune gêne à défendre l'idée de Charte des droits tout en étant un fier défenseur de l'identité nationale québécoise.
La protection des droits de la personne à la base de la civilisation occidentale
À entendre certains partisans de la Charte des valeurs, c'est comme si être partisan de droits protégés constitutionnellement (ou quasi constitutionnellement) était mauvais, que cela allait contre l'identité du Québec.
Être favorable à la protection de droits de la personne et des minorités n'est pas être anti-québécois.
Être favorable à des protections constitutionnelles de ces droits ne fait pas de quelqu'un un trudeauiste qui rêve d'effacer la personnalité distincte du Québec, comme certains accusent les opposants à la Charte des valeurs.
L'idée de protéger les droits individuels des humeurs des majorités ou des exagérations de l'État est à la base de la civilisation occidentale moderne.
Qu'on pense à la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen rédigée en France pendant la Révolution française ou le US Bill of Rights datant de la même époque, depuis plus de 200 ans, le progrès des sociétés a pu être mesuré à l'aune des droits des individus.
C'est ce qui fait que, pour moi, l'argument selon lequel une majorité de Québécois est en faveur de la Charte des valeurs ne tient pas, surtout lorsqu'on insiste sur le fait qu'une majorité de francophones le soit encore plus (mon opinion compterait-elle plus que celle de mon épouse, anglophone de naissance?).
La Charte québécoise des droits de la personne, adoptée par l'Assemblée nationale du Québec, a été conçue pour mettre les individus et les minorités à l'abri de la majorité. C'est un choix de projet de société qui valait en 1975 - et qui vaut encore plus aujourd'hui dans ce Québec plus divers, plus hétérogène qu'il était alors.
Comme l'a affirmé un chroniqueur du Devoir, il est normal qu'une Charte des droits ne puisse être amendée aussi facilement que le Code de la route. Et si elle est pour être amendée, de sérieuses études devraient être à la base de tout changement. Et l'opinion de l'organisation chargée de la mettre en oeuvre ne devrait pas être écartée du revers de la main comme l'a fait le gouvernement Marois avec l'avis de la Commission des droits de la personne.
« Wedge politics »
Dans ce dossier, le Parti québécois fait de la politique de clivage (wedge politics). Ce sera peut-être payant électoralement à court terme, mais le PQ risque d'y perdre son âme.
Il va certainement à l'encontre de sa propre histoire.
Au début du mouvement indépendantiste moderne, les organisations s'appelaient Rassemblement pour l'indépendance nationale et Ralliement national. Cela démontrait la volonté de rassembler autour d'une belle idée, de réunir les gens autour d'un projet.
Ceci est encore plus vrai pour le Parti québécois, dont le nom lui-même évoque la nation qu'il souhaite unir et amener à la souveraineté nationale. Le Parti québécois : quel beau nom! Le Parti québécois a dans son ADN l'objectif d'être le parti de tous les Québécois.
Avec son projet de Charte des valeurs, le Parti de René Lévesque se renie lui-même, fait de la politique de clivage, tourne le dos aux minorités et revient à une conception canadienne-française de l'identité québécoise.
En continuant dans la voie qu'il semble avoir choisie, le Parti québécois ne pourra, à terme, que se nuire et endommager le projet duquel il se dit le porteur.
Quel gâchis...
vu ici

Les nouvelles guerres religieuses : les “arabes” entre Koreich et Internet

Les nouvelles guerres religieuses : les pieds ici, la tête au 8ème siècle

Par Kamel Daoud

kamel
Mozabites contre Arabes. Sunnites contre chiites. Et ainsi de suite. Un demi siècle après les décolonisations, le monde dit «arabe» sombre dans la démangeaison. Au galop vers les siècles d’antan où l’on tuait selon le calife contre un autre calife. Pourquoi ces divergences qui remontent à plusieurs siècles remontent-elles aujourd’hui à la surface ? Parce qu’il n’y a pas plusieurs siècles entre un «arabe» du 7eme et un autre du 20ème siècle. Le temps n’est pas passé. N’a pas été résolu. Il est là avec le même peuple dans le gosier, entre Koreich et internet.
Et ensuite parce que les régimes ont échoué, les décolonisations aussi et les élites de gauches qui se sont enfermées dans le déni et la paranoïa du complot et de la cause palestinienne à ressasser comme un dogme. Du coup, ne sachant pas par où passer, le Temps célèbre et Sacré a reflué vers ses premiers oueds avec des millions affolés, sandales à la main, courant turbans déroulé vers les temps antiques. Là où on n’avait pas encore tranché entre Ali, Aïcha, Mou3awiya, Kharijites et tribus chiites et yéménites. Quand on enjambe mal un siècle, il vous marche dessus et revient vous piétiner.
Et encore ? A cause de ce que l’on voit, écoute, entend et ressasse : les chaînes saoudites wahhabites, les TV religieuses, la caste des imams hurleurs, les fatwas à la place des institutions, tout cela a fait basculer une jeunesse que l’on croyait libérée par la libération, vers le moyen-âge le plus misérable, les idées de morts qui tuent encore et les visions du monde des temps supposés anciens, purs, des salafs. Aujourd’hui, un jeune en Irak ou à Ghardaïa, est infecté par les mêmes visions mortes du monde d’il y a dix siècles.
Il a les pieds sur sa terre et la tête dans la tête des cimetières et des cadavres des califes.
Alors il prend la machette, le turban, le tapis, la pierre ronde et le sabre et s’en va tuer, prêcher et rééditer les guerres et les butins et les suprématies démodées.
Dieu est aujourd’hui un abattoir. Ou un mur de nos ridicules. La stèle de nos égorgements. En son nom les « Arabes » se tuent ou tuent partout, explosent, assassinent ou fuient, se sauvent et s’exilent pour sauver ce qui reste de leur humanité. Cela va des Boko Haram au flanc sud, aux tueurs de chrétiens au flanc oriental et jusqu’à ce fait divers de la guerre des sexes dans la mosquée de Paris où des violences à Ghardaïa. A Paris, les femmes ne voulant prier sous les pieds des hommes mais derrière, ont fini par être battues ou par battre ou par simuler. On ne sait plus. Dans les guerres au nom d’Allah, il n’y a plus une partie qui a raison et une autre qui a tort. Dans le monde de l’absurde, la raison est un ballon ou un lapin assis sur un mur. Ne cherchez plus, regardez, subissez ou révoltez-vous. Chiites, sunnites, mozabites, «arabites» ou Djihadistes, il s’agit d’une maladie et d’une rouille de l’époque. C’est un effondrement lorsqu’on relit sur le net et dans les cafés les convictions surréalistes et intolérantes et primaires des jeunes nés hier mais qui vivent dans une époque d’il y a douze siècles, l’épée entre les dents, sexistes, intolérants, laids et violents comme des tribus affamés par le désert. Il ne s’agit plus d’une polémique ou de débat sur l’Islam, Dieu ou la loi et le Livre, mais d’un naufrage que l’on doit regarder avec lucidité et analyser avec honnêteté. Sans cela, on y participe malgré soi : par la bouche, l’idée ou la main. Selon sa mauvaise foi.

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