samedi 11 janvier 2014

Dieudonné fait chanter La Marseillaise à un public… qui rêve du triomphe de l’islam


De même que s’exposent les « bondieuseries » dans les vitrines des lieux saints, voici que les « dieudonneries » font leur fracassante entrée dans celle de la République. La comédie burlesque qui se joue sous les yeux écarquillés du public n’étonne à vrai dire pas grand monde chez les islamo-lucides. Ce n’est pas l’acrobate qui est la créature du Dr Vallskenstein, mais la communauté choyée par lui et ses amis, force en mouvement sur laquelle l’étrange et complexe Monsieur Dieudonné est venu se poser comme la mouche sur le loukoum. Si l’on a compris cela, tout ce qui précède, accompagne et suivra devient limpide.
Les fans de l’humoriste reclassé dans l’agit-prop à substrat coranique sont assez reconnaissables. De la Bastille hollandienne de 2012 au Zénith de Nantes, ils ont simplement troqué leurs drapeaux maghrébins, palestiniens et/ou qataris contre celui de leur terrain vague de naissance. Ici, la loufoquerie touche au sublime : ces patriotes pandoresques sont priés par leur chef de rang de regagner leurs pénates en chantant La Marseillaise ! Récapitulons : l’homme qui soutient ouvertement l’Iran, pays assassin via le Hezbollah de nos diplomates et soldats au Liban, ce pays qui nie le génocide juif et appelle quotidiennement à la destruction d’Israël et à la conclusion de la besogne initiée par Hitler, Goebbels et Himmler, cet homme demande à sa troupe de se disperser en chantant l’hymne à la liberté d’un pays démocratique.
C’est le même qui donne cet ordre après avoir recommandé aux chrétiens de se convertir à l’Islam purificateur de la faute originelle commise par les Juifs contre le Christ. Vous avez dit amalgames ? Et c’est encore lui qui, s’agissant de la traite négrière, fait peser, au son de la Marseillaise, le poids de la culpabilité sur la seule Europe blanche quand il est établi aujourd’hui que les Arabo-musulmans en furent, avec l’aide des rois et empereurs d’Afrique noire, les inventeurs, les souteneurs et les recordmen du monde toutes catégories pour ce qui est du bilan chiffré.
Négationniste et singulièrement méconnaisseur de l’Histoire, manipulateur-manipulé, électron en passe de devenir incontrôlable, propulsé sur le devant de la scène par la classe politique la plus médiocre que la France ait eu toutes époques confondues, Monsieur Mbala Mbala fait reprendre en choeur l’hymne de sa supposée patrie par des gens qui n’en ont clairement rien à faire. Car ne nous y trompons pas : son choeur est fait en écrasante majorité de gens pour qui les mots France, nation, peuple, pays, terre, n’ont strictement aucune valeur, seuls comptant pour eux ceux qui annoncent le triomphe de l’Islam, la chute des dominos européens dans son escarcelle, le règne, enfin, d’Allah sur la planète enfin pacifiée pour toujours.
Amis de la pensée et de l’expression libres, vous avez du souci à vous faire. Ré-écoutez les propos de Monsieur Valls recueillant l’avis du Conseil d’État. Au milieu du pathos, de l’emphase et des vanités empilées comme des legos sur le tapis d’une crèche, ces mots lourds de vrai sens : « il y a trop d’actes anti-musulmans« … »circulant sur Internet« . Ils suffisent pour annoncer la suite. Monsieur Valls se fout royalement des deux ou trois cents lieux de culte chrétiens attaqués, souillés, vandalisés, détruits chaque année en France. Son message est simple : l’Islam, qui nous a mis au pouvoir il y a deux ans, est intouchable. Quant à Internet, on va s’en occuper. Dieudonné nous pose un problème passager? Pas grave : il fait chanter à des incultes un hymne dont nous ne savons même plus les paroles. Ca s’arrangera, dans la France de demain.
Nous sommes dans l’Art absolu, celui de prétendre avoir éteint l’incendie que l’on a tout fait pour qu’il dévore le toit, les poutres, les murs et jusqu’à la cave de la maison. Un peu comme au cinéma d’autrefois, quand des démolisseurs de génie s’ingéniaient à raser les décors dans lesquels ils tournaient leurs films. La France de Monsieur Valls, donc celle de Monsieur Mbala Mbala, n’est plus celle de Descartes, de Sully, de Poincaré ou de de Gaulle. Saoûlée de coups, hébétée, demandant grâce, elle est la réincarnation tragi-comique de l’Hollywood de Mack Sennett et d’Harold Lloyd, de Buster Keaton et des frères Stooge.
Alain Dubos
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