mercredi 22 janvier 2014

Les militantes islamistes ou comment les esclaves sacralisent leurs chaînes

Les militantes islamistes ou comment les esclaves sacralisent leurs chaînes, par Hélios d'Alexandrie


Fayoum5Cette chronique d'Hélios d'Alexandrie est en quelque sorte la suite logique de la précédente, intitulée Les islamistes et le sexe des femmes.
Elle a pour objectif d'expliquer ce qui semble inexplicable, à savoir l'acharnement des militantes islamistes à promouvoir une idéologie religieuse qui les dévalorise et les humilie. La vérité qui dérange a été exposée par l'imam al Houeini:  l'islam ne voit dans la femme que sa dimension sexuelle, on pourrait même dire sa dimension génitale. Cette image dégradante de la femme est pourtant promue par celles qui en souffrent le plus et qui pour des raisons obscures prétendent en tirer fierté.
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Les musulmanes portent sur leurs épaules une lourde responsabilité, sans elles, sans leur participation active, sans leur consentement à embrasser à perpétuité la servitude et l’humiliation, l’islam ne pourrait pas durer longtemps.
Veil-is-womens-liberationLe slogan brandi par des femmes en niqab où l’on peut lire : « le voile c’est la libération de la femme » est un exemple parmi d’autres des absurdités que les militantes islamistes mettent de l’avant pour défendre l’islam et pour se donner l’illusion de contrôler leur propre destin.
Certaines poussent l’absurdité jusqu’à inciter leur mari à épouser d’autres femmes, histoire de montrer que le coran et Mahomet/Allah n’ont fait preuve d’aucune injustice envers la gent féminine en autorisant et en sanctifiant la polygamie. Elles approuvent pieusement le verset du coran qui s’adresse dans ces termes aux hommes : « vos femmes sont vos champs, labourez vos champs comme il vous plaira ». D’autres se disent heureuses et fières quand leur mari les roue de coups, elles prétendent alors vivre pleinement leur foi islamique.

Les militantes de l’islam ne s’insurgent pas contre l’inégalité de statut qui fait d’elles des êtres inférieurs et dépendants. Leur témoignage et leur héritage qui valent la moitié de ceux de l’homme ne suscitent pas chez elles de sentiments d’injustice. Elles s’émerveillent de la sagesse et de la douceur de Mahomet qui a dit : « les femmes sont déficientes en termes de raison et de foi, et la prière de l’homme musulman est non valide s’il sort des latrines ou s’il touche une femme ».  Elles ne se rebiffent pas quand elles écoutent religieusement l’imam citer à la télé le fameux hadith où Mahomet dit : « S’il m’était permis d’ordonner aux croyants de se prosterner à d’autres qu’à Allah, je donnerais l’ordre aux femmes de se prosterner devant leur mari».  Non plus quand un autre recommande vivement aux maris de placer le fouet ou le bâton bien en vue dans le domicile pour qu’il serve d’avertissement aux épouses récalcitrantes.
 
Les militantes de l’islam ce sont aussi les mères qui jubilent en apprenant qu’un de leurs fils a commis un attentat suicide; et si en explosant il a emporté avec lui plusieurs infidèles (les infidèles par nature ne peuvent être innocents), sa joie n’a pas de limite et elle se mérite les félicitations des voisins et la reconnaissance des autorités. À aucun  moment elle ne se laisse aller au chagrin, par attachement à l’islam elle rejette les sentiments de peine et d’horreur.  
Muslim-women-in-hellLes militantes islamistes ne désespèrent pas quand elles lisent les passages des hadiths et du coran qui traitent du paradis et de l’enfer. Le paradis compte une foule de houris à la virginité éternelle, mises à la disposition des hommes morts dans la voie d’Allah. Le coran pousse la délicatesse et le raffinement jusqu’à rendre disponibles des éphèbes immortels pour ceux qui durant leur vie appréciaient les jeunes garçons.
 
Pour les femmes il n’y a strictement rien, ou du moins le coran ne fait pas mention de récompense particulière. D’autre part il y a un passage coranique et un autre dans les hadiths qui affirment que l’enfer sera peuplé par les mécréants et par les femmes ; interrogé sur le sujet par des croyantes, Mahomet a dit que les femmes iront en très grand nombre en enfer parce qu’elles désobéissent à leur mari !
 
Et serait-on étonné d’apprendre que les militantes de l’islam se placent à l’avant-garde de la lutte contre le féminisme dans les pays islamiques ? Elles affirment à qui veut les entendre que Mahomet a libéré la femme pour de bon et qu’il lui a donné la protection de la meilleure des religions, ou plutôt de la seule religion véritable aux yeux d’Allah. Le féminisme c’est l’esclavage importé des kouffars, c’est la femme livrée en public et sans voile aux regards et aux désirs des hommes, c’est la liberté sexuelle qui fait d’elle une putain non payée.
 
Pour se convaincre d’être dans la bonne voie les militantes islamistes font du recrutement, elles s’activent à convaincre les non-voilées de porter le voile en y allant par la douceur au début et quand cela s'avère nécessaire, par la contrainte et le harcèlement. Elles s’adonnent au prosélytisme militant, dans l’entourage immédiat, à l’école, à l’université et sur les lieux de travail. En Occident elles se chargent de semer la confusion et susciter la controverse chez les infidèles, elles sollicitent et obtiennent l’appui de la gauche et celle des féministes tout en multipliant les provocations. Les unités de choc, celles qui se chargent de monter à l’assaut des valeurs et des traditions occidentales, ce sont elles, tandis que les hommes attendent patiemment l’affaiblissement des défenses pour achever l’adversaire.
 
Il y a une question qui jusqu’à présent n’a pas obtenu de réponse satisfaisante : Pourquoi ces femmes se donnent autant de mal pour assurer la victoire d’une idéologie qui les dénigre, les déshumanise et les humilie ? Quels bénéfices trouvent-elles à combattre pour assurer le triomphe de leur pire ennemi ? Les raisons sont principalement sociologiques et psychologiques. Elles se résument en deux éléments : la loyauté à la tribu et le déni de soi.

La loyauté à la tribu

France-chariaL’islam est une religion tribale, l’oumma islamique est une gigantesque tribu qui impose à ses membres une loyauté sans faille et qui rend tabou la dissidence. La pression du groupe s’avère irrésistible pour la grande majorité des musulmans et la tribu impose des limites strictes à l’individualité. Celui qui sort des rangs est rejeté, il n’a plus le droit d’exister et encore moins de préserver des liens avec les autres membres de la tribu, même s’il s’agit de proches parents. La peine de mort prononcée contre les apostats n’est que la consécration de ce rejet. Le musulman et la musulmane doivent démontrer leur loyauté pour éviter le rejet, avec la montée de l’islamisme il ne leur suffit plus de se dire musulmans et attachés à l’islam, ils doivent montrer patte blanche en priant, en mangeant halal, en observant scrupuleusement les obligations et les interdits et, pour la femme, en arborant le voile.
 
Le caractère religieux de la tribu impose la loyauté religieuse, mais pour être reconnu et obtenir sa place au soleil il importe de faire preuve de zèle, cela impose d’aller plus loin que la démonstration de loyauté. Les hommes, et à plus forte raison les femmes, doivent par conséquent militer en faveur de l’islam qui oppresse les hommes et qui écrase les femmes. Hommes et femmes se trouvent ainsi à lutter pour maintenir, voire rendre irréversible leur propre asservissement.

Le déni de soi

Pour demeurer dans la tribu et pour y être reconnues, les femmes doivent par conséquent se renier sans état d’âme, elles doivent se sentir fières de la servitude et de l’humiliation qui sont leur lot. Cette fierté qui va jusqu’à l’arrogance et jusqu’au défi n’est que la contrepartie de la servitude, son cliché négatif en quelque sorte. Le suprématisme islamique tire son origine de l’humiliation que les musulmans refusent d’admettre et qui est consubstantielle à l’islam. Contrairement aux chrétiens ils n’entretiennent pas de relation de filiation avec Allah mais se disent (fièrement) être les esclaves d’Allah.
 
Or dans l’islam l’humiliation de la femme est décuplée, le coran et les hadiths lui renvoient une image d’elle-même extrêmement négative, de plus elle doit accepter et subir l’inégalité de statut que lui impose sa religion et par le fait même la tribu. Pour survivre,  pour ne pas être rejetée et pour être reconnue par les membres de la tribu elle assume entièrement sa condition en se reniant elle-même. Elle devient l’esclave qui arbore fièrement ses chaînes, qui en fait une source d’orgueil et qui attaque sans merci tous ceux qui prétendent vouloir la libérer.

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