lundi 10 février 2014

Les Canadiens

Andrée Ferretti
Quelle misère que Le Devoir adopte ce vocabulaire fautif lorsqu’il écrit sur nos athlètes d’ici aux Jeux olympiques. Veut, veut pas, ces médaillés de Sotchi, d’hier et d’aujourd’hui, sont Québécois.
Bien sûr aucun parmi eux, parmi elles, n’a le courage d’affirmer son identité. Mais s’agit-il de courage ou d’indifférence ? J’ai d’abord pensé qu’ils étaient lâches. Malheureusement, c’est pire. Ils ne se posent même pas la question, parce qu’ils en sont incapables. À part leurs aptitude sportives, ils ne planent pas haut.
Cela dit, toute cette propagande patriotique et morale sur le sport, tous pays confondus, lève le cœur. Comme si les athlètes compétionnaient une seule seconde pour leur pays. Ça prend juste la naïveté du bon peuple pour y croire.
Le plus drôle, c’est que si nous soulignions que les champions sont des Québécois, comme je le fais ici, on se ferait accuser de faire de la politique avec les les Jeux. Alors que ces jeux ne sont que ça : de la politique de A à Z.
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