samedi 11 janvier 2014

Seul Dieu(donné) le sait

Jusqu’à il y a quelques jours, entendre parler de Dieudonné m’exaspérait, voire me lassait au plus point. On a bien le droit, non? Mais jusqu'à quel point l'homme a-t-il cherché à provoquer une crise, ou encore donné aux médias le carburant nécessaire pour en provoquer une? Seul Dieu(donné) le sait!

Mais faut être un minimum au courant pour savoir pour quelles raisons on lui fait la vie si dure en ce moment. Pour quelles raisons on le démonise? Et pour quelles raisons, on cherche à le lyncher de toutes les manières possibles : médiatiquement, financièrement et judiciairement.

Si Dieudonné emmerde à ce point le ministre de l'Intérieur français, Manuel Valls, il faut bien comprendre que ce n'est certes pas pour les délirants propos que l'humoriste a tenus sur l'islamisme et bien d'autres sujets, depuis plusieurs années.
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire. », disait Voltaire.
Partant de là, chacun a droit à ses opinions et le Grand Provocateur et Pourfendeur de Causes désespérantes, Dieudonné aussi a droit aux siennes. Que sa cause soit juste ou le contraire, mais embarrasante et intolérable pour ceux qui défendent, et surtout profitent du Système entretenu par le sionisme, il fallait à tout prix faire taire celui qui s'en était viscéralement «anti(ché)».  

Or en décrétant (arbitrairement) une interdiction au préalable, en ayant recours à un a priori, le Conseil d'État en question a amputé la liberté d’expression. Il a porté atteinte aux droits fondamentaux, car en agissant comme il l’a fait, il a sacralisé le… soupçon ! Sur la foi de ce dernier, puisqu’on parle déjà d’une jurisprudence Dieudonné, les maires de France pourront interdire désormais en toute quiétude. On exagérera à peine en avançant qu’il faut s’attendre tout naturellement à une réaction en chaîne. Serge Truffaut, Le Devoir

Voilà. La France deviendrait-elle l'ombre d'elle-même? 

Néanmoins, je sais qu'il n'est guère mieux de remplacer un système insupportable soit-il par un autre tout aussi détestable et inquiétant. C'est, là, l'opinion que défend ma soeur Lolo. Je respecte cette opinion.

Mais reste à savoir pour quelle raison Manuel Valls ait jugé que le sionisme et son petit frère, l'antisémitisme, méritaient d'être défendus jusqu'à ressortir l'arbitraire de son placard, alors que de faire la promotion de l'islamisme ne susciterait pas la nécessité d'utiliser le même moyen, pourtant tout aussi contraire à la démocratie? 

Je ne fais ici que de poser une question. 

Musulmans, le spectacle a assez duré, fermez vos mosquées !

Valls et tous les Français savent que dans chaque mosquée, de France et dans le monde entier, c’est toujours le Coran qui est psalmodié et vénéré, de la même façon, partout.
Manuel Valls et tous les Français savent qu’il s’agit d’un livre où la haine et l’exécration des juifs n’est nullement dissimulée ; depuis les tous premiers débuts, jusqu’à aujourd’hui.
Manuel Valls et tous les Français savent que jamais, au grand jamais, aucun dignitaire musulman, d’ici ou d’ailleurs, n’a déclaré caducs les versets qui déversent ou distillent leur haine des juifs et des non-musulmans dans le cœur des croyants, obligés qu’ils sont de faire le silence dans les mosquées et de dire « âmîne » à toutes les insanités dont ils s’abreuvent collectivement.
Manuel Valls et tous les Français, tout autant que le Conseil d’Etat, savent que ce spectacle est réitéré tous les jours et que personne n’ose le dénoncer ni l’interdire. Bien des maires ont même facilité, si ce n’est pas aidé à financer, la construction de ces sanctuaires de la haine ancestrale entre deux frères-ennemis que sont les héritiers d’Ismaël d’un coté et d’Israël de l’autre.
Il nous faut donc exiger des responsables de mosquées, l’abrogation officielle du discours de haine qu’ils vénèrent avant de pouvoir continuer à organiser leur spectacle et tenir toujours le même discours dont tous les islamistes et tous les djihadistes se sont nourris, ici comme ailleurs dans le monde.
S’il y a bien des musulmans qui ne passent pas à l’acte violent, c’est parce qu’ils savent pertinemment que le djihad ne veut pas dire « Tous au combat sanglant », mais « Chacun fait son boulot, dans son créneau, pour contribuer, à sa façon, à faire triompher l’islam, la seule religion qui agrée à Allah ». Le but étant que tout le monde finisse par inscrire la soumission dans le corps, l’espace et le temps. Et ce n’est pas pour rien que, de Téhéran, Dieudonné a appelé tous les chrétiens à embrasser l’islam.
Monsieur Valls, vous qui êtes chargé des cultes, si tant est que vous êtes sincèrement engagé dans la lutte contre l’antisémitisme, vous devriez dire STOP à la propagation quotidienne d’un discours où la haine du judaïsme et des juifs est fondatrice, centrale ! Vous ne pouvez désigner Dieudonné et Soral à la vindicte populaire et faire semblant que le compost fertile qui engraisse leurs labours n’est pas celui qui est patiemment concocté, au quotidien, dans toutes les mosquées et non pas dans les églises.
Pascal Hilout, né Mohamed

Dieudonné fait chanter La Marseillaise à un public… qui rêve du triomphe de l’islam


De même que s’exposent les « bondieuseries » dans les vitrines des lieux saints, voici que les « dieudonneries » font leur fracassante entrée dans celle de la République. La comédie burlesque qui se joue sous les yeux écarquillés du public n’étonne à vrai dire pas grand monde chez les islamo-lucides. Ce n’est pas l’acrobate qui est la créature du Dr Vallskenstein, mais la communauté choyée par lui et ses amis, force en mouvement sur laquelle l’étrange et complexe Monsieur Dieudonné est venu se poser comme la mouche sur le loukoum. Si l’on a compris cela, tout ce qui précède, accompagne et suivra devient limpide.
Les fans de l’humoriste reclassé dans l’agit-prop à substrat coranique sont assez reconnaissables. De la Bastille hollandienne de 2012 au Zénith de Nantes, ils ont simplement troqué leurs drapeaux maghrébins, palestiniens et/ou qataris contre celui de leur terrain vague de naissance. Ici, la loufoquerie touche au sublime : ces patriotes pandoresques sont priés par leur chef de rang de regagner leurs pénates en chantant La Marseillaise ! Récapitulons : l’homme qui soutient ouvertement l’Iran, pays assassin via le Hezbollah de nos diplomates et soldats au Liban, ce pays qui nie le génocide juif et appelle quotidiennement à la destruction d’Israël et à la conclusion de la besogne initiée par Hitler, Goebbels et Himmler, cet homme demande à sa troupe de se disperser en chantant l’hymne à la liberté d’un pays démocratique.
C’est le même qui donne cet ordre après avoir recommandé aux chrétiens de se convertir à l’Islam purificateur de la faute originelle commise par les Juifs contre le Christ. Vous avez dit amalgames ? Et c’est encore lui qui, s’agissant de la traite négrière, fait peser, au son de la Marseillaise, le poids de la culpabilité sur la seule Europe blanche quand il est établi aujourd’hui que les Arabo-musulmans en furent, avec l’aide des rois et empereurs d’Afrique noire, les inventeurs, les souteneurs et les recordmen du monde toutes catégories pour ce qui est du bilan chiffré.
Négationniste et singulièrement méconnaisseur de l’Histoire, manipulateur-manipulé, électron en passe de devenir incontrôlable, propulsé sur le devant de la scène par la classe politique la plus médiocre que la France ait eu toutes époques confondues, Monsieur Mbala Mbala fait reprendre en choeur l’hymne de sa supposée patrie par des gens qui n’en ont clairement rien à faire. Car ne nous y trompons pas : son choeur est fait en écrasante majorité de gens pour qui les mots France, nation, peuple, pays, terre, n’ont strictement aucune valeur, seuls comptant pour eux ceux qui annoncent le triomphe de l’Islam, la chute des dominos européens dans son escarcelle, le règne, enfin, d’Allah sur la planète enfin pacifiée pour toujours.
Amis de la pensée et de l’expression libres, vous avez du souci à vous faire. Ré-écoutez les propos de Monsieur Valls recueillant l’avis du Conseil d’État. Au milieu du pathos, de l’emphase et des vanités empilées comme des legos sur le tapis d’une crèche, ces mots lourds de vrai sens : « il y a trop d’actes anti-musulmans« … »circulant sur Internet« . Ils suffisent pour annoncer la suite. Monsieur Valls se fout royalement des deux ou trois cents lieux de culte chrétiens attaqués, souillés, vandalisés, détruits chaque année en France. Son message est simple : l’Islam, qui nous a mis au pouvoir il y a deux ans, est intouchable. Quant à Internet, on va s’en occuper. Dieudonné nous pose un problème passager? Pas grave : il fait chanter à des incultes un hymne dont nous ne savons même plus les paroles. Ca s’arrangera, dans la France de demain.
Nous sommes dans l’Art absolu, celui de prétendre avoir éteint l’incendie que l’on a tout fait pour qu’il dévore le toit, les poutres, les murs et jusqu’à la cave de la maison. Un peu comme au cinéma d’autrefois, quand des démolisseurs de génie s’ingéniaient à raser les décors dans lesquels ils tournaient leurs films. La France de Monsieur Valls, donc celle de Monsieur Mbala Mbala, n’est plus celle de Descartes, de Sully, de Poincaré ou de de Gaulle. Saoûlée de coups, hébétée, demandant grâce, elle est la réincarnation tragi-comique de l’Hollywood de Mack Sennett et d’Harold Lloyd, de Buster Keaton et des frères Stooge.
Alain Dubos
vu ici

Et si le salut venait de Tahiti ?

Le 13 novembre dernier les Tahitiens ont manifesté contre l’implantation d’une mosquée. Croyez-vous que nos média en aient parlé en métropole ? Ben non, rien, ils préfèrent patauger dans la querelle des quenelles qui est, vous l’avez compris, bien plus dangereuse que la montée de l’insécurité, du chomage et de l’islamisme.
La vidéo de cette manifestation est ICI 
Si tu vas à Rome, habille-toi comme un romain. Lorsque j’ai vu cette vidéo, j’ai vu des vêtements colorés, des colliers de fleurs, des chapeaux de paille, des sourires, j’ai entendu des chants, j’ai ressenti leur bonheur. Pas de rictus de haine, pas de poings levés, pas d’affiches vengeresses, pas de robocop, pas de cagoules, pas de gazage, non rien de tout cela. Simplement une manifestation pacifique et un policier tout sourire.
L’ambiance est bon enfant mais il ne faut pas s’y méprendre. Les tahitiens sont très fiers de leur identité, de leur culture et de leur pays et plutôt que de voir ce truc :

Ils préfèrent voir cela :
tahiti
Et vous ? Vous préférez voir quoi ?
Pour ma part, ce serait plutôt short fleuri plutôt que pyjama rayé et les fesses en l’air, la plage plutôt que le bitume, un espadon grillé plutôt qu’un kebbab, des palmes plutôt que des babouches, la liberté plutôt que des barrières aussi physiques que dogmatiques, les chants tahitiens plutôt que l’appel du mueslim à la prière, des cocotiers plutôt que des minarets, l’odeur de coco et de tiaré plutôt que celle du sang des moutons qu’il faut égorger à la moindre fête musulmane.
Pour mon épouse, c’est plutôt paréo que voile, cheveux aux vents plutôt qu’un carcan, et si elle se déchausse ce n’est pas pour entrer dans une mosquée mais pour faire trempette dans le lagon.
Les Tahitiens ont dit NON à une religion totalement opposée à leur art de vivre. Ils ont dit NON à une mosquée, ils se sont exprimés de façon pacifique mais sont déterminés à refouler un système totalitaire. Une mosquée, un peu d’importation, puis une autre mosquée, puis encore d’autres alimentées par de l’importation, charia et interdiction du bikini…Il y a incompatibilité évidente.
Nous recevons en métropole une belle leçon de courage d’un peuple qui tient à ses traditions. Il apparaît encore une fois que l’esprit de la Liberté vient non pas de l’Elysée ou de Vichy mais de Papeete cette fois-ci, auparavant de Londres ou de Koufra. Je salue ce courage.
 Philippe Legrand

vendredi 10 janvier 2014

«Le fantasme du Québec pur»...

Manifestement, la nouvelle année n'a pas produit de changement dans la dynamique de la couverture médiatique des affaires de La Belle Province... Dur retour au travail en fait. Pendant la période des fêtes, on met la pédale douce sur les sujets qu'on taxe de divisif, la radio publique passe en mode festif, les auditeurs sont tout éparpillés, on met le monde sur pause. Personne ne s'en plaindra.
Retour à la grille normale, retour des collaborateurs habituels, on passe au mode full opérationnel, tout le monde est prêt à faire feu. Dans la ligne de tir, toujours les mêmes. Ce n'est pas deux petites semaines de break qui changeront la direction de la mire! Les adversaires demeurent les mêmes.
« Il y a actuellement une fausse neutralité à Radio-Canada... », a déclaré Lise Payette au Franc-Tireur Benoit Dutrizac le 8 janvier. Venant de cette grande dame qui connait très bien les jeux de coulisse de la Grande Tour et du diffuseur public en général, ces paroles sont lourdes de sens. L'ex-ministre péquiste n'a plus rien à perdre, ni à gagner. Elle dit ce qu'elle pense. Ses paroles ont rapidement fait le tour des réseaux sociaux, on a tantôt félicité sa franchise, d'autres ont maudit sa verve quand elle a traité Jean Charest de «Trou de cul». La division ici, comme souvent sur tout en cette province, épousait les inclinaisons politiques habituelles.
Vous ne serez donc pas surpris si je vous dis que j'ai été plutôt d'accord. Charest a surtout carburé au mépris pendant son règne, et ce n'est certainement pas le type d'adversaire politique pour lequel on éprouve du respect. De l'incident entre lui et Elsie Lefebvre jusqu'à sa pathétique tentative de réélection de 2012 sur fond de chaos social fomenté par pur opportunisme électoral, il y a peu à retenir de cet homme et l'Histoire le jugera sévèrement.
Souvenons-nous que des centaines de milliers de Québécois de toutes inclinaisons politiques ont investi la rue comme on ne l'avait vu ici depuis des années pour quelle raison déjà? La hausse des frais de scolarité au départ, mais le ras-le-bol de sa gouvernance ensuite.
«Il y a actuellement une fausse neutralité à Radio-Canada...»
Et pourtant, quand on écoute certains médias (la majorité en fait), on pourrait croire que la province de Québec est à feu et à sang, que la population est en proie à des manifestations quotidiennes de haine, de xénophobie, par une armée de «pure-laine» assoiffée de vengeance contre «les autres», que les familles sont divisées comme jamais peut-être sinon 1995, on nous prédit le chaos à coup d'éditos de chroniqueurs politiques en tout genre (surtout hostiles à la Chaaaaaarte!!!! Bouuuu!). Oh que ça va brasser à partir du 14 janvier, date du début des consultations publiques sur le projet de loi 60.
On connaît le procédé, investir le discours médiatique en brandissant la menace de dérapages associée à ce «faux débat» comme le disait encore Yves Boisvert au micro de Marie-France Bazzo lors de son débat bi-hebdomadaire avec Mathieu Bock-Côté. En nourrissant ainsi systématiquement, et le plus souvent, une fausse-peur pour discréditer le fait même de tenir une discussion sur la laïcité, on tente ainsi de faire dérailler tout le processus. Ajoutons à cela le recours à toutes les voix discordantes possibles au sein du mouvement souverainiste. La réalité c'est que les médias ouvertement hostiles au projet péquiste déterreront jusqu'au dernier souverainiste qui pourrait être instrumentalisé contre la laïcité, ce que répondait justement Bock-Côté à Yves Boisvert lors du même débat.
Pourtant, quand je compare la situation actuelle à celle qui avait cours pendant les quelques 100 jours de troubles de la GGI (ou du Printemps érable), je vois plutôt matière à se réjouir. Charest a mis le Québec sans dessus dessous pour une hausse de 1625$ des droits de scolarité! La méchante Pauline Marois et son ministre Bernard Drainville engagent le Québec dans une réflexion capitale quant à son avenir sociétal, plus encore quant à son adhésion même au multiculturalisme canadien, et le tout se passe plutôt bien. Il y a eu des manifestations de part et d'autre, pas de débordements le moindrement comparables à ce qui s'est produit au printemps 2012.
Les débordements, on les trouve à la même place que d'habitude en fait. Jeudi matin encore par exemple, dans le National Post, toujours en première ligne quand vient le temps d'écumer le mépris.
«It's possible that these developments will be welcomed by ardent separatists. Driving out "les autres" serves their fantasy of a purer Quebec, filled with people speaking the local dialect in the correct accent, with family ties reaching deep into the provincial soil, unsullied by the taint of links to other, alien provinces.»
Il est possible que ces développements soient applaudis par les séparatistes ardents. Faire la Chasse aux «autres» sert leur fantasme d'un Québec plus pur, rempli de gens parlant le dialecte local dans le bon accent, avec des liens familiaux profondément enracinés dans le sol provincial, jamais teinté par la souillure de liens vers d'autres provinces, exotiques.
Ce qui est absolument fascinant c'est qu'on puisse écrire de telles inepties où l'on associe allègrement les souverainistes aux nazifiantes dérives de la «race pure». C'est devenu banal. Ma prétention demeure que cette banalisation du mépris est beaucoup plus dangereuse pour le tissu social de notre province que toute déclinaison d'une Charte de la laïcité que présentera Bernard Drainville.
D'ailleurs, je terminerai ce premier texte de l'année ici en pointant une incohérence à corriger quand on traite de la charte de la laïcité. Trop souvent on parle de la «Charte» comme d'un projet accompli, inaliénable, final. Pourtant, s'il est une chose que même certains détracteurs de la laïcité ont reconnu dans la démarche du ministre Drainville, c'est justement qu'il ait fonctionné par étapes. D'abord le dépôt d'un document comme base de discussion en septembre dernier accompagné de ressources afin de compiler les réactions citoyennes. Déjà cette première étape a permis de réajuster le tir concernant certaines incohérences manifestes au projet de départ: les exemptions pour les élus ou le droit de retrait de certaines institutions.
Reste maintenant les consultations publiques qui débuteront le 14 janvier prochain. Qu'on laisse les parlementaires faire leur travail. Ils entendront les plus de 200 représentations, il y en aura pour tous les goûts. Nous jugerons de l'arbre à ses fruits! Après avoir entendu l'ensemble de ces représentations, le ministre Drainville accouchera du texte final et c'est à ce moment précis qu'on pourra juger de la «Charte de la laïcité». Drainville ne convaincra pas les orthodoxes du multiculturalisme «canadian» mais là n'est pas le but non plus...
vu ici

PLUTÔT QUE DE FAIRE LE PROCÈS DU SIONISME FAITES DONC CELUI DE L’ISLAM QUI MET VÉRITABLEMENT EN PÉRIL LA PAIX DANS LE MONDE


Certaines personnes soucieuses certainement de l’image idyllique de l’islam estiment que mes écrits ne tournent qu’autour de l’islam, qu’ils deviennent obsessionnels et que je devrais traiter d’autres sujets moins redondants ?

J’ai envie de leur dire,

Qui obsède et hante la Tunisie et le monde ?
De quel autre sujet pouvons-nous parler sans qu’il ne soit parasité par l’islam ?
Qui peut nier que les vrais maux de ce monde sont inhérents à l’islam ?
Qui lapide et décapite les apostats ?
Qui détruit les peuples et les cultures ?
Qui a coupé les amazighs de leurs vraies racines ?
Qui est responsable du sous-développement des peuples musulmans ?
Qui est incompatible avec la démocratie ?
Qui empoisonne la vie des tunisiens et de tous les autres ?
Qui sème la haine et la terreur ?
Qui trahit sa patrie au nom de sa religion ?
Qui massacre tous les jours les syriens, les irakiens, les soudanais, les libanais, les libyens, les centrafricains chrétiens ?
Qui est derrières les assassinats politiques en Tunisie et la mort des soldats tunisiens à Jebel Chaâmbi ?
Qui est derrière les attentats du 11 septembre 2011 ?
Qui cause le plus de tourments aux musulmans eux-mêmes ?
Qui a plongé l’Algérie dans la barbarie ?
Qui menace le monde ?
Qui compromet la survie de la Tunisie ?
Qui est source de peurs et de phobie ?
Qui occupe les rubriques des faits divers ?
Qui vient juste d’ensanglanter la Russie, le Liban et l’Irak ?
Qui encore et toujours ?
Qui est facteur d’aliénation mentale ?
Qui réduit les femmes à l’état d’esclaves et pas seulement ?
Qui fait des fillettes un objet sexuel ?
Qui divise les hommes en croyants et mécréants ?
Qui prône le racisme ?
Qui veut être le nouveau maître du monde ?
Qui prétend exterminer les non-croyants ?
Qui cultive le suprématisme ?
Qui ne respecte rien ni personne ?
Qui ne reconnaît pas les libertés humaines, de conscience et du droit à la différence ?
Qui exhorte les siens à la terreur ?
Qui fait de la violence un chemin de félicité ?
Qui occupe les devants de la scène affublé du masque de la mort ?


Chaque minute, chaque heure, chaque jour, qui passent sans que l’islam ne fassent pas parler de lui. Avec lui, c’est une vigilance de chaque instant et une comptabilité morbide en temps réel.

J’aurais aimé ne pas en parler s’il ne présentait pas un péril pour le monde contemporain.

Que l’islam cesse de devenir un sujet d’actualité et se fasse oublier comme les 2 autres religions monothéistes dont il se veut le réajusteur et l’oméga, et il passera ce jour-là à la trappe, au propre comme au figuré.  

jeudi 9 janvier 2014

Charte: les mécontents n'ont qu'à plier bagage, estime Michaud


Les croyants de toute confession qui sont outrés par la charte des valeurs n'ont qu'à plier bagage et trouver refuge ailleurs, estime le militant indépendantiste Yves Michaud.

À quelques jours de la consultation publique sur le projet de loi 60 instituant la charte, le ministre responsable Bernard Drainville a trouvé en M. Michaud un allié indéfectible en faveur de l'interdiction des signes religieux chez les employés de l'État.

«Je suis en faveur de la charte telle qu'elle est, et elle ne va pas très loin d'ailleurs, c'est le simple bon sens», a dit l'ancien délégué général du Québec à Paris, en entrevue plus tôt cette semaine.

À son avis, le ministre Drainville doit maintenir la ligne dure en dépit des pressions. Une société laïque, si elle veut éviter un «cancer», ne peut faire aucun compromis pour accommoder quelque croyance religieuse que ce soit, a-t-il fait valoir.

«Il n'y a pas de compromis possible. Si vous mettez le doigt dans l'engrenage, le corps va y passer», a soutenu M. Michaud.

Même s'il convient qu'il n'y a pas de crise d'accommodements religieux au Québec, M. Michaud n'en pense pas moins que le Québec contemporain ne peut courir le risque de laisser la religion s'immiscer à nouveau, sournoisement, dans la sphère publique.

«On va attendre qu'il y ait une menace avant de le faire? Voyons donc. On va attendre que le cancer soit dans la société avant de faire quelque chose? Il vaut mieux prévenir que guérir. C'est le cancer, oui, parce qu'une société normale, politique, ne peut tolérer aucune forme de compromission avec les religions», a-t-il insisté.

Que des salariés de la fonction publique portant la kippa perdent leur emploi parce qu'ils expriment leur foi en milieu de travail n'émeut pas M. Michaud. Ceux qui refuseront de ranger au placard leurs symboles religieux n'auront qu'à s'installer sous d'autres cieux, dit-il.

«Ils perdront (leur travail) ou ils l'enlèveront (leur kippa), qu'est-ce que vous voulez. Et ils iront dans un pays où c'est toléré. S'ils veulent aller dans un État religieux, qu'ils ne viennent pas dans un État laïque, que voulez-vous que je vous dise.»

Profondément blessé par une motion de blâme adoptée contre lui en 2000 par l'Assemblée nationale pour des propos tenus à l'endroit de la communauté juive, M. Michaud ne craint pas d'être encore une fois taxé d'intolérance envers les minorités.

«La tolérance, il y a des maisons pour cela», a-t-il lâché, citant le dramaturge et homme d'État français Paul Claudel, qui faisait allusion aux maisons closes.

Plus de 270 groupes ou individus ont exprimé leur désir de faire entendre leur point de vue sur la charte en commission parlementaire à compter du mardi 14 janvier. Les débats s'annoncent animés alors que même le mouvement souverainiste est profondément divisé sur l'étendue des restrictions vestimentaires que veut imposer le gouvernement de Pauline Marois. La charte des valeurs propose d'interdire le port de signes religieux non seulement aux employés dotés d'un pouvoir coercitif - policiers, juges, procureurs de la Couronne - mais aussi aux fonctionnaires, enseignants, éducatrices en garderies subventionnées, personnel d'hôpitaux et des municipalités.

Les anciens chefs péquistes Lucien Bouchard, Jacques Parizeau et Bernard Landry ont affiché leurs réserves face au projet du gouvernement, Québec solidaire s'y oppose et Option nationale cherche à rester à l'écart du débat de crainte de froisser les communautés culturelles.

Pour le chef du petit parti indépendantiste fondé par Jean-Martin Aussant, Sol Zanetti, la charte des valeurs ratisse trop large et rend le projet souverainiste moins attrayant.

«Dans les élections partielles, on a constaté auprès de la communauté maghrébine que (la charte) faisait reculer nos appuis chez certaines communautés culturelles, et cela, ce n'est pas bon pour l'indépendance. Ça fait des années que le mouvement souverainiste tend des perches aux communautés culturelles pour les convaincre qu'elles ont leur place dans le Québec souverain et j'ai l'impression qu'une manoeuvre comme ça nous fait reculer», a-t-il dit.

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201401/08/01-4726776-charte-les-mecontents-nont-qua-plier-bagage-estime-michaud.php

Les enfants musulmans kamikazes se font exploser pour Allah



Dieudonné: quand un humoriste bascule


PARCOURS DE DIEUDONNÉ



Dieudonné en 2001, alors que tout était encore calme.

Naguère considéré comme l'un des meilleurs comiques de sa génération, Dieudonné dont le spectacle taxé d'antisémitisme a été interdit dans plusieurs villes de France a basculé il y a dix ans dans un autre monde, où se côtoient négationnistes, assassins et terroristes.

La métamorphose éclate au grand jour à la télévision, en 2003, quand le «showman» conclut par un salut nazi un sketch raté pour lequel il s'était déguisé en juif extrémiste. Ce dérapage provoque une tempête de réactions et de plaintes.

«Sans cette campagne virulente contre lui, Dieudonné ne se serait pas engagé dans ce cycle de contestation», assure Pierre Panet, un proche de l'artiste. «Dieudo ne pouvait pas désarmer. Il fonctionne comme ça: puisque vous m'avez cherché, vous allez me trouver».

«La seule passion qui l'anime, ce n'est pas la haine du juif, c'est l'amour de soi», dit de Dieudonné un homme qui a récemment travaillé avec lui avant de couper les ponts. «Ce qu'il dit encourage l'antisémitisme mais lui ne dit ça que pour exister, c'est le chef d'une secte», assène-t-il.

Ascension vers la controverse
Dieudonné M'bala M'bala, 47 ans, est né dans la région parisienne d'un père camerounais expert-comptable et d'une mère française sociologue.

De son enfance, il se rappelle le racisme. «Ma grand-mère maternelle nous était hostile et a fini par nous accepter», expliquait-il en 2001, ajoutant que ses camarades d'écoles «s'amusaient à l'appeler Bamboula».

Il rencontre au lycée Elie Semoun, un autre humoriste d'origine juive avec lequel il se produit. Dans les années 90, le duo connaît un succès rapide. Ses pairs reconnaissent son talent, depuis Guy Bedos qui le trouve «très doué et très drôle», à Jamel Debbouze qui le qualifie de «meilleur d'entre nous».

Mais une réputation d'homme susceptible et cupide lui vaut des inimitiés.

L'argent a été «une source de fâcheries avec beaucoup de nos amis», a confié Elie Semoun.

Progressivement, son discours se fait politique. Un «déclic» qu'il situe en 1995 après le meurtre d'un Français d'origine comorienne par des militants d'extrême droite. En 1997, il se présente à une élection législative face au Front national et recueille 7,74%. Il veut même se présenter à la présidentielle de 2002 mais renonce finalement faute de parrainage.

Entre-temps, des propos dans la presse choquent: en 2002, il dit des «juifs» qu'ils forment une «secte, une escroquerie», de Ben Laden qu'il «inspire le respect».

Il cultive des amitiés particulières: avec le négationniste Robert Faurisson, le fondateur du Front national Jean-Marie Le Pen, l'ancien chef d'État iranien Ahmadinejad (Téhéran a cofinancé son film, L'antisémite), ou le footballeur Nicolas Anelka qui célèbre un but en effectuant une «quenelle», ce geste devenu le point de ralliement à la communauté Dieudonné.

Il y a aussi tous ses fans anonymes qui remplissent les salles et se jettent sur ses vidéos. 490 000 personnes «aiment» sa page Facebook. Il a gagné 50 000 «like» en une semaine depuis que le ministre de l'Intérieur veut l'interdire. Sa réponse à Manuel Valls sur Youtube a été vue trois millions de fois.

Blanchissement d’argent?
Condamné neuf fois pour ses dérapages verbaux, Dieudonné refuse de payer ses 65 000 euros d'amendes (près de 100 000 dollars) et risque théoriquement la prison.

La justice enquête depuis près d'un an sur des mouvements financiers suspects autour de ses comptes et le soupçonne, via ses proches, de blanchir son argent en l'expédiant au Cameroun.

Il connaît le milieu carcéral: en juillet, à celle de Poissy, il était témoin d'un des premiers mariages homosexuels célébrés en prison, entre un tueur en série et l'auteur d'un quadruple meurtre. L'autre témoin: son ami le terroriste Carlos.




La grande marche des Janette


Un grand jour à ne pas oublier.
Le jour où le Québec s'est officiellement réveillé !
La grande marche des Janette !




mercredi 8 janvier 2014

L’ISLAM EST-IL UN PÉRIL POUR LA FRANCE COMME LE FUT NAGUÈRE LE PÉRIL NAZI ?

      C’est la première dans l’histoire de la V e république qu’un Ministre de l’Intérieur en l’occurrence Manuel Valls se fait fort de rappeler l’incompatibilité de l’islam avec la démocratie et le place au cœur des vrais dangers qui menacent les fondements de la république dans les 10 prochaines années et met l’accent sur les effets secondaires du regroupement familial.
En ce qui me concerne, j’estime que l’on a trop tergiversé et que le mal est fait mais il n’en demeure pas moins que l’on doit le circonscrire à défaut de l’éradiquer définitivement.
Il est plus qu’impérieux de faire du péril musulman un véritable enjeu politique qui fait peser des réels risques sur la pérennité humaine et culturelle de la France.

Il se pose comme étant le défi majeur auquel la République doit faire face d’ores et déjà. Bien plus grave et urgent que l’insécurité et le chômage.
Ses propos n’ont pas manqué bien évidement de provoquer un tollé général au sein de son camp politique acquis certainement à la cause de l’islamisation rampante de la France qui y voit des relents droitistes.
Si défendre la patrie face à l’invasion démographique et idéologique de l’islam c’est être de droite, alors que ce sont les communistes qui ont payé un lourd tribut face à la peste nazie, alors que tous les français et tous les défenseurs des valeurs de la république de toutes origines et confessions le soient aussi.

La patrie n’est ni de droite ni de gauche, c’est le laxisme et l’angélisme de droite comme de gauche qui sont ses ennemis et les alliés de l’islam qui vise à la détruire pour la vider de son identité et de sa substance pour la diluer dans son nouvel ordre mondial oummien.
Salem Benammar  
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