samedi 8 février 2014

La France, terre d'asile des victimes de mutilations sexuelles

Malgré les tentatives pour éradiquer les mutilations génitales féminines (MGF) et leur récente reconnaissance comme forme de persécution et de violation des droits humains par les Nations unies, ces pratiques persistent, s'accrochent, meurtrissent encore. Plus de 125 millions de filles et de femmes en ont été victimes dans le monde, 30 millions d'autres pourraient en faire les frais dans les dix prochaines années, selon un rapport publié par l'Unicef en 2013.

En 2012, le Conseil des droits de l'Homme des Nations unies a pourtant adopté une résolution appelant à l'interdiction de la mutilation génitale féminine (MGF). Le 15 mars 2013, la France se félicitait de l'adoption de conclusions sur la prévention et l'élimination des violences contre les femmes et les filles. Peu à peu, la stigmatisation et l'interdiction des MGF a fait son chemin. Si dans la plupart des pays où ces pratiques sont en vigueur, les femmes sont les premières à les exécuter, elles sont de plus en plus nombreuses à vouloir y mettre un terme. Et pour se protéger, elles ou leurs filles, nombre d'entre elles choisissent l'exil. Selon l'UNHCR, 20 000 femmes originaires de ces pays demandent l'asile à l'Union européenne (UE) chaque année.

La France est la destination privilégiée par celles qui ont été mutilées ou qui risquent de l'être. En 2011, 4 230 femmes, jeunes filles et fillettes - en majorité originaires de Guinée, du Mali et du Congo – y ont demandé l'asile ; environ 670 demandes étaient directement liées aux risques de MGF dans leur pays d'origine. Fatiha Mlati, directrice de l'intégration à France Terre d'asile, insiste pour un accueil ciblé de ces femmes en situation de fragilité. Interview lors du colloque "Excision : les défis de l'abandon".

FRANCE 24 : Il a fallu attendre 2012 pour que la France reconnaisse les MGF comme un motif recevable à la demande d'exil. Pourquoi si tard ? Fatiha Mlati : Il a fallu attendre trente ans, et que le mouvement féministe passe par là, pour que les mutilations sexuelles s'inscrivent dans le champ des persécutions faites aux femmes.

Avant, ces pratiques n'étaient pas condamnées, ni en France, ni au niveau international, au nom du relativisme culturel. Sous ce prisme, et au nom du droit à la différence, l'excision était considérée comme une coutume, donc explicable et acceptable. Mais le combat contre les MGF relève des droits de l'Homme et ils sont universels. Il s'agit de défendre l'idée que le corps de la femme lui appartient et que nul ne peut contrôler son désir ou sa fécondité. Et c'est d'ailleurs pour cela que nous, qui travaillons à défendre le droit à l'intégrité des femmes, plaidons pour la reconnaissance du "genre". Les mutilations sexuelles contribuent-elles à la construction sociale des sexes ?

F. M. : Tout à fait. Il faut bien comprendre que l'excision est un outil de domination patriarcale pour contrôler le corps, le désir, la sexualité des femmes. Les MGF font partie des persécutions liées au genre. Le "genre" est un concept, un outil de protection et de compréhension. C'est une grille de lecture des rapports sociaux, qui permet de combattre le relativisme culturel et de sortir d'une vision uniquement centrée sur le sexe. Cela souligne qu'aucune coutume, tradition ou considération religieuse ne peut justifier ces violences.

La "théorie du genre", telle qu'elle nous a été présentée dans les récentes manifestations et marches pour la vie, est une manipulation des réseaux de droite et d'extrême droite. Ses pourfendeurs se saisissent de débats de société pour défendre une France mythique, repliée sur elle-même et sur ses valeurs. Comme ils s'étaient saisis de la question migratoire, qui a toujours été instrumentalisée politiquement. La France est le pays des droits de l'Homme, le pays choisi pour cela par les demandeurs d'asile, elle doit se battre avec force pour ses valeurs. Quels sont les défis de la France dans la poursuite du combat qu'elle mène depuis des années contre les MGF ?

F. M. : On ne pourra prendre en compte, de manière spécifique et avec qualité, les femmes victimes de MGF que si l'on repose la question de l'ensemble du système d'asile, en crise. Tous ses compteurs sont au rouge. Il faut des procédures justes et transparentes, dans des délais raisonnables, un accompagnement et un hébergement proposés systématiquement. Et recueillir le récit de ces femmes dans des conditions optimales pour aider à leur insertion. Pour les femmes demandeuses d'asile, quand elles obtiennent la protection de la France et qu'elles ont vocation à rester sur le territoire national, il y a des actions à mener en terme d'inclusion sociale. Apprendre la langue, trouver un logement, un travail, mais aussi des éléments de l'ordre de la formation citoyenne. Il faut qu'une aide à la compréhension et à l'appropriation des valeurs républicaines soit mise en œuvre. C'est le meilleur moyen de combattre la reproduction des mutilations génitales féminines parmi les populations immigrées en France.

http://www.news-republic.com/Web/ArticleWeb.aspx?regionid=2&articleid=18727295

Les musulmans, leurs mensonges et leurs théories du complot

Les théories du complot ne manquent pas chez les musulmans. Jamais rien ne va chez eux et jamais ils ne se posent la vraie question de savoir pourquoi. Il est bien plus facile de reporter la faute sur les autres.
Par exemple, en Algérie, depuis 1962, tout ce qui arrive, même les tremblements de terre et les pénuries récurrentes, est directement attribué aux 2 ennemis de ce pays qui ne sont jamais cités nommément mais que tout le monde connait : l’ennemi de l’extérieur (le Français) et l’ennemi de l’intérieur (le Kabyle).
Autre exemple, au Maroc. Depuis le début des années 1960 et jusqu’aux années 1980, les manuels scolaires imposent aux gamins amazighs cette contre-vérité manifeste : "Les Berbères, premiers habitants du Maroc, sont venus du Yémen et de Syrie en passant par l’Éthiopie et l’Égypte". Un mensonge grossier qui transforme les Amazighs en Arabes, en particulier pour mieux les ancrer dans l’islam.
Un dernier exemple, toujours en Afrique du Nord. Les manuels d’Histoire ont nié toute la civilisation antéislamique, faisant de ce pays, comme si l’Histoire de l’Égypte avait commencé avec l’arrivée des troupes arabes. Comme pour les Amazighs, les Coptes ont été dépossédés de leur pays, de leur langue et de leur culture. Ce négationnisme a porté ses fruits : aujourd’hui, si vous dites à un Égyptien qu’il n’est pas Arabe, il est capable de vous trucider. 
Des générations de musulmans ont tété le biberon de la haine des juifs déversée par le Coran et la sunna, leurs dirigeants ont toujours utilisé cette arme nauséabonde du racisme, de la désinformation et du dénigrement, tout en sachant qu’ils inculquent à des générations de leurs concitoyens cette culture du mensonge.
Peu importe de faire d’un mensonge la base de l’enseignement de toute la oumma, c’est l’unique chance de survie de l’islam. Si c’est pour le bien de l’islam, la taquiya est légitime et même honorable.
Le mensonge plait à Allah quand le mensonge est à son service, il est prêt à récompenser ceux qui le pratiquent en leur ouvrant les portes de son paradis-lupanar.
On en arrive ainsi à échafauder n’importe quelles théories : les musulmans ne sont jamais considérés par leurs coreligionnaires comme des terroristes, pas même Yasser Arafat, cheikh Yassine ou ben Laden. Au contraire, ils en font des héros.
Les musulmans ne se rendent pas compte qu’ils se dévaluent eux-mêmes en tenant ce langage : c’est en effet une belle manière de pointer du doigt une autre de leurs faiblesses : ils se laissent facilement influencer et manipuler.
La haine des musulmans envers les juifs est proverbiale. Ce peuple concentre ainsi la plupart des légendes fabriquées par les musulmans. Alors que, très discrètement, les dirigeants musulmans commercent avec Israël(2), ils inculquent à leurs peuples toute une panoplie de mensonges, plus incroyables les uns que les autres.
Une autre théorie : Tsahal fait du trafic d’organes. La presse iranienne (4) (relayée par le site de propagande algérien Djazairess) utilise Israël comme un contre-feu aux problèmes internes iraniens : pendant qu’on parle des "satans sionistes", le peuple oublie sa misère.
Une propagande ignoble elle aussi car s’appuyant sur l’endoctrinement des enfants : les répugnantes vidéos "éducatives" produites par Al Aqsa TV, elles inculquent aux enfants la culture du djihad et du martyr, de la haine, du sang et de la mort.
La méthode palestinienne a donné des résultats inespérés chez ces crédules musulmans, conditionnés par l’antisémitisme de leur dogme. Elle est reprise par les Égyptiens(6) dans une manipulation tout aussi grossière.
Une société basée sur ces "principes" ne peut durer et se maintenir que par la contrainte et par la dictature. Et par la terreur. C’est d’ailleurs le constat qui est fait partout dans le monde musulman, malgré tous les beaux discours lénifiants.
Autant dire que sans l’islam, le monde connaîtrait une paix comme il n’avait jamais connu.
Le résultat de cette culture de la haine et du mensonge est que non seulement les musulmans sont incapables de vivre en paix avec leurs voisins, mais ils ne peuvent pas vivre entre eux sans s’entre-tuer.
 
Aqveyli N-Jerjer

Arabie Saoudite: la mort d'une étudiante met en lumière le poids de la religion

En Arabie Saoudite, la mort d'une jeune étudiante, victime d'un malaise cardiaque à l'université pour filles de Riyad, non secourue à temps, suscite la controverse sur les réseaux sociaux. Les gardiens de l'université sont accusés d'avoir empêché l'ambulance de pénétrer dans l'enceinte de l'université. En Arabie Saoudite, l'application de la loi islamique impose des restrictions aux femmes. Celles-ci ont notamment besoin d'un tuteur pour travailler, voyager, se marier et n'ont pas non plus le droit de conduire.

Avec notre correspondante à Riyad, Clarence Rodriguez

Amna était son nom. Agée à peine de 19 ans, elle était étudiante en sciences médicales à l’université du Roi Saoud, université des filles. Cette jeune saoudienne souffrait de problèmes cardiaques depuis l’âge de 4 ans.

Ce dimanche 2 février, elle ressent une forte douleur au bras gauche. Elle décide alors de se rendre à l’infirmerie et appelle son frère. Les urgences de l’hôpital King Faysal sont alertées. Mais l’ambulance est stoppée à l’entrée. Elle ne parvient pas à pénétrer dans l’enceinte de l’université et pour cause, les ambulanciers sont des hommes.

Au nom de la charia, au nom de la non mixité en Arabie Saoudite, personne à la direction de l’université n’a osé prendre la responsabilité de les faire entrer. Une vie est pourtant en jeu. Mais c’est une jeune femme. Trente minutes plus tard lorsque l’ambulance parvient enfin à entrer, Amna succombe à une crise cardiaque.

L’affaire a fait non seulement beaucoup de bruit dans les réseaux sociaux. Mais elle met aussi en émoi une frange de la société saoudienne dite « progressiste » qui pointe du doigt les responsables de l’université du Roi Saoud qui n’ont pas su faire preuve de bon sens avant tout, craignant sans doute une réaction violente de la police religieuse qui pourrait prendre la décision irréversible de fermer cette université pour filles.

Des étudiantes qui non seulement étudient mais trouvent aussi une fenêtre pour fuir un quotidien souvent jalonné de contraintes.

http://www.rfi.fr/moyen-orient/20140208-arabie-saoudite-polemique-mort-etudiante-poids-religion-universite-roi-saoud

Deux sexes, deux mesures



Témoignage d’une Québécoise qui a fait l’expérience du machisme, version Islam. Puis de la soumission féminine, même version.

Ce qui est le plus difficile dans l’Islam, c’est que les femmes musulmanes, voilées ou non, sont traités pour la plupart comme des inférieures à l’homme. Je peux vous le prouver par ma propre expérience. J’ai travaillé pour des Marocains musulmans, dans une compagnie grossiste détenant une boutique sur Ste-Catherine ouest, pendant 4 ans. Une famille extra-ordinaire. Le patron était professionnel et très gentil.

Par contre, lorsque sa femme lui téléphonait, il lui répondait en l’appelant toujours « Madame ». Déjà là, c’est assez spécial. Il appelait son épouse « Madame » ? Souvent, il lui parlait en français mais seulement s’il n’avait pas à argumenter. Mais tout à coup changeait de ton et lui parlait en Arabe et il semblait la chicaner. Je ne comprend rien à l’Arabe mais bon… le ton en disait long.

Tu en as assez pour vivre

Après 2 ans, j’étais dû pour une augmentation. J’étais payée (en 1998) 8$ de l’heure, comme responsable de l’administration, des publicités, des comptes payables, ainsi que secrétaire de la compagnie. Des vendeurs travaillaient à mes côtés, seulement des hommes. J’ai appris d’un de ces vendeurs qu’il était payé 12$ de l’heure…

Mon patron, au moment de ma rencontre pour ma demande, me dit: « Julie, nous allons faire ton budget… Combien fais-tu par mois? Ton loyer, électricité etc. »

Et moi, j’avais 21 ans, naïve, je le laissais faire, et après toutes dépenses obligatoires, il ne me restait que 40$ par deux semaines. Il entoure avec son crayon le solde restant du budget, d’une façon autoritaire, et me regarde en disant: « Il te reste 40$, tu en as assez pour vivre ».

J’étais bouche bée! J’ai quitté son bureau, j’avais le goût d’éclater, mais j’avais un loyer à payer. Je ne voulais pas me plaindre et qu’il me mette à la porte…

Parlant de porte

J’ai toujours été en forme, sportive. Ouvrir la porte à un homme, c’est ouvrir la porte à un humain, qu’il soit homme, femme, enfant… Je rends service. Oubliez ça avec un musulman! Un employé de la famille de mon patron, j’ai essayé trois matins en ligne de lui tenir la porte, jamais il n’a voulu. La première fois il riait. La deuxième fois, ce fut un peu plus direct: « Non, non Julie passe ». Et la troisième: « Je suis fâché Julie et tu vas arrêter, c’est un ordre ».

Je suis partie et me suis dit « Mon Dieu Seigneur! ». Et il est parti prendre son poste de travail en marmonnant des mots en Arabe.

Est-ce que j’ai des ongles longs

Un matin, puisque je gère tout dans le bureau, jusqu'au papier de toilette, il en manque. Un employé se plaint, criant à partir des toilettes. J’ai deux lignes en attente. Je demande à un des employé d’aller en acheter. Réponse négative. Je pars en courant, le magasin étant juste en face, tombe face à face avec un employé musulman et lui dit: « Peux-tu aller pour moi acheter du papier de toilette? ». Il me regarde, me montre ses mains et fit gigoter ses doigts, et me dit: « Est-ce que j’ai des ongles longs? » J’étais très insultée et je l’ai envoyé promener en lui disant que ce n’est pas parce qu’il est un homme qu’il ne va pas acheter ça! Woohhh minute!! Je vais voir mon patron, je lui dit ce qui s’est passé, il regarde mon collègue et dit « euh, vas-y pour cette fois… » Et mon collègue de soupirer longuement, tête baissée, pour faire ce que le patron demandait.

Mille et une raisons de se voiler

Je n’aime pas quand les musulmanes se défendent du port du voile avec les raisons suivantes et qui démontrent un non sens:

Je ne dérange personne!

Bien sûr, jamais un vêtement n’a dérangé qui que ce soit. Par contre, si moi, pour ma liberté de conscience, j’ai le goût, en tant qu’employée de l’État, de porter mon chapeau de cowboy! Ou mon plus beau suit de jogging doux et confortable… mon patron refusera et m’enverra chez moi me changer! Et tant que je ne serai pas habillée décemment, il ne me laissera pas travailler.

Je suis très compétente et je peux accomplir mes tâches avec mon voile

Jamais avons-nous douté de la compétence des femmes qui portent un voile, c’est une excuse sans accusation, elles sont humaines comme n’importe quelles autres femmes au monde.

Ce n’est pas une obligation religieuse

Ouf! Vous êtes difficiles à suivre! Il y a trop de raisons différentes de le porter pour les musulmanes!

  • pour la pudeur
  • pour la beauté
  • par obligation religieuse
  • pour ma soumission à Allah et un rappel continue à ma mission religieuse.
  • pour ma culture
  • je ne le porte pas

Pourtant elles sont toutes musulmanes? Chiites(20%), Sunnites (80%)? Et les seules musulmanes qui ne portent pas le voile et qui se sont prononcée pour la charte, sont victimes d’intimidation! Et on en entend pas d’autre! C’est clair! Leur vie sera en jeu!

L’Islam est, qu’on le veuille ou non, totalitaire. Les islamistes sont en contrôle de tout musulman. Et ceux qui sont contre l’intégrisme ont peur et savent ce qu’il va arriver. Je ne comprends pas les Québécois qui nous traitent de racistes! Ils ne connaissent rien à l’Islam!

Comment ça se fait que la charte des droits autorise la liberté de religion. Une croyance! A-t-elle défini ce qu’est une religion? Si demain matin j’ai décidé de croire en Goldorak et que je me déguise en robot pour travailler? Pourquoi pas? Pourquoi oui à un voile? Je trouve ça affreux, moi!

Les gens qui disent que la charte enlève des emplois disponibles à ces femmes me rendent furieuse! C’est tout ce qu’il y a de plus faux! Car elles peuvent travailler mais ne doivent pas porter le voile. C’est tout! Elles ont le choix! Et si elles veulent faire passer leur religion ou leur beauté ou leur pudeur avant leur métier, c’est un choix!

La charte n’est qu’un début de combat contre l’extrémiste et ceux qui s’y opposent devraient se poser une seule et unique question: se battre et protester autant pour le port d’un voile, imaginez si on avait attendu! Réfléchissez à la prochaine action que le gouvernement pourrait faire pour contrer l’extrémisme. La protestation, comment sera-t’elle? Nous devrions attendre qu’ils soient plus nombreux?

http://sansvoile.org/2014/02/06/deux-sexes-deux-mesures/

Les chrétiens originaires du Moyen-Orient - La lucidité au service du Québec

Extrait de la présentation du Rassemblement des Chrétiens du Moyen-Orient devant la Commission parlementaire sur la Charte de la laïcité (projet de loi 60). Intervention de Raouf Ayas (président):


Ils sont Québécois, les premiers sont arrivés au Québec en 1880, des Syriens chrétiens fuyant la persécution ou cherchant un avenir meilleur pour leurs enfants. Les plus récents ont quitté l'Égypte, la Syrie et le Liban à partir des années cinquante, de culture française pour la plupart, ils ont élu domicile et ont pris racine au Québec, leurs enfants et petits-enfants se sont si bien intégrés que rien ou presque ne les distingue des Québécois en dehors de leur nom de famille. 

Cette volonté de s'intégrer, de faire partie d'un peuple et d'un pays trouve son explication dans la souffrance multiséculaire que les chrétiens orientaux ont subie dans leurs pays d'origine. Opprimés, persécutés et massacrés à cause de leur foi, ils le furent longtemps; et ce n'est qu'à la fin du dix-neuvième siècle qu'ils purent relever la tête, non pour prendre leur revanche mais pour aider le Moyen-Orient à accéder à la modernité. Ce sont eux qui ont répandu l'usage de l'imprimerie et traduit les ouvrages des grands auteurs occidentaux, ils ont été les premiers à créer des journaux et des périodiques, les arts et en particulier la littérature, la poésie, la musique, le théâtre et le cinéma leur doivent beaucoup. Sans eux l'Égypte, la Syrie, le Liban et même l'Irak auraient pris beaucoup plus de temps à se dégager de l'obscurantisme que la domination ottomane leur avait imposé durant des siècles. 

Ils ont été des catalyseurs de changement, ou, comme l'a dit Jésus dans les Évangiles: le levain dans la pâte. Ils auraient pu faire davantage, ils auraient aimé jouer le rôle d'intermédiaire entre l'Orient et l'Occident, leur connaissance profonde des deux cultures les y disposaient, mais cela ne leur fut pas accordé; l'histoire est pleine d'exemples de ce type d'occasions ou de rendez-vous manqués. Les chrétiens du Moyen-Orient, aux yeux de l'Occident ne faisaient pas le poids, et ils étaient suspects aux yeux des musulmans. Ils furent donc marginalisés avant d'être exclus du champ politique, au moment où l'Égypte, la Syrie et l'Irak se laissaient dominer par des régimes despotiques, supposément laïcs, mais qui ont laissé l'islamisme s'infiltrer et s'imposer avec le temps. 

Le climat politique, l'anticipation des catastrophes à venir et le spectre des persécutions antérieures ont convaincu nombre d'entre à eux à quitter en douce pour des cieux plus accueillants. C'est ainsi que le Québec s'est trouvé l'une de leurs destinations favorites; à cause principalement de la communauté de langue et de foi, mais aussi par une sorte de sympathie, qui pour être inexpliquée n'en est pas moins profonde; car le Québec pour les chrétiens du Moyen-Orient c'est aussi une histoire d'amour. Étrangers dans leurs pays d'origine, ils ont trouvé au Québec plus qu'une terre d'accueil: une nouvelle patrie où ils ne se sentent plus minoritaires, où ils ne sont ni discriminés ni exclus, où leurs descendants pourront vivre dans la paix. 

Questions et inquiétudes

Les chrétiens du Moyen-Orient qui vivent au Québec ont quelque droit de s'étonner et même de ne pas comprendre. Historiquement le Québec a accueilli des juifs fuyant le fascisme en Europe, mais il n'a pas accueilli des fascistes. Des Européens de l'Est se sont également réfugiés au Québec, mais pas leurs tortionnaires communistes. Les boat people, vietnamiens et cambodgiens y ont trouvé refuge, mais pas les communistes ni les khmers rouges. Les Rwandais rescapés du génocide y ont été reçus, mais pas leurs assassins. Alors, comment expliquer que le Québec accueille des intégristes musulmans, sans tenir compte des horreurs dont ils se sont rendus responsables, non seulement à l'égard des chrétiens mais envers l'humanité entière? D'où vient cet aveuglement qui frappe le Québec face à son pire ennemi? 

Mais ils ne sont pas les seuls à se poser de telles questions, les Algériens et les Amazighs qui ont fui l'islamisme se montrent aussi perplexes. Il y a à peine une semaine Fatima Houda-Pépin a déclaré avoir été choquée, à son arrivée au Québec, de constater que les réseaux islamistes y sont bien implantés et bien actifs, grâce, entre autres, au financement qu'ils reçoivent de l'étranger et à la politique de l'autruche menée par les différents paliers de gouvernement. Pour les chrétiens du Moyen-Orient l'avenir est source d'incertitudes et d'angoisse, le Québec pacifique et majoritairement chrétien le restera-t-il? Sont-ils condamnés à revivre d'autres siècles de persécutions et de violence à cause de l'islam? 


Face à des autorités étranglées par la rectitude politique, et ligotées par des jugements de cour qui autorisent le fanatisme sous couvert de religion, les chrétiens du Moyen-Orient se sont donné la mission délicate, d'attirer les regards des responsables politiques sur les dangers qui guettent la société québécoise du fait de l'islamisme. Si le bon sens était de mise, on ferait plus que les écouter d'une oreille distraite, on solliciterait régulièrement leur avis et on en tiendrait compte. Mais il en va du Québec comme de toutes les sociétés occidentales, la vanité et l'insouciance des élites, leur ignorance et leur manque de vision, leur croyance aveugle dans la solidité de la démocratie, leur attachement aux dogmes du multiculturalisme, leur refus d'admettre l'existence du danger, pèsent plus lourd que la dure réalité, celle d'un islam agressif et intolérant qui utilise les instruments de la démocratie pour la détruire. 

Comment expliquer à des gens qui se bouchent les yeux et les oreilles que les islamistes sont passés maîtres dans l'art de la dissimulation et du mensonge? Qu'ils ne cherchent aucunement à faire partie de la société québécoise, mais à la miner de l'intérieur et à la diviser dans l'objectif de l'islamiser? Comment leur faire prendre conscience que l'intégrisme et le terrorisme islamiques ne constituent pas des entités séparées, mais qu'ils s'inscrivent dans un continuum et partagent le même objectif. Comment les convaincre de faire le lien entre les crimes des islamistes au Moyen-Orient et leurs menées subversives au Québec? Comment leur faire admettre que les mêmes causes finiront par produire les mêmes effets? 

Mission en apparence impossible tant le climat général est en faveur de concessions unilatérales et de gestes d'apaisement de la part de la société d'accueil! 

Le mémoire

Dans le contexte du débat qui a lieu sur la Charte des Valeurs, le Rassemblement des Chrétiens du Moyen-Orient (le RCMO) a présenté son mémoire à la commission parlementaire sur le projet de loi 60. Au-delà de sa position concernant le port des signes religieux chez les employés de l'État, le mémoire adressé à l'Assemblée Nationale braque les projecteurs sur la source des problèmes, c'est à dire le processus d'islamisation de la société québécoise. Mais avant d'entrer dans le vif du sujet le RCMO a tenu à rappeler l'origine chrétienne des valeurs (égalité, fraternité, universalité, solidarité, laïcité) sur lesquelles notre société est fondée, rappel éminemment important, dans la mesure où la conception islamique de la société s'y oppose:
Il fut un temps où nous reconnaissions aussi que l’amour réduisait les différences et unissait dans la dignité et la générosité. Ces concepts humains et surtout chrétiens demeurent valables pour l’humanité entière jusqu’à nos jours, cependant, certaines anomalies de parcours ou abus nous incitent à les écrire dans un jargon juridique afin de les adapter à une société sécularisée.  
" ...Au sujet de la séparation des religions et de l’État le principe est débattu depuis les philosophes grecs, puis il y a 2000 ans avec la déclaration de Jésus-Christ: ‘rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu.’ "

Et plus loin dans le texte:
Le christianisme comporte en son sein une mission civilisatrice et pour de nombreuses personnes cela va de soi...
Après avoir souligné la difficulté d'assurer sur le plan pratique une laïcité pleine et entière dans l'espace public et rappelé l'absence de consensus sur le sujet, le mémoire expose la position du RCMO:
Le Rassemblement des chrétiens du Moyen-Orient (RCMO) reconnait l’égalité homme-femme comme naturelle, la primauté du français au Québec comme nécessaire, la séparation des religions et de l’État comme un fait accompli de longue date. L’encadrement des accommodements religieux est logique et bienvenu. La dispensation et la réception des services de l’État devraient se faire à visage découvert, cela va de soi. 
Pour le RCMO la laïcité de l'État québécois est une réalité depuis plus de cent ans. Plus que le texte même du projet de loi 60, l'intention du législateur soulève des questions: jusqu'où l'État est-il prêt à aller pour assurer une laïcité pleine et entière dans l'espace public québécois? Ira-t-il jusqu'à obliger les individus à agir contrairement à ce que leur dicte leur conscience? Le caractère chrétien du patrimoine architectural et toponymique du Québec devra-t-il disparaître? Les dérives potentielles du laïcisme éveillent la méfiance des chrétiens du Moyen-Orient, elles ressuscitent en eux des souvenirs douloureux et des craintes qu'ils croyaient à jamais dissipées. Le laïcisme ferait-il le lit de l'islam, sachant qu'il lui est de loin plus facile et moins risqué d'attaquer le christianisme que d'affronter les intégristes musulmans? Cette dernière question le RCMO ne l'a pas posée ouvertement mais elle n'en est pas moins présente dans ses interrogations:
" L’État est-il finalement mandaté pour nous servir ou bien l’appareil de l’État est-il devenu si puissant que nous sommes contraints d’accepter ses diktats. S’agit-il d’un règlement de compte avec la religion? "
Et comme pour montrer que les laïcistes font fausse route quand ils s'attaquent au christianisme, le RCMO se montre circonspect face à la charte des valeurs, et renvoie l'État à ses obligations à savoir, protéger les mineures, les femmes et les victimes potentielles à l'intérieur même des communautés musulmanes, et affirmer la dignité de la femme dans l'espace public:
" Nous sommes responsables des crimes d’honneur qui surviennent dans notre société. Quant aux signes ostentatoires nous pensons que le niqab et la burqa ne conviennent pas aux femmes du Canada et qu’ils doivent être proscrits." 
" …il n’est pas acceptable qu’on fasse du foulard une obligation sociale ni religieuse. Il ne faudrait pas qu’une femme - quel que soit son âge - soit forcée à porter le foulard puisque c’est du respect de la liberté d’autrui qu’on parle ici. "
Plus loin dans ses recommandations le mémoire du RCMO parle:
" ...d'interdire le foulard islamique aux mineures dans l'espace public (...), de signaler les abus parentaux à la direction de la protection de la jeunesse (DPJ) plutôt que de les tabletter. D'informer le public des plaintes et des anomalies dans nos écoles, nos prisons afin de sensibiliser la population. "
Autrement dit de ne pas désinformer le public en camouflant les problèmes. Et pour ce qui est de la charia qui fait de la femme un être humain inférieur:
" ...de refuser le pluralisme juridique, l'État étant obligé de protéger les femmes contre la violation de leurs droits au nom d'une religion (l'islam). Toute application d'un code étranger (islamique) de la famille est inacceptable, car le droit à la différence ne doit pas aboutir à une différence des droits. "
L'État doit écarter le relativisme culturel et ne pas se laisser intimider par les islamistes et leurs idiots utiles, car il a l'obligation de défendre et de protéger les plus faibles et les plus vulnérables, c'est à dire les fillettes, les adolescentes et les femmes musulmanes contre les abus de toutes sortes (voile, excision, mariage forcé, polygamie, violence familiale et conjugale). Ce faisant il les affranchira, du moins en partie, de la tyrannie islamiste et du contrôle de leur communauté.


Aux yeux du RCMO cet objectif est de loin plus important que l'élimination de tout signe religieux ostentatoire chez les employés de l'État et pour cause, cette disposition de la charte qui confine la laïcité aux limites étroites des institutions étatiques, donne au gouvernement l'impression d'avoir mis fin à l'intrusion de la religion dans l'espace public, elle le dispense par le fait même de ses obligations envers les citoyens victimes d'abus découlant de pratiques culturelles ou religieuses.

Mais le RCMO ne se limite pas à rappeler à l'État ses devoirs envers les citoyens. La protection de la société est aussi importante. L'islamisme menace la société québécoise dans son ensemble, l'islamisation est en marche et elle ne lésine pas sur les moyens:
"...le bruit court que beaucoup de familles voilent leurs femmes à cause d’un revenu pécuniaire. Si cela s’avérait exact il serait primordial de vérifier la source de ce financement et le but non avoué de propager une tradition soi-disant religieuse dans un but caché de ghettoïser un groupe de citoyens avec l’intention future de s’en servir à des fins politiques. La transparence profite à tous et le secret cache toujours des irrégularités nocives. Accepterons-nous que des motifs politiques occultes fleurissent dans notre société et que dans un avenir proche nous nous retrouvions à subir des bombes et des attentats? "
La violence islamique n'est que la pointe de l'iceberg de l'islamisation, elle est également son aboutissement logique et sa consécration ultime. Attendre que des actes violents soient commis pour réagir est irresponsable, il faut agir à la source du mal. L'argent joue un rôle important dans l'islamisation, plusieurs familles voilent leurs femmes pour recevoir de l'argent, les dizaines de mosquées qui sont sorties de terre dans la grande région de Montréal ne sont pas financées par les fidèles, l'argent vient de loin, et il est sans doute utile d'enquêter pour savoir qui finance les mosquées et qui paye les salaires des imams qui fanatisent les musulmans. La «liberté religieuse» ne constitue pas une excuse au laisser-faire, les catastrophes du passé sont là pour nous le rappeler:
Des tours jumelles à New York en septembre 2001 à l’explosion du marathon de Boston en avril 2013 les fondamentalistes islamistes qui se sont retournés contre notre société nous ont fait du mal. Allons-nous permettre qu’ils soient en plus subventionnés sous nos yeux? L’État a le devoir de répondre à ces questions maintenant, pas après-coup, car dans ces conditions le port du foulard islamique n’est pas acceptable
Autrement dit l'État doit se sortir la tête du sable et cesser de distinguer le terrorisme de l'intégrisme qui le nourrit. S'il n'y avait pas d'intégrisme, le terrorisme n'existerait pas, l'un ne va pas sans l'autre, et il est illusoire de lutter efficacement contre le second si on laisse le premier se développer en toute liberté. Dans ce contexte le voile est inacceptable du fait qu'il est imposé par les intégristes et qu'il leur sert d'étendard et de démonstration de force. 


Le RCMO reconnaît le droit à la différence, il est l'expression de la liberté individuelle. Certains groupes d'immigrants ne jouissaient pas d'un tel droit dans leurs pays d'origine, mais au Québec ils peuvent s'en prévaloir, cependant:
Les québécois nés ailleurs doivent faire la distinction entre les droits politiques dont ils jouissent et les droits historiques qui appartiennent aux québécois de souche...
Cette affirmation constitue une hérésie dans certains milieux pour qui les Québécois de souche sont les seuls à ne pas détenir le droit de conserver et encore moins de modeler leur pays et leur société à leur image. L'ouverture à l'autre, en tant qu'obligation morale à la charge des seuls Québécois, devient à cette occasion synonyme d'abstraction ou même d'effacement de soi. Les droits historiques comprennent les droits culturels et religieux, soit la visibilité du christianisme dans l'espace public, la protection du patrimoine et sa transmission aux générations futures.

Les islamistes, aidés en cela par les multiculturalistes et les adeptes de la haine de soi, se permettent de traiter les québécois «d'immigrants». Entendre par là qu'ils ne se distinguent pas des autres immigrants, et qu'ils ne détiennent aucun droit historique. Mais les islamistes ne disent pas tout, ce qu'ils taisent au public mais qu'ils prêchent dans les mosquées est révélateur: le Québec, comme tout pays non-musulman fait partie de dar el harb (le lieu de la guerre ou du jihad offensif), du fait qu'il est désigné par Allah comme un lieu d'incroyance (kufr). Les incroyants (les kouffars) sont pires que les bêtes, les musulmans doivent les éviter et surtout ne pas entretenir avec eux de relations, à moins de les convertir à l'islam. Allah a promis aux musulmans de leur donner en héritage la terre des incroyants, en attendant que se réalise la promesse, les musulmans doivent limiter au stricte nécessaire leurs rapports avec les Québécois.

En conclusion

Les chrétiens originaires du Moyen-Orient ont de bonnes raisons de douter de la volonté du gouvernement de s'adresser aux vrais problèmes, en cela ils ne sont pas plus enthousiastes que les Pinault-Caron, Ferid Chikhi et Fatima Houda-Pépin face à la charte des valeurs. Pour eux le projet de loi 60 n'est rien d'autre qu'un outil législatif qui permet de masquer les symptômes sans s'attaquer à la maladie. L'État québécois possède déjà les moyens de lutter contre l'intégrisme mais il craint de les utiliser, sans doute de peur d'être accusé de racisme et d'islamophobie. Lutter contre l'intégrisme islamique c'est sortir de sa zone de confort et courir le risque de commettre des erreurs, cela prend du courage et beaucoup de conviction; et c'est là où le bât blesse car nos politiciens, à l'exception de quelques-uns comme Fatima Houda Pépin, en sont malheureusement dépourvus.

Le projet de loi 60 aura eu au moins le mérite de lancer le débat et de soulever le couvercle sur des réalités qui dérangent. Il a contraint certaines personnes pour ne pas dire certains partis politiques à ôter le masque. Il a fourni l'occasion pour d'autres à manifester leur attachement et leur loyauté au Québec. Il a surtout permis à la population du Québec d'exprimer ses appréhensions face aux dangers de l'islamisme; désormais les politiciens, les journalistes et les bien-pensants ne pourront plus faire mine d'ignorer les sentiments des Québécois sur le sujet.

Et je termine par cette phrase tirée du mémoire du Rassemblement des Chrétiens du Moyen-Orient, elle n'est pas éloignée de la conclusion de Claude Pinault, puisqu'elle exprime ce qui devrait en premier lieu préoccuper nos décideurs politiques:

L’avenir du Québec est précieux pour notre devenir et celui de nos enfants!








Mémoire des Juristes pour la laïcité et la neutralité religieuse de l'État

             
Pierre A Renaud 8 février 06:23
Ceci est un autre gros coup qui coupe l'herbe sous le pied du Barreau, dont le mémoire n'appuyais pas le projet de Charte.

Mémoire des Juristes pour la laïcité et la neutralité religieuse de l'État - Projet de loi 60
Publiée le 7 févr. 2014

Présentation du mémoire Mémoire des Juristes pour la laïcité et la neutralité religieuse de l'État, aux audiences publiques de la Commission parlementaire sur le projet de charte des valeurs du ministre Bernard Drainville

vendredi 7 février 2014

Les fondamentalistes ont imposé le voile dans les pays musulmans

LEXIQUE

Hidjab : Porté en majorité par les musulmanes, le hidjab recouvre uniquement la tête, laissant le visage apparent. Il ne couvre pas le corps.
Niqab : Le niqab est une voile couvrant le visage à l’exception des yeux. Il est principalement porté au Moyen-Orient et en Asie du Sud-Est.
Tchador : Le tchador est un vêtement traditionnellement porté en Iran et dans quelques pays d’Asie centrale. Le visage n’est pas couvert, mais la pièce de tissu couvre tout le corps.
Burqa : Voile intégral porté en Afghanistan, il couvre le corps ainsi que le visage. 

Le hidjab, simple voile recouvrant la tête, est le plus accepté dans le monde musulman selon l'enquête du Pew Center.

Pour maintenir la suprématie masculine, les fondamentalistes ont réussi à remettre le voile au cœur des sociétés musulmanes, explique le chercheur Mansoor Moaddel, qui a interrogé des habitants de sept pays musulmans pour savoir quelle tenue doivent porter les femmes. Cette enquête a suscité la polémique outre-Atlantique.

Burqa ou niqab ? Cheveux au vent ou hidjab ? Quelle tenue est la plus appropriée pour les femmes musulmanes ? Des chercheurs de l’université du Michigan ont voulu connaître l’avis des musulmans. Une étude a été conduite auprès de 20 000 personnes, dans sept pays à majorité musulmane (Tunisie, Iraq, Liban, Pakistan, Arabie Saoudite, Turquie) et, partout, une majorité estime le hidjab nécessaire. Publiée en décembre dernier par le Pew Research Center, cette large enquête a suscité de nombreuses controverses aux États-Unis, en Europe et au Moyen-Orient. Pour mettre fin à cette polémique, le centre de recherches a publié une interview de Mansoor Moaddel, directeur de l'enquête, pour clarifier les raisons d'un tel sondage.

« L'étude vise à expliquer les variations du fondamentalisme religieux dans les pays concernés, et déterminer l’étendue de la pénétration des valeurs occidentales », précise-t-il. « Dans les années 1920, l'avènement d'un État laïque moderne en Egypte, en Iran et en Turquie a créé un contexte qui a permis aux femmes de s'engager dans des mouvements pour leurs droits. Mais pour maintenir la suprématie masculine, les fondamentalistes musulmans ont attaqué le mouvement des femmes sur la question qu'ils pensaient la plus fragile – la liberté de s'habiller comme elles l'entendent », détaille le chercheur. Et depuis, la question de l'apparence et du voile est redevenue centrale.

Le hidjab largement plébiscité

Pour construire cette enquête, chaque volontaire s’est vu confier six cartes, pour six manières de porter le voile : hidjab, burqa, niqab, tchador, cheveux légèrement couverts et tête dénudée. Les résultats sont intéressants car ils sont révélateurs d’une différence de perception et de tradition entre divers pays, qui ont pourtant en commun une même religion.

La majorité des interrogés souhaite que les femmes se couvrent la tête, mais pas nécessairement le visage. Le hijab est souvent considèré comme le vêtement le plus approprié.  Il a été le plus cité en Tunisie (57% des votants), en Egypte (52%) , en Turquie (46%) et en Iraq (44 %). À l’inverse, le Pakistan se montre plus radical. La majorité (32%) préfère que les femmes portent le niqab, tandis qu’ils sont 31% à voter pour le tchador, et 24% pour le hijab. L’Arabie Saoudite opte également en grande partie pour le niqab, mais le royaume wahhabite est celui qui a le plus plebiscité la burqa (11%). « Les réponses des Saoudiens sont intéressantes, car d'un côté, ils sont nombreux à dire que les femmes doivent choisir leurs tenues, de l'autre ils sont plus conservateurs en termes de vêtement », souligne Mansoor Moaddel.

Les femmes sans voile au Liban

Dans plusieurs pays, toutefois, il est communément accepté pour une femme d’avoir la tête découverte. Au Liban surtout. Le pays du Cèdre est le seul des sept où le pourcentage, hommes et femmes confondus, des antivoiles est majoritaire. Un constat logique dans un pays multi-religieux où les chrétiens représentent plus de 30 % de la population. En Turquie, si le hidjab arrive encore largement en tête des sondés, ils sont près de 32 % à apprécier les cheveux découverts. Enfin, la Tunisie est le troisième pays à voter en majorité contre le voile, tandis que dans le reste des pays, le pourcentage ne dépasse jamais les 5 %. Une tendance qui reflète la volonté d’un pays qui aspire à l’égalité entre hommes et femmes.

Si globalement, les musulmans font preuve de conservatisme dans le domaine vestimentaire, beaucoup ont tenu à faire savoir que seules les femmes doivent avoir le choix de s’habiller. C’est notamment le cas en Tunisie où ils sont 56 % à le réclamer, en Turquie (52 %) et au Liban (49 %), pays relativement libéraux. Plus étonnant pourtant, en Arabie Saoudite où le code est le plus restrictif, ce chiffre atteint les 47 %. Bien loin devant l’Égypte (14 %), le plus mauvais élève de la classe.


La Charte de la laïcité et le jeu sournois des médias dominants et multiculturalistes

Djemila Benhabib


Ce texte est cosigné par Gilles Toupin.

S'il y a un sujet qui a retenu l'attention médiatique pour les bonnes ou les mauvaises raisons depuis ces quatre derniers mois, c'est bien celui de la Charte de la laïcité du gouvernement Marois. Le débat a donné même l'impression par moment, en raison d'une couverture médiatique souvent biaisée, que cette «affaire» était devenue non pas le grand débat sociétal de l'heure, mais une source d'inquiétude terrible qui pouvait nous entraîner dans le meilleur des cas dans une dérive autoritaire digne de la Russie de Poutine, comme l'a d'ailleurs déclaré le philosophe Charles Taylor, et dans le pire des cas nous faire carrément revivre la machination démente du totalitarisme hitlérien, comme l'a suggéré le député libéral Jean-Marc Fournier en évoquant la fameuse «Nuit de Cristal» et en rappelant du même coup le rituel macabre contre les juifs perpétré par les Chemises brunes les 9 et 10 novembre 1938.

Ces insinuations ne sont pourtant pas celles de deux bouffons. Charles Taylor et Jean-Marc Fournier jouissent l'un et l'autre d'un statut de premier plan dans le débat public et d'une réelle proximité avec les médias qui auraient dû les forcer à tout le moins à un peu plus de décence et d'élévation intellectuelle. S'ajoutent à cela d'autres allusions plus au moins cryptées à l'effet que le Parti québécois aurait basculé du côté de l'extrême droite à l'image du Front national en France, ou qu'il aurait puisé son inspiration première du parti du Führer, le Parti national-socialiste des travailleurs allemands.

Lorsque le loup se transforme en mouton

Même le tandem Adil Charkaoui-Salam Elmenyawi a trouvé grâce aux yeux de quelques faiseurs d'opinion qui leur ont taillé une place de choix dans nos bulletins de nouvelles. À croire qu'il suffit de se réincarner dans le Collectif québécois contre «l'islamophobie» et de crier au loup à tous vents en dénonçant au dépend des faits le racisme, la xénophobie et les actes de violences à l'égard des musulmans pour passer l'éponge sur des années et des années de militance islamiste. Elmenyawi n'est pas n'importe qui. Ses idées sont connues et largement répandues dans les milieux islamistes et même au-delà. Il a répété à maintes reprises que «le Coran est à prendre à la lettre, que religion et politique doivent demeurer liées et que la guerre sainte (le jihad) devient légitime si l'islam est attaqué» (Sophie Brouillet, Croire au Coran, La Presse, 16 juin 2003). Bref, rien de vraiment très rassurant, d'autant plus qu'on le retrouve à la tête du Conseil musulman de Montréal, organisation qui fédère comme l'indique son site Internet plus de 40 institutions islamiques à Montréal.

Parmi ses quelques autres faits d'armes importants, signalons ses insistantes tentatives pour implanter au Québec les tribunaux islamiques au milieu des années 1990, et ce bien avant que la proposition ne fasse rage en Ontario en 2004. D'ailleurs, c'est à Montréal que le premier tribunal islamique du genre a vu le jour au Canada! Le concept avait été calqué sur le modèle anglais du Conseil de la charia (Britain's Islamic Shariah Council) mis sur pied en 1992 et qui a pignon sur rue depuis ce temps-là. Le ministère de la Justice du Québec s'était d'ailleurs inquiété de l'existence des tribunaux religieux et avait demandé une étude sur ce sujet au ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles dirigé par Bernard Landry. Mais en 2013, Elmenyawi, se sentant soudainement investi d'une mission, a changé son fusil d'épaule et s'est entièrement consacré à la défense des femmes voilées. Disons que le matraquage de la communication a ceci de particulier: transformer le mouton en loup et le loup en mouton! De l'application de la charia qui entérine, entre autres, la répudiation, la polygamie, l'inégalité successorale et la violence conjugale, Elmenyawi devient soudainement comme par magie le champion de l'«antiracisme» et le «sauveur» des «femmes voilées», alors qu'il était pourtant prêt à les jeter dans la gueule du loup en les contraignant à des normes islamiques discriminatoires voilà une quinzaine d'années. Comment se fait-il qu'il puisse trouver dans cette nouvelle posture «antichartriste» des mains tendues et des oreilles attentives et être crédités d'attachement à la démocratie?

Deux visions irréconciliables: une laïcité de séparation et une «laïcité» de reconnaissance

La Charte dans le viseur, de nombreux interlocuteurs se sont succédé pour nous mettre en garde contre une accélération subite de l'histoire. Ainsi, selon eux, le Québec, sous un gouvernement du Parti québécois dirigé pour la première fois par une femme, cesserait soudainement d'être une démocratie. Ce n'est pas une simple césure qu'on nous annonce ici mais un incroyable séisme, une sorte d'hécatombe politique! Rien de moins! Comme quoi le ridicule ne tue pas.

En raison de quoi nous lance-t-on ces scénarios catastrophiques? En raison de la proposition du projet de loi 60 qui vise à interdire le port des signes religieux ostentatoires pour les fonctionnaires de l'État durant leurs heures de travail. Interdiction que plusieurs pays européens - notamment, l'Allemagne dans la majorité des Länder, tout comme la Suisse et la Belgique ainsi que la France à l'échelle de son territoire national - imposent aux enseignants des écoles publiques. Nous pouvons être d'accord ou pas avec cette conception de la neutralité de l'État incarnée par ses représentants, la question n'est pas là. Mais encore faut-il appuyer son point de vue sur un argumentaire rigoureux qui appelle à la raison. Auquel cas, il faut pousser un peu plus loin l'exercice et laisser les avis contradictoires s'exprimer d'une façon équitable.

Force nous est de constater que nous sommes face à deux visions irréconciliables de la laïcité: une laïcité de séparation des religions et de l'État et une «laïcité» de reconnaissance des religions par l'État («laïcité ouverte»), ce qui n'a rien à voir à proprement parler avec la laïcité. Car cette dernière, rappelons-le, depuis la Révolution française, impose à l'État une indifférence vis-à-vis des religions, c'est-à-dire une stricte neutralité, une non-reconnaissance des religions dans la sphère publique. Puisant ses fondements philosophiques dans le siècle des Lumières, la laïcité tend à élever l'individu à l'autonomie de jugement à travers l'éducation et la culture et vise à une stricte séparation entre les religions et l'État ainsi qu'entre la sphère publique et la sphère privée. En ce sens que la sphère publique ne peut être considérée comme le prolongement naturel de la sphère privée, compte tenu du fait que la sphère publique implique ce qui est commun à toutes et à tous dans la cité. Or, la religion n'est pas commune à toutes et à tous.

Ainsi, le terme de «laïcité ouverte» qui assigne systématiquement des individus à un groupe communautaire de référence dont ils ne peuvent que difficilement s'affranchir n'est qu'une supercherie conceptuelle qui contribue à entretenir la confusion sur ce qu'est véritablement la laïcité. L'objectif ultime de cette supercherie étant le retour des religions dans les affaires de l'État pour encadrer la société. Dans cette perspective, on pousse ainsi à une reconnaissance des religions comme identités premières dans l'ordre du droit, jetant les individus dans des logiques communautaristes. Mesure-t-on les conséquences politiques d'une telle démarche sur les droits des femmes par exemple, sur le respect de la diversité sexuelle ou encore sur le droit au blasphème ou à la liberté d'expression et de création?

Malheureusement, tout au long des derniers mois, les polémiques les plus loufoques se sont érigées en de formidables tactiques d'évitement pour éclipser du débat public les véritables enjeux qui nous auraient certainement permis de mesurer à quel point la laïcité dans le monde est porteuse d'espérance, garante de la cohésion et de la paix sociales alors que les communautarismes confessionnels, promus par la dite «laïcité ouverte», nourrissent et entretiennent les pires confrontations, dégradent le climat social et contrarient l'émancipation humaine.

Le religieux dans le monde: source de confrontation et de reculs des droits des femmes et des homosexuels

Ce qui s'est joué en 2013 fournit malheureusement un matériau extraordinairement abondant pour étayer notre réflexion. Que de crimes commis au nom de la foi et des dogmes religieux! Le rêve d'individus appartenant à des communautés ethno-religieuses différentes entretenant des relations d'amitiés vole bien vite en éclat dès que les intérêts se distordent au gré des aléas politiques, économiques et sociaux. Le Mali, divisé en deux depuis des mois, était en passe de devenir une république islamique. Un an auparavant, le débat sur le Code de la famille avait pris fin abruptement avec l'adoption d'un nouveau code qui consacrait l'inégalité en matière d'héritage et stipulait que «la femme doit obéissance à son mari» et que «l'homme est considéré comme l'unique chef de famille». La même terreur islamiste s'est répandue jusqu'en République centrafricaine porteuse des mêmes craintes. La Lybie, menacée de «somalisation», cherchant vainement l'unification de la nation, a voté de son côté la stricte application de la charia.

Déjà, dès la chute de Kadhafi en 2011, le Conseil national de transition (CNT) s'empressait de rétablir la polygamie et la répudiation et annonçait la création de banques islamiques. Falloujah, la cité considérée comme un centre intellectuel important en Irak et tombée entre les mains d'Al-Qaïda, est désormais appelée « État islamiste » alors que le gouvernement du président Al-Maliki a glissé dans le giron iranien. Le retour des Talibans est également à l'ordre du jour en Afghanistan alors que toute la région de l'Asie centrale est en proie à une radicalisation sans précédent. La Syrie, où la guerre civile fait rage depuis mars 2011, a été le terrain d'une confrontation internationale sur fond de drapeau salafiste qui a accueilli de jeunes recrues européennes et nord-américaines ainsi que des femmes venues offrir « bénévolement » leurs services sexuels aux djihadistes! En Syrie comme en Algérie, avec l'attentat d'Ain-Amenas, des Canadiens se sont retrouvés aux premières loges des affrontements. D'après une source de sécurité belge, on compte en Syrie 5000 djihadistes en provenance des pays de l'espace Schengen. Richard B. Fadden, ancien patron du Service canadien du renseignement de sécurité déclarait en 2009 que «le terrorisme demeure la plus importante menace qui pèse sur nous. Elle ne relève pas de la fiction. Le terrorisme associé à l'extrémisme religieux et politique est présent au Canada.»

Le religieux résonne partout, y compris au cœur du Vieux-Continent où, là encore, le projet de loi du chef du gouvernement espagnol pour interdire l'avortement constitue une attaque frontale aux droits des femmes. Ces mêmes élans trouvent échos au Parlement canadien et nous rappellent les tentatives infructueuses de quelques députés conservateurs de donner au fœtus un statut juridique légal. Imagine-t-on un seul instant les répercussions à l'échelle européenne d'une telle mesure qui ferait en sorte que l'Espagne rejoigne la Pologne et l'Irlande qui sanctionnent déjà sévèrement l'avortement? Faut-il voir là l'œuvre de l'Opus dei, branche invisible du Vatican mise en place sous le régime de Franco et qui s'était donné pour mission d'injecter du religieux dans les politiques publiques avec la maxime «Cujus regio, ejusreligio» (tel gouvernement dans un État, telle religion dans cet État) ? Déjà en 2005, lors de l'adoption du mariage civil pour les couples homosexuels, le Vatican avait été virulent en affirmant par le biais de l'un de ses représentants : «Ce qu'on est en train d'accomplir en Espagne, et qui plus est avec une majorité assez restreinte, c'est la destruction de la famille, pierre par pierre.» Après une intense campagne de communication (encore une), le pape François, désigné comme «pape des pauvres», a été promu «homme de l'année» par le magazine Time qui avait aussi jeté son dévolu sur l'ayatollah Khomeini en 1979! Mais au-delà des mots, les milliers d'actes pédophiles commis par des gens d'église demeurent à l'abri des poursuites juridiques. Et toujours rien de concret pour revenir sur la condamnation de l'homosexualité! Pire encore, la Russie se rapprochant de plus en plus de la papauté orthodoxe affiche hostilité et mépris à l'égard des homosexuels pour en faire sa cible privilégiée d'attaque.

Alors que les lobbies politico-religieux constituent une toile d'araignée avec des ramifications aux quatre coins du globe, les nouvelles internationales, pourtant si importantes pour appréhender et comprendre - ne serait-ce que notre propre réalité - sont désespérément quasi absentes de notre décor médiatique. En effet, l'information internationale demeure le parent pauvre des médias québécois. La part que nous lui consacrons est l'une des plus basses au monde et elle se réduit comme peau de chagrin année après année, soit moins de 1 % des contenus rédactionnels, moins que dans le reste du Canada, des États-Unis et de la France. Si nous avions connu dans les années 50 et 60 un moment de grâce télévisuel avec l'émission Point de mire, animée par un certain René Lévesque, ex-reporter de guerre. Eh bien, nous souffrons présentement d'un terrible recul en matière d'information internationale de qualité!

Les mutations de l'information au Québec

Revenons au Québec et à ses controverses rageuses. N'eût été de l'accueil médiatique qu'on leur a réservé, elles auraient mérité tout au plus qu'un éclat de rire. Cependant, les médias en ont décidé autrement. Certains animateurs d'émissions publiques à Radio-Canada par exemple, ne s'encombrant même plus de l'impartialité et de la réserve que leur impose leur fonction, ont plongé eux aussi têtes baissées dans le débat, s'en donnant à cœur joie pour afficher avec insistance leur aversion contre la Charte. Certains journaux, tel La Presse, qui nous avait pourtant habitués à nourrir le débat public en encourageant la diversité d'opinions au sein de sa rédaction, ont soudainement affiché un unanimisme déroutant. Certes, certains de ses chroniqueurs vedettes ont osé afficher leur dissension mais on sentait bien que l'exercice était risqué et fort limité. Et que dire du «sérieux» et «indépendant» quotidien Le Devoir qui a perdu des plumes lui aussi à force de multiplier ses manchettes maladroites mettant davantage en évidence les dissidents à la Charte?

Comment expliquer ces nouvelles postures journalistiques? Pourquoi cette propension à tout grossir? D'où vient cette disposition à créer un climat peu propice aux échanges? La couverture médiatique est-elle encore conçue pour informer ou bien a-t-elle subi une mutation destinée à créer la controverse et « dramatiser » l'actualité? Ces questionnements méritent un examen approfondi et soulèvent du même souffle les transformations que vit le monde de l'information aussi bien chez nous qu'ailleurs depuis l'avènement du numérique et des médias sociaux.

1. La convergence des médias

Le virage qu'on appréhendait dans le milieu journalistique depuis une quinzaine d'années en raison de la convergence des médias au Québec, notamment avec les deux grands empires médiatiques que sont Quebecor et Gesca, explique en partie cette nouvelle façon d'appréhender l'information. À cette époque-là, nous devinions déjà l'orientation particulière qu'adopteraient les médias, surtout lorsque l'on sait la proximité des deux géants avec les pouvoirs politique, financier, énergétique et économique ainsi qu'avec les milieux culturels et intellectuels. Le traitement partial et complaisant vis-à-vis de certains intérêts allait hélas s'imposer comme une évidence.

2. Culture médiatique de convergence idéologique

Mais ceci est loin d'expliquer tout. Il y a ce que l'on pourrait qualifier de culture médiatique de convergence idéologique qui entérine sciemment ou inconsciemment les fondements de l'état d'esprit du multiculturalisme et qui rend difficile l'examen critique de certains sujets. En d'autres mots, on ne peut rendre compte des intégrismes religieux, des communautarismes, des violences à l'égard des femmes et des homosexuels de façon pertinente que si le continuum d'analyse adopté est adéquat. Or, le multiculturalisme créé des tabous en extirpant des sujets de la critique, en ethnicisant les problèmes et en dépolitisant le débat public. Cette perte d'esprit critique rend illisible et neutralise les distinctions nécessaires à la compréhension de toute problématique.

Dans ce contexte, la lucidité devient en soi une forme de résistance. S'ajoute à cela une connivence et une complaisance des journalistes eux même vis-à-vis leurs pairs; on aime se conforter dans ses propres jugements, d'où la propension à s'inviter entre journalistes du même moule, appartenant à la même bulle, adoptant les mêmes schèmes et défendant les mêmes intérêts politiques ou de classe (Radio-Canada-La Presse). Ces organes d'information deviennent au fond, lors de certains moments charnières de notre histoire, de formidables machines de propagande qui résistent sans le dire ouvertement à cette remise en cause des valeurs canadiennes que constitue la Charte québécoise de la laïcité. Ils s'opposent avec véhémence et de façon sournoise - occupant une bonne partie du champ médiatique - à un débat qui tente de soustraire le Québec à la chape de plomb du multiculturalisme canadien. Imaginez! Un Québec qui aurait l'outrecuidance de définir lui-même ses propres règles du vivre-ensemble... Shocking!

3. L'émergence des médias sociaux

Sans vouloir diaboliser les médias sociaux que sont Facebook et Twitter et qui participent indéniablement à «démocratiser» l'information, force est de constater que malheureusement, bien souvent, la moindre peccadille est amplifiée, montée en épingle afin de nourrir des échanges belliqueux faisant pousser une fièvre non pas débatteuse mais «chicanière». Forcément, le débat d'idées y perd en sérénité et en profondeur. Devant son écran, quelquefois dans le confort de l'anonymat, chacun y va de sa thèse et de ses incriminations sans se soucier des exigences de l'échange civilisé. Pour autant, certains croisent le fer dans le respect et l'exigence que leur confère le débat public et c'est très bien ainsi. Mais d'autres tombent dans le mépris, cultivent la haine de l'adversaire lorsqu'ils n'appellent pas carrément à son lynchage par le biais de la vindicte populaire. À travers cette volonté de niveler vers le bas transparaît une forme de vengeance et d'exaspération à l'égard de ceux qu'on accuse et blâme soit de trop «monopoliser» l'espace médiatique ou encore de s'élever par leur mérite et leur expertise. Alors nous devenons soudainement tous égaux puisque nous sommes ramenés au niveau le plus bas de la polémique, celui de la vision manichéenne: penser le monde en deux grands blocs antagonistes: «les Pour» et «les Contre» et se conforter avec l'idée saugrenue que toutes les opinions se valent.

4. La dramatisation de l'actualité

Ce tourbillon d'échanges avec cette attirance pour le pire sur la Toile a un impact considérable sur l'information elle-même. Pour faire face à la crise de la presse, et se distinguer dans le flot d'informations continues, les médias traditionnels se sentent obligés de monter le moindre événement en épingle. La notion même d'information factuelle perd du terrain. Elle est utilisée pour faire réagir et provoquer avec un objectif assumé: favoriser les dérives et les dérapages qui sont eux-mêmes repris tutti quanti par les autres médias, qu'ils soient sociaux ou traditionnels. Lorsque la controverse s'élève, nous ne savons même plus très bien quelle en fut la source, l'essentiel étant ce qui en découle avec son lot de perceptions et d'interprétations. Le déferlement de l'information est pensé sur le mode de la réaction instantanée avec des manchettes délibérément conçues pour affoler, pour inquiéter et pour exciter le citoyen lambda devenu citoyen «cliqueur» ou citoyen «zappeur» ou encore les deux à la fois de façon à le rendre dépendant et émotif, d'où cette obsession à vouloir à tout prix créer des polémiques qui vont faire naître cette inflation du débat binaire. Cela est évidemment facile lorsque les réponses ne tiennent souvent qu'à un simple clic. Alors cliquons oui ou non, donnons l'impression que le «cliqueur» a un rôle, que sa contribution est attendue, voire même salutaire puisque qu'il croit s'approprier le réel.

5. Déficit de recul, des connaissances, du terrain et absence de contextualisation historique et politique

Notre époque souffre d'un déficit de recul; tant qu'on se scandalise, on reste dans l'émotivité et l'immédiateté. Les états d'âmes et les faites divers remplacent les analyses sérieuses. D'ailleurs, en matière de laïcité et plus généralement des questions touchant au vivre ensemble, on ne se préoccupe plus vraiment de savoir ce qui relève de l'opinion, de l'analyse ou de l'information à l'état brut. Les digues se sont rompues entre les différents genres journalistiques, ils se confondent l'un dans l'autre la plupart du temps en raison d'un manque de valorisation des connaissances, de l'expérience de terrain et d'une absence de contextualisation historique et politique. C'est comme si ce qui c'était passé il y a 10 ans, par exemple, n'était plus pertinent à la compréhension du phénomène présent. Or, sans cette conscience historique et politique, on ne peut saisir la montée des intégrismes religieux dans le monde et au Québec en particulier, ni même cerner notre propre société. Plus encore, certains journalistes ne se soucient même plus de savoir s'ils maîtrisent ou pas leur sujet d'analyse. Ce critère ne rentrant pas dans leur ligne de considération puisque l'essentiel étant de formuler un avis sur la question. L'information traitée ainsi ne permet pas de décrypter la réalité puisque nous restons dans la perception et le jugement hâtif. Dans ces conditions, nous n'offrons pas au public la possibilité de rentrer dans la complexité du sujet pour traiter l'information comme il se doit.

Cette réalité en cache une autre encore plus préoccupante. Certains univers restent totalement fermés aux journalistes. Pensons par exemple à tout ce qui concerne les discours politico-religieux véhiculés dans les lieux de culte devenus par la force des choses non plus des lieux de prières comme le veut leur vocation mais de formidables tribunes politiques où l'on débat de tout: de la situation en Syrie, du voile islamique, du conflit israélo-palestinien, de la Charte, du mariage des femmes musulmanes et bien entendu de la décadence de l'Occident désigné comme le plus grand Satan qu'on pousse à haïr et de ses «suppôts» qu'on invite à combattre. Les mariages forcés et arrangés, les crimes d'honneur, les certificats de virginité, la violence conjugale, assumer son apostasie ou encore son homosexualité lorsqu'on est un membre d'une communauté culturelle, le créationnisme dans les écoles confessionnelles et la soumission des élèves aux dogmes religieux en contradiction flagrantes de l'autonomie de jugement et de la formation de l'esprit critique pourtant nécessaire à l'exercice de la citoyenneté, sont autant de sujets «brûlants» et presque toujours escamotés du radar médiatique. Jusqu'à quand?

6. Groupes d'intérêts et de pressions

Des groupes d'intérêts et de pression tentent en permanence de brouiller le débat en proférant des accusations gratuites et non pertinentes de «racisme», d'«islamophobie» ou d'«antisémitisme», couplées à des menaces de procès en diffamation contre certains journalistes et animateurs qu'on désigne comme «les moutons noirs de l'information», de façon à réduire la véritable portée des enjeux et à tuer le débat dans l'œuf. Certains de ces lobbies avancent tantôt masqués tantôt à visage découvert, utilisant toutes sortes de stratagème pour tromper l'opinion si bien que nombre de leurs militants ne déclinent jamais leur appartenance organique à ces entités politiques, préférant même les cacher, cherchant plutôt à se faire passer pour de «simples citoyens» désireux de prendre part en toute légitimité au débat public. Il y va donc de la responsabilité des médias d'exercer une vigilance accrue à l'égard de ces acteurs politiques. À voir la prédisposition de ces lobbies à fonctionner sur le mode de la duperie, à porter plainte de façon récurrente et abondante pour signifier leur présence dans l'espace public afin d'asseoir leur idéologie sur le registre de la culpabilisation, du politiquement correct et de l'hypersensibilité, il est à craindre que des sujets s'effacent carrément de certaines salles de rédaction renforçant ainsi certains tabous qui existent déjà.

7. Le débat est mal perçu

Au Québec, le débat est mal perçu, la dissidence mal vécue; nous vivons avec ce désir angélique d'aplanir les divergences, de les étouffer afin de trouver le compromis illusoire. Puisque les positions tranchées sont jugées trop radicales, les positions médianes sont alors privilégiées au détriment même des principes comme si la vérité était une moyenne de toutes les postures qui existent dans la société. Or, la vérité est une quête permanente qui nécessite parfois des ruptures nécessaires pour passer d'une étape historique à une autre. La vérité exige de nous de ne jamais céder sur les principes afin de ne pas les diluer. Assumer son opinion et l'argumenter est en soi une démarche qui dénote une maturité intellectuelle et une posture citoyenne.

De ce point de vue, la tolérance qui existe au sujet du voile islamique que certains tendent à opposer au voile intégral est l'un des pires accommodements possibles. Car ces deux voiles se réfèrent l'un et l'autre à une même logique, celle de l'infériorisation de la femme et de l'assujettissement à une interprétation rigoriste de la religion musulmane défendue par les intégristes. Ce modèle qui aspire soi-disant à respecter les différences conduit fatalement au déni de l'égalité et de la liberté. Et les premières victimes de ce déni sont les femmes de foi et (ou) de culture musulmanes pétries de valeurs universelles, ici comme ailleurs, engagées, un peu partout dans le monde, dans les luttes sociales et politiques. C'est en faisant jouer «le droit à la différence» contre les droits collectifs des femmes que nous aboutissons à la différence des droits et à la négation de l'égalité, une égalité conquise, rappelons-le, de haute lutte par le peuple québécois.

Mettre le cap sur les ressemblances et les convergences

Ainsi, lorsque nous traitons de cette «dérégulation» de l'information, de son rapport à l'éthique, et de ses conséquences sur le débat public, nous ne sommes pas ici seulement en train d'analyser une certaine conception de l'information, nous questionnons surtout notre rapport au pouvoir et à la démocratie, un rapport qui somme toute repose sur une certaine idée que nous nous faisons de nous-même, de l'existence d'un affectio societatis et des valeurs qui nous façonnent afin de faire société ensemble, les uns avec les autres.

Nous sommes l'un et l'autre des mordus de l'information, nous aimons les débats de société et nous y participons lorsque l'occasion s'y présente. Nous connaissons les médias de l'intérieur avec leur côté d'ombre et leur part de lumière. Nous considérons que notre boussole collective en matière d'information doit être le souci de la vérité guidé par l'éthique d'un métier noble. Mais notre propos ici dépasse largement le simple cadre journalistique, il s'inscrit dans une démarche citoyenne préoccupée par notre devenir commun. A travers ce débat sur la Charte émerge pour nous une seule question: comment définir les contours du vivre-ensemble au Québec dans une société démocratique, pluraliste et multiethnique en tenant compte de notre cheminement politique, historique et culturel?

Pour ce faire, nous estimons que la nation doit rester un projet politique commun fondé sur l'intérêt général car aucune société n'étant longtemps viable à n'être conçue que comme une addition de différences. C'est sur les ressemblances et les convergences qu'une politique de cohésion met l'accent afin que les solidarités sociales s'enracinent dans l'égalité des droits et des obligations des différentes composantes qui fondent notre nation quelle que soit son origine. Vivre ensemble ne saurait signifier une juxtaposition de communautés culturelles ou religieuses partisanes s'ignorant les unes les autres, se tournant le dos ou méprisant la culture francophone commune. S'il convient que l'État soit neutre religieusement, il n'en est pas de même politiquement. Il doit pouvoir fixer la nature du lien politique qui rattache le citoyen à la cité. C'est même son rôle primordial. Il doit imposer l'intérêt du plus grand nombre sur tous les intérêts particuliers et tous les égoïsmes qui fragmentent notre société. La laïcité est une de nos libertés les plus fondamentales, une liberté qui conditionne toutes les autres. Elle est la voie qui autorise notre nation à s'affirmer comme entité politique à partir de la pierre angulaire de la souveraineté populaire. Ce qui en passant, dépasse la laïcité elle-même et nous permet d'entretenir de vifs espoirs à l'égard de notre devenir collectif en tant que peuple et nation.


La Norvège aurait-elle commencé la "désislamisation" du pays?


La Norvège a subi une invasion massive musulmane, invasion encouragée par la gauche, qui a été au pouvoir presque sans discontinuer depuis les années 1970 (voir mon article
Norvège: bientôt le Califat? posté le 28 mai 2013) .

Mais depuis la victoire de la droite aux élections législatives de septembre 2013, le pays semble avoir repris conscience. Au moins dans trois domaines: la délinquance, la surpopulation carcérale et les exigences alimentaires.

C'est peut-être un exemple à suivre pour l'ensemble du monde occidental, au moins dans un premier temps. Car il est évident que pour l'Occident, la reconquête des prérogatives et droits qu'elle a abandonné au seul profit d'une minorité toujours plus exigeante et plus envahissante passe par d'autres réformes, beaucoup plus significatives, des réformes décomplexées car le politiquement correct est en train de tuer la civilisation gréco-romaine à petit feu.


The Muslim Issue

Un nombre record d'étrangers expulsés - Date de publication: 27 janvier 2014




Khaled Ahmed Taleb, le politicien norvégien qui risque d'être expulsé pour
avoir enfreint la Loi sur l'immigration - Jo E. Brenden / NTB Scanpix

Un nombre record de citoyens étrangers ont été expulsés de Norvège en 2013, après que la police du pays ait intensifié l'utilisation de ll'expulsion comme un moyen de lutte contre la criminalité.

Les
criminels étrangers qui reviennent en Norvège risquent des peines pouvant aller jusqu'à 2 ans de prison. En votant une augmentation de dix fois la peine pour les criminels expulsés qui reviennent au pays (avec un maximum de 2 ans), la Norvège a considérablement durci la loi sur les expulsés. Selon The Local (journal norvégien en anglais), le gouvernement a reçu le soutien des principaux partis pour adopter cette loi.

Les
parents immigrés doivent mieux contrôler leurs rejetons délinquants qui se regroupent en "gangs de rue" et qui se sont fait une spécialité: "assaillants" (mugger) d'enfants. Pour enrayer la vague de crimes de rue, le nouveau Premier ministre veut aussi culpabiliser ces parents qui semblent dénués de tout sens des responsabilités.

A cause de la hausse des agressions de rue,
plus de la moitié des habitants d'Oslo craint la criminalité de rue. 50,7% des habitants de la capitale pensent que la récente hausse des agressions de rue avait affecté leur sentiment de sécurité.
Pour Roger Andresen, le chef adjoint de la police d'Oslo, "les policiers comprennent que les gens ressentent la peur, mais il est important de souligner que le risque d'être victime d'un vol à Oslo est encore petit" [faut-il attendre qu'il y ait insurrection armée?].

Les membres des nombreux gangs de rue sont pratiquement tous issus de l'immigration, particulièrement l'immigration musulmane, ou à un moindre pourcentage, d'origine roumaine.
Quelques 5 198 ressortissants étrangers ont été expulsés du pays en 2013, soit une augmentation de 31 % depuis 2012.

Pour le chef de la Direction de l'immigration (UDI), "c'est le plus grand nombre que nous ayons jamais atteint" et il ajoute: "Nous croyons que l'une des raisons de l'augmentation est que la police est plus consciente de l'utilisation de l'expulsion comme un outil de lutte contre la criminalité."

Quelques chiffres, en rappelant que la Norvège ne compte que 5 millions d'habitants environ:
- les Nigérians sont en tête de la liste des personnes expulsées pour avoir commis des crimes, avec 232 citoyens expulsés en 2013, suivis par les Afghans avec 136 expulsés et les Marocains avec 76 expulsés.
- les Afghans sont en tête de la liste des personnes expulsées pour avoir enfreint la Loi sur l'immigration, ils ont eu 380 expulsés, suivi des Irakiens avec 234 expulsés.


The Local, journal norvégien de langue anglaise

Le gouvernement norvégien réfléchit à une prison dans l'Arctique pour les étrangers.
 

Porsanger, plusieurs centaines de miles à l'intérieur du cercle polaire arctique,
où de nombreux bâtiments militaires ont été abandonnés - Soldatnytt / Flickr

Le nouveau gouvernement de droite envisage d'envoyer les criminels étrangers dans des camps militaires abandonnés dans l'Arctique, au nord de la Norvège, pour libérer de l'espace pour les détenus norvégiens.

Le ministre de la Justice adjoint a déclaré que le pays avait à examiner toutes les options, après avoir hérité de l'ancienne administration socialiste d'une grave pénurie de places dans les prisons.

Il a déclaré: "Nous travaillons maintenant à trouver plus de places. C'est de la plus haute priorité et nous allons bien sûr examiner la possibilité d'utiliser les anciens camps militaires comme prisons".

Le chef de la police du comté de Vestfold, au sud d'Oslo, se plaint que les criminels échappent à la prison simplement parce qu'il n'y a pas de place dans les prisons du comté et il a proposé d'utiliser ces camps:

" Les criminels étrangers sont en nombre beaucoup trop grand dans les prisons, et comme l'Armée a abandonné ces bâtiments en Norvège du Nord, ils pourraient être aménagés et utilisés pour les criminels étrangers. Ils n'ont pas de famille qui leur rendre visite, ils n'ont aucun lien avec la Norvège et ils vont ainsi libérer de des places dans les prisons du sud de la Norvège".

En Norvège comme ailleurs dans toute l'Europe, on constate que les musulmans sont proportionnellement très majoritaires dans les prisons.  

Jihad Watch

Le ministre de l'Agriculture norvégien: "Nous ne pouvons pas arrêter de servir du porc parce que les musulmans ont immigré en Norvège."

"Les responsables de la nourriture dans les institutions publiques devront proposer du porc dans le menu, mais on doit s'assurer que ceux qui n'en mangent doivent se voir proposer autre chose".

Encore et encore, nous voyons que là où la loi et la pratique islamique sont en conflit avec la législation, la coutume ou les pratiques de l'Ouest, c'est toujours l'Occident qui opère une reculade.
C'est en partie parce que l'Occident a une tradition de compromis et de sacrifice de soi, alors que l'islam ne connait de compromis qu'en situation de faiblesse ou quand il est dominé, et ne connait de sacrifice qu'au nom de son dieu et de son prophète.
Mais renoncer à sa propre identité pour accueillir une culture exogène est une attitude suicidaire.

Les musulmans ont des rapports avec les autres à l'opposé des Occidentaux. Pour l'islam, il n'y a pas de rapports d'égaux à égaux mais uniquement de dominants à dominés.

Le ministre de l'Agriculture norvégien semble l'avoir compris, puisqu'il a demandé aux prisons, aux hôpitaux et aux écoles du pays de servir plus de porc, ajoutant que cette viande a été retiré des menus pour éviter d'offenser la minorité musulmane du pays.

Une femme politique de droite a elle aussi fait une déclaration dans ce sens: "Nous ne pouvons pas arrêter de servir du porc parce que les musulmans sont venus s'installer en Norvège".
[...]

 Des mesures de simple bon sens, qu'on ferait bien d'appliquer rapidement dans toute l'Europe.
 

A la mosquée d'Oslo, il faudra se faire une raison: le porc est revenu
sur les tables des cantines des institutions publiques.

4° Dans la presse française:

Mes recherches sont restées vaines. L'ensemble des journaux français sont restés muets sur ces sujets, à commencer par le
Mur de la Presse.

C'est vrai qu'ils y a des sujets bien plus racoleurs: l'accident de Schumacher, les déboires antisémites d'un pseudo- artiste fanatisé, les galipettes et escapades en scooter d'un mollasson qui n'est finalement pas si mollasse qu'on le pense.

Seuls,quelques blogs ont relayé ces informations, comme par exemple
Révoltes en Europe  

vu ici