samedi 15 février 2014

Les minorités sexuelles et la Charte: MANON MASSÉ À LA DÉFENSE DE LA POSITION HÉTÉROSEXISTE DES ‘INCLUSIFS’

C’est bien beau de dire du bout des lèvres qu’on est contre l’intégrisme, mais qu’est-ce qui empêchent encore en 2014 les musulmanes et catholiques de célébrer des mariages entre personnes de même sexe? C’est seulement l’homophobie de leurs propres croyances religieuses.

Depuis le début du débat sur la laïcité, les soi-disant ‘Inclusifs’ ont ignoré les préoccupations légitimes des minorités sexuelles eu égard au retour du religieux dans la sphère publique. Leur ’inclusion’ ne prend en compte que les minorités religieuses et ethniques. Ce faisant, ils tentent de présenter le projet de Charte comme oppressif et discriminatoire. Ils omettent évidemment de parler des discriminations dont la plupart des religions, majoritaire ou minoritaires, sont porteuses. Tout est fait pour tenter de présenter les femmes comme choisissant librement le port de signes religieux porteurs de discrimination. Quant aux minorités sexuelles, ils font de leur mieux pour éviter de parler de la rupture du principe de neutralité religieuse que crée le port de signes de religions la grande majorité du temps homophobes et transphobes, de l’obstacle que cela crée dans l’accès égal et respectueux aux services pour les LGBT. Ils ont poussé l’audace, comme l’a fait le philosophe Michel Seymour en Commission parlementaire, jusqu’à prétendre que ce sont les personnes LGBT qui devraient être éduquées à ne pas entretenir de préjugés face aux ‘croyantes’ des différentes religions, face auxquelles il ne faudrait pas se poser de questions sur l’homophobie inhérente aux croyances qu’elles affichent fièrement, ce qui est le comble de l’absurdité.

Pour y parvenir, les ‘Inclusifs’ tenant comme la droite politique de la ‘laïcité ouverte’, un concept qui incidemment origine de penseurs catholiques, minimisent l’homophobie religieuse. Le subterfuge est simple : si je connais des personnes croyantes qui sont contre l’intégrisme ou pour les droits LGBT, l’homophobie religieuse vient de disparaître comme par magie, et on ne doit plus en tenir compte.

C’est exactement l’argument que m’avait servi en 2009 Cynthia Kelly, déléguée de la circonscription d’Outremont, après que j’eus présenté la position adoptée dans Ste-Marie-Sainte-Jacques (SMSJ) contre le port de signes religieux au congrès de Québec solidaire (QS). J’avais expliqué comment le port de signes religieux pouvait avoir un effet repoussoir sur les LGBT accédant aux services publics et déjà à l’époque j’avais expliqué que l’homophobie religieuse était protégée par l’article 319 du code criminel qui permet de tenir des propos haineux contre les LGBT à l’abri de la loi. La seule réponse des tenants de la laïcité ouverte à cet argument : Mme Kelly connaissait une synagogue qui marie les gais et lesbiennes… donc l’homophobie religieuse, ce n’est pas un problème! Aucune féministe n’oserait dire : ‘Je connais des hommes qui ne sont pas sexistes. Donc le sexisme n’est plus un problème.’ Mais quand il s’agit des LGBT, de tels sophismes hétérosexistes sont permis même au sein de la gauche féministe.

Manon Massé à la rescousse des ‘Inclusifs’

Cette approche hétérosexiste est encore plus navrante quand elle est reprise par une personne LGBT. C’est pourtant le même argument que reprend Manon Massé, la candidate ouvertement lesbienne de QS dans la circonscription de SMSJ, la circonscription du Québec comptant la plus forte communauté GLBT dans son article ‘Minorités sexuelles et intégrisme religieux : que nous propose vraiment la Charte?’ paru sur le Huffington Post. Les musulmanes et les catholiques qu’elle connait sont contre l’intégrisme. Donc, il n’y a aucun problème avec le port de signes religieux.

Évidemment, cet argument ne tient pas la route. L’homophobie religieuse est au Canada le dernier rempart légal majeur de l’homophobie. Parmi les religions professées au Québec, 98% déclarent une religion dont les préceptes sont homophobes, les seules exceptions significatives étant l’Église unie et quelques communautés juives réformées. Bien sûr, environ 80% des Québécoises et Québécois qui déclarent une appartenance religieuse, ne sont pas des pratiquants assidus. C’est ce qui fait que les droits reconnus en matière de rapports de sexe  se sont dégagés dans les dernières décennies des doctrines religieuses, principalement de la religion catholique théoriquement majoritaire.

Mais quand on parle des personnes croyantes assez convaincues pour porter des signes religieux ostentatoires sur leur lieu de travail et a fortiori de celles qui préfèreraient perdre leur emploi que de les enlever, il y a fort à parier que celles-ci se retrouvent davantage dans le 20% pratiquant, et que celles-ci se conforment le plus  souvent aux préceptes homophobes de leurs religions. Il y a bien sûr différents degrés d’homophobie, mais si les musulmanes et catholiques contre l’intégrisme sont si nombreuses comme Mme Massé veut nous le faire croire, qu’on m’indique où est l’église catholique  ou la mosquée la plus proche qui marie les lesbiennes? C’est bien beau de dire du bout des lèvres qu’on est contre l’intégrisme, mais qu’est-ce qui empêchent encore en 2014 les musulmanes et catholiques de célébrer des mariages entre personnes de même sexe? C’est seulement l’homophobie de leurs propres croyances religieuses.

À homophobie voilée

Pour notre gouverne, Mme Massé pourrait peut-être nous dire si parmi ces musulmanes qu’elle connait, il y a cette ‘féministe musulmane’ Asmaa Ibnouzahir que QS avait invité à prendre la parole lors de son assemblée publique du 20 octobre dernier sur son projet de charte de la laïcité? Si cette ‘féministe musulmane’ est contre l’intégrisme, elle a bien patiné (prétextant ne pas s’en souvenir) quand je lui ai demandé si elle partageait le point de vue de Tariq Ramadan mis en ligne en 2009 sur le site de Présence musulmane Montréal (dont elle était la coordonnatrice et représentante en 2007 et 2008) quelques jours après l’annonce d’une subvention gouvernementale pour combattre l’homophobie chez les communautés immigrantes. Dans ce texte, le maître à penser de cette organisation qui faisait une leçon de tolérance au peuple québécois lors de son passage à la Commission Bouchard-Taylor en 2007, disait qu’aucun courant de l’Islam ne pourrait accepter l’homosexualité. Sont-ce là des musulmanes contre l’intégrisme? Au moins, dans sa lettre ouverte N’ajoutons pas un voile au voile de 2009, Françoise David avait l’honnêteté intellectuelle d’admettre que les ‘féministes catholiques’ qu’elle a connues en 1995 dans le cadre de la marche Du pain et des roses ‘sont présentes activement dans tous les combats, se gardant parfois une réserve lorsqu’il s’agit d’avortement ou d’homosexualité, par exemple. Mais jamais elles ne votent contre le libre-choix, elles préfèrent s’abstenir.’

Je comprends que de telles admissions d’homophobie seraient aujourd’hui bien gênantes dans le cadre du débat sur le port de signes religieux par les employées de l’État.

L’art de dévier le débat

Ayant évacué la question, Mme Massé dévie le débat sur la lutte contre l’intégrisme, qui n’est pas la raison première du projet de Charte. Elle reproche au projet déposé par le gouvernement de diviser inutilement le peuple québécois et lui reproche de ne rien faire pour contrer l’intégrisme qui ne pourrait être combattu efficacement que par l’intégration socio-économique et l’éducation.

Tout d’abord, il est assez cocasse d’entendre Mme Massé dénoncer la division que crée ce débat. En 2009, elle était de celles qui se sont empressées de clore le débat à la Fédération des femmes du Québec pour adopter une position favorable au port de signes religieux à contre-pied de la position du Conseil du statut de la femme. Cette position a profondément divisé le mouvement féministe depuis.

De la même façon, au sein de Québec solidaire, Mme Massé s’est désolidarisé de la position de sa propre circonscription pour intervenir en faveur du port de signes religieux et appuyer la position de Françoise David lors du Congrès de 2009 où la question de la laïcité fut abordée… là aussi une position qui divise toujours les membres de QS et a mené à plusieurs démissions et départs.

Apparemment, c’est cinq ans après avoir adopté de telles positions à contre-pied des postions traditionnelles de la gauche et du mouvement féministe en faveur de la laïcité et critique des dogmes religieux sexistes et homophobes que Mme Massé réalise la ‘division’ que le débat engendre… et elle en blâme le gouvernement! Mme Massé aurait peut-être pu prêcher par l’exemple depuis cinq ans? Et réfléchir à ses prises de position qui placent aujourd’hui une partie de la gauche et du mouvement féministe à la remorque des positions de la droite religieuse.

Contrairement à ce que suggère Mme Massé, il est assez illusoire de penser qu’on puisse unir la gauche et la droite sur cette question comme sur la plupart des grands enjeux de société. Mais Mme Massé aurait certes pu contribuer à unir la gauche, les minorités sexuelles et le mouvement féministe sur cette question. C’est tout le contraire que ses actions ont prouvé.

Et si QS se regardait le nombril?

De la même façon, quand Mme Massé reproche au gouvernement de ne pas proposer l’abolition du financement public des écoles privées confessionnelles et de ne pas demander au gouvernement fédéral l’abrogation de l’article 319 du Code criminel pour contrer l’intégrisme, on est en pleine supercherie. Sur la question du retrait du financement public des écoles confessionnelles, est-il nécessaire de rappeler que le projet de Charte de QS déposé par Françoise David l’a exclu d’emblée? Pas besoin de faire un grand calcul et de la grande analyse politique pour savoir qu’une telle proposition à l’heure actuelle ne rallierait pas une majorité à l’Assemblée nationale.

Quant à l’abrogation de l’article 319 du Code criminel qui permet de tenir des propos haineux sur la base de croyances ou textes religieux, pour avoir défendu ce point de vue au sein de QS depuis 2009, je trouve carrément démagogique pour Mme Massé de l’invoquer. Premièrement, Françoise David elle-même lors du débat public sur le projet de charte de QS a admis en réponse à ma question ‘ne pas y avoir pensé’ et deuxièmement la seule proposition qui pourrait être débattue en ce sens dans les instances de QS en vue du prochain congrès vient de moi. Si Mme Massé croit en l’importance de la question, a-t-elle déposé cette revendication dans le mémoire qu’elle cosigne avec Alexa Conradi et 25 autres signataires au nom d’une ‘Association LGBT pour un Québec inclusif’ en Commission parlementaire? Le seul regroupement à ma connaissance à avoir présenté cette revendication en Commission parlementaire est LGBT pour la laïcité dont je suis président et que Mme Massé tente de contrecarrer avec son association fantôme.

Nager en pleine contradiction

Combattre l’intégrisme par l’éducation, comme le soutient Mme Massé, est bien sûr une tâche primordiale. Mais Mme Massé ne voit-elle pas la contradiction de combattre l’intégrisme en éducation tout en banalisant l’expression de religions homophobes en permettant au personnel enseignant d’en porter les signes les plus ostentatoires? Quelle crédibilité aura le personnel affichant ces signes religieux pour critiquer les aspects discriminatoires des religions?

Quant à la prétention groucho-marxiste (car elle tient davantage de Groucho que de Karl Marx) constamment ressassée par les ‘Inclusifs’ à l’effet que c’est l’intégration socio-économique et l’accès à un bon emploi qui est la meilleure garantie pour contrer l’intégrisme, est-il nécessaire de rappeler que la province au Canada qui compte la droite religieuse la plus active, l’Alberta, est aussi la province la plus riche et dont le taux de chômage est le plus bas? Il n’y a pas d’équation entre exclusion socio-économique et intégrisme. L’intégrisme se nourrit aussi des privilèges socio-économiques comme  en témoigne le Tea Party de la droite américaine.

Chose certaine, ce n’est certainement avec de tels sophismes et avec de la démagogie qu’on combat l’intégrisme et l’obscurantisme religieux. La grande force de la pensée rationnelle des Lumières qui a jeté les bases de nos sociétés démocratiques et qui les a tirées de l’obscurantisme religieux, est de reposer sur les faits et sur la science. Pas de les occulter et de les travestir.

La Charte, un pas en avant

En affirmant la laïcité  et la neutralité religieuse de l’État, en établissant des limites aux accommodements religieux, en imposant un devoir de réserve religieux aux personnels de l’État, le projet de Charte raffermit le caractère laïc de l’État québécois et le rend moins perméable au retour du religieux. Ce n’est pas encore le parachèvement de la laïcité de l’État, beaucoup de travail reste à faire pour contrer l’intégrisme et éduquer au respect des droits humains dont les droits LGBT, mais c’est un pas en avant.

Quand j’entends le ministre Drainville revenir constamment à la charge en commission parlementaire et confronter ceux et celles qui prétendent que le port de signes religieux ne pose aucun problème en leur rappelant l’effet dissuasif (je dirais l’effet Vade retro Satanas) que cela peut avoir dans l’accès aux services pour les personnes LGBT, je me convaincs chaque jour un peu plus  que nous sommes dans la bonne voie, que pour une fois on nous considère comme des êtres humains égaux en droits et dignes de respect dans l’établissement d’un cadre de vivre ensemble. C’est une occasion qu’une certaine gauche vient totalement de manquer de se positionner comme la défenseure des droits LGBT.

http://www.etremag.com/2014/02/les-minorites-sexuelles-la-charte-manon-masse-la-defense-de-la-position-heterosexiste-des-inclusifs-13043

vendredi 14 février 2014

Ca c’est l’islam: interdiction aux sauveteurs d’entrer dans une université pour femmes: une étudiante meurt


En Arabie Saoudite, Etat islamique où l’on pratique le vrai islam, rapporte Associated Press sur Gulf News (lien ci dessous), une étudiante de l’université Roi-Saoud de Riyad est morte parce que les responsables de l’université ont interdit aux ambulanciers hommes de pénétrer sur le campus des femmes la secourir.
Les règles des universités du pays appliquent une ségrégation islamique stricte entre les hommes les femmes, et interdisent aux hommes de se trouver sur le campus des femmes. C’est aussi le cas pour les écoles, les restaurants et les cafés, où existent des sections séparées pour les femmes et sont interdites aux hommes. L’autorité islamique la plus respectée du Royaume a d’ailleurs mis en garde contre la mixité, expliquant qu’elle est une menace pour la chasteté des femmes et la société en général. Ca c’est le vrai islam qu’aucun bon musulman n’oserait contester.
2 hartensteinabroad Segregated McDonalds in Riyadh
Ségrégation dans les restaurants
Mercredi dernier 5 février, une étudiante a été victime d’une crise cardiaque. Les ambulanciers sont rapidement arrivés sur place, et ont apparemment dû patienter une heure avant de pouvoir intervenir. Quand ils ont enfin été autorisés à entrer après d’interminables discussions, l’étudiante était morte.
Suite à l’incident, des professeurs ont demandé une enquête. “Nous avons besoin d’une direction qui peut prendre des décisions rapidement sans se demander ce que la famille ou la culture vont dire” a déclaré le professeur Aziza Yousuf.
Sur les murs de l'université
Sur les murs de l’université
Une des employées de l’université témoin de la scène a déclaré que l’ambulance n’a pas été appelée immédiatement, et ajoute que la permission d’entrer sur le campus a été retardée, et que la directrice de l’université et celle du collège ont paniqué. L’employée a témoigné en gardant l’anonymat de peur que l’université se venge contre elle.
En revanche, le recteur de l’université, Badran al-Omar, qui n’était pas sur place, nie cette version des faits et affirme que les ambulanciers ont été admis dès leur arrivée et que tout a été mis en oeuvre pour sauver la vie de la jeune femme.
“Elles ont appelé l’ambulance à 12h35, elle est arrivée à 12h45, et elle est entrée immédiatement. Personne ne leur a interdit l’accès. Et ils sont entrés par une porte secondaire,” a déclaré Omar.
En 2002 déjà, une quinzaine d’élèves d’une école de La Mecque ont été brûlées vives, ont témoigné des groupes de défense des droits de la personne, quand les policiers religieux ont refusé de les laisser sortir de l’établissement en flammes parce qu’elles n’étaient pas vêtues correctement – elles n’avaient pas le corps entièrement couvert. là encore, personne n’a été autorisé à enquêter sur cette version des faits.
Le président français François Hollande a déclaré en Tunisie que l’islam est compatible avec la démocratie. Tout dépend de ce qu’on entend, dans ce monde révisionniste, par démocratie. Si c’est la démocratie façon Arabie Saoudite, il a tout à fait raison.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Source : Associated Press pour GulfNews.com
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vu ici 

Bagarre entre islamistes et partisans de la Saint-Valentin au Pakistan: trois blessés


PESHAWAR - Pas de bisous, mais des coups pour la Saint-Valentin à Peshawar: dans le très conservateur nord-ouest du Pakistan, une bagarre entre étudiants contre la fête de l'amour et ceux en sa faveur, a fait au moins trois blessés, selon la police.

Pour célébrer la Saint-Valentin, et oublier un peu les attentats meurtriers qui ensanglantent régulièrement la ville, des membres de la Fédération des étudiants pachtounes, marquée à gauche, avaient organisé un petit rassemblement avec ballons rouges et gâteaux.

Mais la fête de la romance a tourné court, interrompue par le débarquement d'un groupe rival en colère, celui des étudiants de la Islami Jamiat Tulba (IJT), proche du parti islamiste Jamaat-e-Islami (JI).

En réaction à la Saint-Valentin, jugée contraire aux valeurs de l'islam, l'IJT avait appelé ses membres à faire au contraire preuve de modération en célébrant un «Jour de la modestie».

Les deux camps se sont d'abord affrontés à coups de pierre, avant de passer aux coups de feu. Trois chambres étudiantes ont également été incendiées, selon la police locale.

«La situation est maintenant sous contrôle. Trois étudiants ont été blessés dans les affrontements», dont un qui a reçu une balle dans la main, a déclaré en début de soirée à l'AFP un responsable de la police locale, Fazal ur Rehman, ajoutant que ses hommes recherchaient les fauteurs de troubles.

La fête de la Saint-Valentin est de plus en plus populaire chez les jeunes Pakistanais de la classe moyenne et supérieure, très friands d'internet et de réseaux sociaux et qui ont pris l'habitude d'offrir pour l'occasion des cartes, chocolats et cadeaux à leurs amoureux(ses).

Mais, dans cet État islamique de quelque 180 millions d'habitants, la société reste, elle, profondément conservatrice et en partie hostile aux fêtes de ce type importées d'Occident.

Et elle l'est encore plus dans le nord-ouest, voisin de l'Afghanistan et bastion des rebelles fondamentalistes talibans alliés à Al-Qaïda, où les femmes ne sortent en général que voilées, plus ou moins intégralement, et les jeunes filles très rarement seules.

Les attentats attribués aux talibans, avec lesquels le gouvernement tente actuellement de négocier la paix, ont tué plus de 6000 personnes à travers le pays depuis 2007, en grande majorité dans le nord-ouest.

http://www.journaldemontreal.com/2014/02/14/bagarre-entre-islamistes-et-partisans-de-la-saint-valentin-au-pakistan-trois-blesses

En Iran, un père pourra épouser sa fille adoptive


À l'abri des regards, le Conseil des gardiens a adopté une loi autorisant un père de famille à épouser sa fille adoptive dès l'âge de 13 ans.



Pendant que le monde entier a les yeux rivés sur le dossier du nucléaire iranien, qui pourrait enfin se dénouer avec l'ouverture affichée par le nouveau président iranien Hassan Rohani, la République islamique adopte en catimini des lois dignes d'un autre âge. Le puissant Conseil des gardiens de la Constitution a approuvé la semaine dernière un texte, déjà adopté par le Parlement le 22 septembre dernier, autorisant tout simplement un père de famille à épouser sa fille adoptive dès l'âge de 13 ans.

Intitulée "Protection des enfants et des adolescents sans tuteur", la loi traite à l'origine de l'obligation pour une mère de porter le foulard islamique devant son fils adoptif majeur, ou à l'inverse pour une fille adoptive devant son père. D'après la Constitution islamique basée sur la charia, seul un membre de la famille (mari, frère, père ou fils) a l'autorisation d'observer une femme sans son voile à son domicile. Ainsi, la loi entend "protéger" la fille adoptée du regard de son beau-père. Mais l'article 27 de ce texte a provoqué l'ire d'un grand nombre de défenseurs des droits de l'homme en Iran, qui y ont vu une légalisation de l'inceste. Pourquoi ?

Légalisation de l'inceste

Interdite en terre d'islam, car jugée contraire aux ordres divins de succession, l'adoption est pourtant tolérée en République islamique d'Iran, mais pas en tant que telle. "Avec le temps, comme le nombre d'orphelins augmentait, une loi adoptée dans les années 1970 a permis à un tribunal de désigner un adulte comme tuteur légal de l'enfant", explique au Point.fr Karim Lahidji, président de la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH). "Ce texte a permis aux parents de prendre la charge de l'enfant et de lui donner leur nom, poursuit l'avocat. Mais cet enfant n'était pas considéré comme légitime au sens religieux du terme, et ses tuteurs n'étaient donc pas ses parents adoptifs."

Cette distinction ne posait pas de problème sous le shah, car la plupart des enfants concernés étaient à l'époque encore mineurs. Mais avec l'avènement de la République islamique en 1979, l'âge minimum du mariage a été rabaissé à 13 ans pour les femmes et à 15 ans pour les hommes. Depuis, plusieurs cas de mariage entre "tuteur" et "enfant adoptif" ont été observés. "Ce type de mariage était jusque-là toléré, mais ne bénéficiait d'aucune autorisation légale", souligne Karim Lahidji. Cette union est désormais gravée dans le marbre. "L'article 27 de la nouvelle loi précise clairement que le tribunal, considérant l'intérêt de l'enfant, peut autoriser la célébration du mariage entre la fille adoptive et son tuteur", pointe le président de la FIDH.

Une pratique rare

Pourtant, d'après Azadeh Kian*, professeur de sociologie à l'université de Paris 7-Diderot interrogée par Le Point.fr, ce genre de pratique est tellement minoritaire en Iran qu'il n'existe même pas de statistiques officielles à ce sujet. "Il ne s'agit que d'une poignée de cas dans des régions reculées", souligne la sociologue. "Ce n'est en aucun cas un débat de société. Fallait-il donc légiférer là-dessus, en sachant qu'une telle loi va renforcer ce genre d'union ?"

L'adoption de la loi fin septembre a suscité l'ire des défenseurs des droits de l'homme en Iran. "Vous ne pouvez ouvrir la voie à ce qu'un père ou une mère soit également un époux", s'est insurgée auprès du quotidien Shiva Dolatabadi, chef de la Société iranienne de protection des droits de l'enfant, ajoutant que "les petits ne peuvent être en sécurité dans ce type de famille". Des affirmations réfutées en bloc par Mohammad Nafrieh, adjoint de l'Organisation iranienne d'aide sociale. Dans un entretien à l'agence de presse ILNA, celui-ci estime au contraire que "l'amendement met fin à la possibilité d'un mariage entre les parents adoptifs et leurs enfants".

Le gouvernement opposé

Le vent d'indignation a pourtant également soufflé jusqu'au coeur du gouvernement iranien. Prenant à partie le Parlement, Maryam Mojtahed Zadeh, la vice-présidente chargée des femmes et de la famille, a par exemple réclamé l'abrogation de la loi controversée. Le nouveau ministre de la Justice et ancien membre des Renseignements iraniens, Mostafa Pour-Mohammadi, est du même avis. "Il faut faire la distinction entre le nouveau gouvernement [modéré, NDLR] et le Parlement qui reste à majorité conservateur, pointe Azadeh Kian. Or, c'est le Parlement qui propose et promulgue des lois en Iran."

Lors de la campagne présidentielle, Hassan Rohani a marqué sa volonté de changement en promettant la fin des "discriminations" à l'encontre des femmes sous son gouvernement. Depuis sa prise de fonction en août, il a nommé trois femmes à des postes de vice-présidente. Mais il se heurte au très conservateur clergé chiite, pour qui la Constitution sert à protéger les femmes de la "décadence" occidentale accusée de les rabaisser au rang de "simple outil".

Intérêt du régime

Ainsi, les Iraniennes ont beau être bien plus avancées que leurs voisines du Golfe - elles sont majoritaires à l'université et accèdent à des métiers de cadre -, elles restent victimes de lois médiévales. Leur témoignage dans un tribunal vaut moitié moins que celui d'un Iranien, et le "prix du sang", l'indemnisation que le responsable d'un meurtre doit payer à la famille d'une victime, est divisé par deux s'il s'agit d'une femme. Quant aux filles adoptives, elles possèdent un dernier sursis, le Conseil de discernement de l'intérêt supérieur du régime, seule instance à même d'annuler la décision des gardiens de la Constitution.

D'après l'avocat Karim Lahidji, cet organe pourrait rendre un avis défavorable s'il estime que la loi n'est pas "dans l'intérêt du régime".

http://www.lepoint.fr/monde/en-iran-un-pere-pourra-epouser-sa-fille-adoptive-15-10-2013-1744281_24.php

Lettre d’enseignants de la FAE révoltés par les méthodes de leur syndicat


M. le ministe Bernard Drainville
La Fédération autonome des enseignants et la Charte de la laïcité
Tania Longpré, Yves Martineau Les auteurs sont enseignants en francisation à la Commission Scolaire de Montréal
Monsieur Bernard Drainville, ministre responsable des Institutions démocratiques et de la Participation citoyenne
Monsieur,
Nous savons que notre syndicat, la Fédération autonome de l’Enseignement (FAE), présentera un mémoire contre la charte des valeurs dans le cadre de la Commission parlementaire. Nous sommes plusieurs enseignants à désapprouver ce geste de la part de notre fédération. Nous aimerions porter à votre attention des informations importantes qui risquent de relativiser la portée de ce mémoire.
Tout d’abord, il faut savoir que la FAE a procédé à un sondage, une consultation électronique sur la laïcité, au printemps 2012. En tout, 1 955 enseignants ont répondu à 25 questions, dont une portait sur l’affichage des signes religieux : « Les représentantes et représentants de l’État doivent s’abstenir d’afficher des signes religieux visibles ». 77 % des enseignants se sont prononcés en faveur de cette position.
En juin 2013, la FAE a tenu son Congrès, où elle devait adopter des décisions, notamment sur la laïcité. Elle a décidé de tenir compte de la consultation de 2012 SAUF sur la question du port de signes religieux. Sur cette question, les délégués du Congrès ont reçu la consigne de voter librement (selon leurs propres convictions) par un vote secret. La nouvelle proposition était : « La Fédération défendra le droit acquis de ses membres, comme des autres travailleuses et travailleurs des secteurs public et parapublic, de porter des vêtements ou des accessoires ayant une connotation religieuse ou culturelle, à moins que ceux-ci ne contreviennent aux règles de base du professionnalisme et de sécurité qui régissent déjà l’exercice des différents métiers et professions concernés. » POUR : 113 (51,13 %) ; CONTRE : 108 (48,87 %)
Le pourcentage en faveur de l’interdiction du port de signes religieux est donc passé de 77 % à 49 %. C’est avec ce faible résultat que la FAE se permet de se prononcer contre la charte. Depuis que la Fédération a rendu sa position publique, le 4 septembre 2013, plusieurs enseignants ont réclamé une consultation de tous les membres puisque ceux-ci voulaient se prononcer sur la question :
- Lorraine Camiré et Khedoudja Ait-Tahar (9 septembre 2013)
- Assemblée de personnes déléguées de l’Alliance (10 décembre 2013) Chaque fois, la FAE répondait qu’il n’était pas possible de renverser une décision du Congrès.
Plusieurs enseignants ont aussi demandé que soient diffusés les résultats de la consultation de 2012 à tous les membres :
- Félix Pinel, à la FAE (18 novembre 2013) et au SEBL (13 décembre 2013)
- Chantal Douesnard, à la FAE et au SEPI (26 novembre 2013)
- Yves Martineau, à l’Alliance (14 janvier 2014)
- Luc Lefebvre, au SEOM (15 janvier 2014)
Chaque fois, notre demande était refusée, soit par notre syndicat national, la FAE, soit par nos syndicats locaux (Alliance, SEBL, SEOM, SEPI). Malgré de nombreuses demandes, la FAE refuse de discuter et d’avoir une réelle consultation sur la question, alors qu’en délégation de juin 2013 la charte n’était pas encore connue. Comment notre syndicat peut-il émettre une opinion, en notre nom, alors qu’il refuse de nous consulter depuis la présentation de la charte ?
Nous trouvons que cette attitude manque de transparence et nous n’acceptons pas que notre syndicat se prononce sans nous avoir consultés. Une telle position devient d’autant plus difficile à justifier depuis que la CSQ, notre ancien syndicat, a accepté de consulter ses membres : 14 000 répondants se sont prononcés à 69 % POUR la charte. Pour la FAE, quel est le pourcentage ? Combien sont en faveur ? Combien sont contre ? Quelles raisons ont été invoquées ? Nous ne le saurons jamais puisque la consultation n’a jamais pris forme : le sondage de 2012 est survenu avant que le débat sur le projet de loi 60 ne soit lancé ; et la même critique s’applique au vote du Congrès, tenu fin juin 2013.
Finalement, alors que la FAE refuse d’écouter ses membres, elle se paye les services d’avocats, aux frais des mêmes membres, pour émettre un avis juridique selon lequel le projet de loi 60 serait inconstitutionnel. Combien cette démarche nous a-t-elle coûté ? Pourquoi avoir choisi la firme dont l’avocat Giuseppe Sciortino s’était prononcé contre la charte (14 septembre 2013) ? Les juristes sont loin d’être unanimes sur le sujet. Nous considérons que la FAE outrepasse largement les mandats que ses membres lui ont confiés. Pendant ce temps, nos classes manquent encore de ressources les plus élémentaires, les élèves manquent de services, les écoles sont vétustes : où sont les avis juridiques sur ces questions ?
Lorsque la FAE présentera son mémoire à la Commission, vous saurez que :
- Elle exprime une position qui ne découle pas d’une consultation transparente de tous les membres qu’elle est censée représenter ;
- Elle refuse les demandes de consultation survenues après la présentation de la charte ;
- Elle refuse de diffuser les résultats de la consultation de 2012 à tous ses membres (77 % en faveur de l’interdiction des signes religieux).
Bien que nous soyons conscients que la solidarité est au cœur de toutes nos actions syndicales, à titre de délégués d’établissements, et d’enseignants, nous ne pouvons que déplorer la manière de procéder de notre fédération et nous espérons qu’une vraie consultation des membres prendra forme bientôt. Nous ne pouvons garder le silence alors que notre syndicat prend une position qui n’est peut-être pas celle qui reflète la base. Nous déplorons cette manière de procéder, qui n’a rien à voir avec la vraie démocratie syndicale que nous souhaitons vivre.
Nous espérons que ces informations vous seront utiles dans le cadre de votre travail à la Commission.
Signé par des enseignants de la FAE qui veulent une vraie consultation au sujet de la charte :
Yves Martineau Martin Perron Lynda Massé Paul Pérez Isabelle Beaudoin Yves Meunier Nadine Deslauriers Monique Hauy Louise Valiquette Richard Saint-Laurent Tania Longpré Françoise Boulay Ginette Colbert Nathal Ménard Marie-Josée Hudon Lyne Labelle Sylvie Gervais Manon Leduc Denise Houle Ginette McMullen Sylvie Giroux Riad Djanji Francis Jacquard Clemente Rosique Éric Rivest Félix Pinel Sylvie Richer Claude Vielleux Daniel Gélinas Nicolas Parent Ginette Piché Richard Beauchamp Jean Chaumont Roxanne Rivest Paul Desaulniers Luc Lefebvre Sylvain Tremblay Jean-Paul Viau Nawal Meshaka Lorraine Camiré Khedoudja Ait-Tahar Jean-François Paquet Grégoire Bergeron Sylvie Rochon Marie-Josée Lemieux Zeghourti Abderazaïk Lucie Desruisseaux Marie-Ëve Tibi Silvia Consa Christiane Auger Sylvain Langlois Véronique Ledoux Laurent Dubuc Tamara Durand Jordan Bouganim Woko Olenga Chantal Saint-Arnaud Bernard Cloutier Anne Letourneau Jean-François Carrier Franck Bélanger Suzanne Lacroix Leïla Bensalem Martine Paquin Nancy Lauzon Julie Piette Mohammed Sebti Luc Daigneault Many Hamphiboune Michel Dufour Rabah Kadache Serge Lévesque Jean-François Mathieu Stéphane Bouchard Richard Charron Louise Aubut Véronique Patry Gilles Lannd Reno Camiré Lyne Farmer Christian Landry Chantal Douesnard Bruno Tremblay Alfiya Mazapova
vu ici

L'Indonésie musulmane vent debout contre la Saint-Valentin


« Le hijab n'est pas un choix, pas besoin d'attendre que vous soyez prêtes car le hijab est une obligation ». C'est munies de telles pancartes que des Indonésiennes ont participé à un grand rassemblement le 13 février à Java dans lequel elles appelaient pêle-mêle leurs coreligionnaires à porter le voile et à refuser de célébrer le saint patron des amoureux.

Signe du désamour profond du désamour des Indonésiens envers cette coutume d'origine occidentale, le Conseil indonésien des oulémas (MUI) a jugé la Saint Valentin contraire à l'islam. Dans un communiqué, l'organisation a estimé la fête susceptible de corrompre la jeunesse. Son principal sujet de préoccupation concerne l'usage immodéré de drogue et la sexualité débridée qui va de pair selon elle avec cette célébration. Suivant l'avis du MUI, l'agence de l'éducation de la province des Petites Iles de Sondes occidentales, a interdit aux élèves de fêter la Saint-Valentin dans les écoles de la région.

Le but de cette politique serait d'empêcher les jeunes gens de la province de perdre le contact avec la culture traditionnelle indonésienne. « Regardez en arrière, soyez proches de votre culture et de votre religion », voilà le conseil que leur a donné le directeur de l'agence de l'éducation pour la province, H. Ruslan Effendy. Quelques jours plus tôt, à Kediri, sur l'île de Java, d'autres activistes avaient protesté massivement contre la célébration de la Saint-Valentin, signe d'une « culture libérale » étrangère à l'islam. La fête était accusée de favoriser la promiscuité, qui conduit à la débauche. Les activistes en voulaient pour preuve le fait que 20% des étudiantes à Surabaya, capitale de la Java orientale, tombaient enceintes hors mariage.

Comme l'Arabie saoudite et l'Iran, l'Indonésie, où les 250 millions d'habitants sont à 85% musulmans et les chrétiens minoritaire, boycotte la Saint-Valentin. Son islam est réputé modéré, sauf dans certaines provinces, telles que celle d'Aceh qui applique la charia. En 2005, en Malaisie, autre pays musulman, le Jakim, l'autorité musulmane fédérale a officiellement émis une fatwa contre « ce piège à vices ». La Saint-Valentin pousse à mettre son aimé sur un piédestal, or l'idolâtrie est le premier péché. Mais ce que craignent vraiment les religieux, c'est que « le baiser volé dans un parc ne mène à des relations sexuelles hors mariage ».

(Photo : AFP/Aman Rochman)



jeudi 13 février 2014

Homosexualité en Tunisie : circulez, y a rien à voir !


À Tunis, les amours entre personnes du même sexe sont accueillies avec un sentiment de gêne. Et dans la nouvelle Constitution, c'est silence radio.

Les homosexuels tunisiens sont les grands oubliés de la nouvelle Constitution. Certes, le texte, adopté le 26 janvier, élargit les libertés individuelles. Mais les élus de l'Assemblée nationale constituante (ANC), craignant de légitimer le mariage homosexuel, ont imposé la référence à la famille stricto sensu (l'union d'un homme et d'une femme) dans la loi fondamentale. Lors de la campagne électorale de 2011, pourtant, les islamistes d'Ennahdha avaient ouvert une brèche en proposant d'examiner le problème de la "dignité" de ces "personnes dévalorisées", dont ils promettaient de respecter les droits. Au même moment, Gayday, le premier magazine homosexuel tunisien, était lancé sur internet.

"Il n'est pas question que la perversion sexuelle soit un droit humain"

Mais ces promesses électorales n'ont pas connu de suite. Mis au banc de la société, les homosexuels encourent toujours une peine de trois ans de prison, selon l'article 230 du code pénal promulgué en 1913 - il y a plus d'un siècle. Le Conseil des droits de l'homme des Nations unies avait pourtant recommandé à la Tunisie la dépénalisation des relations entre personnes de même sexe en 2012.

Ces citoyens-là devraient se faire soigner.

SAMIR DILOU, ex-ministre des Droits de l'Homme

Désormais, la position d'Ennahdha est sans ambiguïté. "Il n'est pas question que la perversion sexuelle soit un droit humain, a tranché Samir Dilou, ex-ministre des Droits de l'homme et de la Justice transitionnelle, membre du bureau politique du parti islamiste, en février 2012. Ces personnes devraient se faire soigner. Ce sont des citoyens, mais ils doivent respecter les lignes rouges fixées par notre religion, notre héritage et notre civilisation." Une sortie qui illustre le conservatisme ambiant. Autre anecdote non moins éclairante : la gêne du gouvernement et les réactions offusquées - dont celle de Slim Riahi, un jeune conservateur libéral fondateur du parti de l'Union patriotique libre (UPL) - face au succès du film La Vie d'Adèle du Franco-Tunisien Abdellatif Kechiche, qui a remporté la Palme d'or au dernier Festival de Cannes.

Et quand le sujet apparaît soudainement dans la vie politique, la loi du silence prévaut. Comme après l'arrestation de Mounir Baatour, président du Parti libéral tunisien (PLT), pris en flagrant délit de rapports homosexuels en avril 2013. L'affaire a été rapidement étouffée. De même, les opposants de Ben Ali ont déjà oublié comment l'ancien régime avait utilisé ce tabou pour les discréditer durant leur incarcération. Qui se souvient encore de cette vidéo compromettante et probablement truquée d'Ali Larayedh, le chef du gouvernement sortant ? Bel exemple d'amnésie collective.

http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2769p024.xml8/

«Battre sa femme est une manière de l’éduquer»

Québec : «Battre sa femme est une manière de l’éduquer» (cheikh Hussein Mohamed Amer)

Le cheikh Hussein Mohamed Amer, dans un prêche à la mosquée Aljisr de Laval au Québec, justifie la violence [«pas sévère»] du mari envers son épouse, en dernier recours et dans un but éducatif, quand le mari n’est pas parvenu à la convaincre de retourner sur le droit chemin de l’islam.

«Le prophète Mahomet, la paix soit sur lui, a dit: si les épouses le font, alors les maris doivent les battre, mais pas sévèrement [Muslim 1218]. D’aucuns soutiennent, en lisant ce texte, que la loi islamique permet au mari de battre sa femme, et d’autres affirment que l’islam opprime la femme en permettant au mari de la battre.

Mes frères et mes bien-aimés, l’islam enseigne que battre sa femme est une forme d’éducation, et un dernier recours [littéralement, le «dernier médicament», c’est-à-dire un médicament administré après que tous les autres ont échoué à guérir la maladie, comme dit le hadith :] le dernier médicament brûle [la peau avec du feu].

L'Occident interdit la violence à des fins d’éducation et c’est la position que nous adoptons ici. La vérité est cependant toute autre. Battre sa femme est une forme d’éducation … le mari peut battre sa femme lorsqu’il a épuisé toutes les solutions potentiellement efficaces et qu’il n’y a pas d’autre traitement.

Le coran fait référence au droit du mari de battre sa femme dans le cadre d’une série de traitements: «Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, [puis si elles persistent] éloignez-vous d'elles dans leur lit, et [en dernier recours] frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles [Sourate An-Nisa, 34].

Quand vous avez raison, la femme doit être admonestée, son mari doit lui rappeler ses droits sur elle et elle devrait retourner vers son Seigneur Tout-Puissant. Si les réprimandes et les conseils échouent, le mari doit abandonner le lit conjugal, prendre ses distances avec elle, la snober, éviter de la toucher, et si ce châtiment échoue, le mari est autorisé à la battre selon ce qu'a dit le prophète : pas sévèrement.»

Source : Wife "beating in Islam is a type of education", says Quebec Imam, Alternative Angle, 30 septembre 2013. Traduction par Poste de veille

http://www.postedeveille.ca/2013/10/quebec-battre-sa-femme-est-une-maniere-de-l-eduquer.html

Obama décide de donner l’asile aux « terroristes jihadistes modérés »


Masked Palestinian Members of Islamic Jihad
WASHINGTON: l’administration Obama a allégé les règles d’immigration pour les demandeurs d’asile, réfugiés qui souhaitent se rendre ou immigrer aux Etats Unis, qui ont apporté un soutien « limité » au terrorisme.
Le changement fait partie des premières actions du Président Barack Obama sur l’immigration depuis son discours sur l’Etat de l’union où il a promis de gouvernement avec « son stylo et son téléphone », c’est à dire par ordres exécutifs en court-circuitant le système démocratique du vote du parlement.
Le Département de la sécurité intérieure a ainsi déclaré que les djihadistes qui ont apporté un « support matériel limité » au terrorisme ou à des organisations terroristes – comme al Qaida, ne seront plus automatiquement refoulés.
C’est une loi postérieure aux attentats du 11 septembre, qui interdisait d’entrée sur le sol américain toute personne reconnue comme ayant approché le terrorisme, qui vient d’être amendée, alors que les experts ont tous déclaré que la menace terroriste est maintenant bien plus grande que jamais, du fait qu’al Qaida s’est divisé en métastases partout dans le monde musulman, et que sa nouvelle stratégie consiste à créer des cellules dormantes et des « loups solitaires » difficilement détectables.
 
Fin 2011, les services d’immigration ont recensé 4400 car de personnes rejetées pour affiliation au terrorisme.
Les députés Républicains ont fait remarquer que l’administration a allégé une règle qui avait été édictée par le Congrès pour protéger le pays contre le terrorisme.
Le Républicain Bob Goodlatte, président du comité judiciaire du Congrès, a qualifié ce changement de « naïf », compte tenu de la menace terroriste actuelle : « Le Président Obama devrait protéger les citoyens américains plutôt que prendre des risques avec ceux qui ont aidé et ont participé au terrorisme et mettre la vie des Américains en grand danger. »
Obama a donc, en passant outre le Congrès, préparé l’après Obama à une Amérique plus vulnérable que jamais au terrorisme islamiste, plus sanglante, alors qu’il tente, par ailleurs et par tous les moyens, de faire interdire la possession d’armes pour se défendre aux Américains – un rêve pour le jihad.  
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
vu ici 

Islam ordinaire

Regardez la photo, mais surtout regardez bien les gens.


Il viennent contempler le "spectacle". A supposer que là où vous habitez il puisse y avoir une monstruosité pareille, ça vous viendrait à l'idée, d'aller vous rassembler pour une telle exhibition? Non. Et à supposer qu'on vous y oblige, vous auriez envie de prendre cette scène d'horreur en photo? Non plus! Et pourtant, c'est ce que font ces gens.Tranquilles, je dirais même qu'ils semblent sereins, apparement sans aucun sentiment de lisible sur leurs visages. Pas plus émus que ça. En décalage total avec la scène qu'ils sont venus "contempler". La différence avec vous et moi? Ils sont musulmans! Des musulmans ordinaires, élevés dans la culture de la mort. Cette pendaison atroce, commes les décapitations, les lapidations et autres douceurs que recommande de faire leur livre d'Amour, de Paix et de Tolérance, sont pour eux des actes habituels, quotidiens, ça ne leur fait ni chaud ni froid.

Ils en seraient presque friands. Ils en redemanderaient, à plus grande échelle.
Ils applaudissent, ces musulmans ordinaires, aux scènes que vous qualifierez d'horreur. Il applaudissent aux attentats, comme celui du 11 septembre 2001, rappelez-vous ce n'est pas si loin. Quand ils sont tous sortis dans les rues pour crier leur joie, à Alger, à Tripoli, au Caire, à Ramallah, à Djakarta et partout ailleurs en Islamie. A tel point que leurs dirigeants, gênés d'avoir à se justifier aux yeux du monde de la bêtise crasse de ces peuples d'ignares sanguinaires, ont dû les faire rentrer de force chez eux. Trop tard, on les a vus, ces déchets de l'humanité, et on les connait! On sait de quoi ils sont capables, s'ils avaient la puissance! Quand on a la culture de la mort, plus rien ne peut surprendre, on attend juste l'ordre de prendre les armes soit-même, ou la ceinture d'explosifs, et d'aller au djihad, afin de mériter les 72 vierges promises par allah.
On reste impassible devant la mort, surtout quand c'est celle d'un kuffar. Car les humains, pour le musulman ordinaire, n'ont pas tous la même valeur. Allah lui-même leur a fait descendre la sourate par laquelle il les place au-dessus de tous les autres peuples et seuls détenteurs de la vérité.

La mort n'émeut pas le musulman ordinaire. Par contre, montrez-lui une caricature, et là son sang ne fait qu'un tour, il entre dans tous ses états, il est sous le choc, il ne contient plus son émotion. Il brûle les drapeaux, il brûles les ambassades, il tue même ses congénères, pourtant la chose la plus haram de son dogme. Heureusement qu'il est limité en puissance comme en armes, sinon, on pourrait dire rapidement adieu à l'humanité!

Cette scène nous montre finalement très bien ce qu'est le musulman ordinaire. Elle nous apporte une preuve de plus qu'il n'y a ni islamisme, ni intégrisme, ni extrémisme, il y a juste l'islam ordinaire, pratiqué par 1,5 milliard de musulmans ordinaires.

http://apostat-kabyle.blogspot.ca/2012/08/islam-ordinaire.html

Apocalypse Now : l’islamisation de l’Amérique


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L’élection de Barack Hussein Obama, très proche des Frères Musulmans, a fortement contribué au virage islamique des USA.
Ce président, le plus mauvais de l’histoire des Etats-Unis, a trahi une grande partie de ses électeurs et de ses alliés fidèles qui lui avaient pourtant accordé leur confiance. Toutefois, si Obama a mené l’Amérique au bord du gouffre, il n’a pas tout raté : il a réalisé en grande partie le rêve des Frères Musulmans, celui de détruire l’Amérique de l’intérieur, selon leur « noble » devise.
Les Frères Musulmans ont déclaré dans un document interne que leur but en Amérique est « d’éliminer et de détruire la civilisation occidentale de l’intérieur et de saboter leur misérable demeure… pour permettre à la religion d’Allah de triompher sur toutes les autres religions ». Il est donc impératif pour eux de remplacer la Constitution par un système autoritaire, qui nie les droits les plus élémentaires aux femmes et aux non Musulmans. La plupart des groupes musulmans américains ont des liens avec les Frères Musulmans.
« Que » 22.415 attaques terroristes meurtrières à travers le monde
Obama a réussi à faire enlever par le Gouvernement Fédéral toute référence à l’islamisme, au jihad et au terrorisme islamique du lexique de la sécurité nationale et a fait pression pour que cette interdiction soit appliquée dans tous les états. Obama a mis en danger la sécurité des USA par son refus irresponsable d’identifier l’éléphant dans le magasin de porcelaine. Après tout, il n’ y a eu, à ce jour, depuis le 9/11, que 22.415 attaques terroristes meurtrières à travers le monde. Une bagatelle pour nos gouvernements pro-islam. Que doit-il arriver d’horrible, avant qu’un responsable à Washington ou en Occident ne reconnaisse enfin le danger islamique ?
Pamela Geller a rédigé un très long article sur l’islamisation de l’Amérique, qui s’est sensiblement accélérée en 2013. Plus que jamais, nous devons dire « stop » à l’islamisation en cours non seulement des USA, mais aussi de l’Occident, en cessant de voter pour les politiciens, qui, une fois au pouvoir, nous méprisent et oeuvrent à la destruction de nos démocraties au profit du totalitarisme islamo-nazi.
« Depuis que j’ai écrit mon livre “Stop the Islamisation of America” et créé the « American Defense Initiative (AFDI), nous avons assisté à une augmentation délirante d’accommodements religieux et observé avec effroi la soumission croissante des USA à l’islam.» écrit Geller.
L’année 2013 fut une année particulièrement bénie pour les suprémacistes islamiques, qui travaillèrent avec zèle à l’imposition de la loi islamique, la charia, et en particulier le délit de blasphème, dans notre pays.
L’approche islamique suprémaciste est plus discrète aux USA par rapport à l’Europe, car nous ne voyons pas encore des zones de non droit, des voitures incendiées par dizaines, etc. et pour cause : le nombre de Musulmans aux USA n’a pas encore atteint les niveaux des pays européens.
Mais ces violences feront bientôt partie de notre vie, car rien n’est fait pour empêcher que cela ne se produise chez nous. Les rares islamolucides qui osent critiquer la charia et le jihad sont immédiatement placés sur la liste noire de tous les médias officiels.
Par contre, ceux qui adoucissent le message sur l’islam et les apologistes de lidéologie islamique sont sortis de l’anonymat pour exprimer des inepties à chaque fois que les médias officiels ne peuvent éviter de couvrir des attentats commis par les jihadistes, comme ce fut le cas lors du Marathon de Boston. Mais, les voix de la vérité, qui s’élèvent contre l’islamisation des USA, comme celles de Robert Spencer, de Wafa Sultan, d’ Ibn Warraq et de moi-même, sont de plus en plus ostracisées par les médias mainstream.
La situation n’a jamais été aussi mauvaise qu’aujourd’hui et cela confirme la justesse de nos mises en garde répétées en 2013.
Selon un sondage publié fin 2012, près de la moitié des Musulmans américains avaient déclaré que les caricatures de Mahomet devraient faire l’objet de poursuites criminelles. Pour un musulman sur huit, le fait d’insulter l’islam devrait être puni par la peine de mort. 40% déclaraient qu’ils ne devraient pas être soumis aux lois américaines, mais uniquement à la loi islamique.
Ces résultats n’auraient pas dû surprendre, ils n’étaient pas tellement différents du sondage effectué en mai 2013 à travers le monde musulman.
L’enquête avait démontré que les punitions les plus sévères, dictées par la charia, étaient approuvées par une large majorité de Musulmans :
• 72% des Musulmans indonésiens, 84% des Musulmans pakistanais, 74% des Musulmans bangladais, 74% des Musulmans égyptiens, 71% des Musulmans nigérians soutiennent la charia comme la seule loi dans leurs pays respectifs.
• 85% des Musulmans pakistanais, 81% des Afghans, 70% des Musulmans égyptiens approuvent les punitions les plus cruelles de la charia, comme l’amputation des mains des voleurs.
• 86% des Musulmans pakistanais, 84% des Afghans et 88% des Musulmans égyptiens approuvent la lapidation pour adultère.
• 75% des Musulmans pakistanais, 79% des Afghans et 88% des Musulmans égyptiens sont en faveur de la peine de mort pour apostasie.
• 91% des Musulmans irakiens et des Musulmans afghans veulent que la charia soit la loi officielle de leurs pays.
Et aux USA, à chaque fois que la loi islamique entre en conflit avec la loi américaine, c’est la loi américaine qui progressivement s’efface.
En novembre 2012, une mère musulmane était jugée pour avoir battu sa fille adolescente. Cette dernière, ayant refusé un mariage arrangé, fut prise en flagrant délit de … discussion avec un garçon à l’école qui n’était pas le futur mari. Son père, un pieux musulman, poignarda sa fille au cou et admit qu’il avait essayé de la tuer. Le couple fut relâché, libre, avec 2 années de probation pour la mère. Cela ne s’est pas passé au Yemen, en Iran, en Afghanistan, etc. mais à Phoenix, Arizona. C’est la charia en Amérique : le crime d’honneur n’est pas sanctionné par l’islam, mais encouragé, et la justice américaine s’est inclinée.
• En décembre 2012, un chef des Frères musulmans d’Egypte, organisation aujourd’hui déclarée comme terroriste par le gouvernement égyptien, prêchait dans une mosquée de Brooklyn. La police de New York arrêta, non le prédicateur de haine, mais une personne qui protestait contre les atrocités commises en Egypte par les Frères musulmans. Personne n’a la droit de critiquer l’islam ou ses représentants, même à Brooklyn.
• Au cours du même mois, un juge fédéral appliqua la charia et fit condamner un capitaine de la police de Tulsa, qui fort de ses droits accordés par le Premier Amendement, refusa que ses subordonnés soient obligés d’assister à une « dawah » (prosélytisme islamique) dans une mosquée de Tulsa.
• En juin 2013, il fut révélé que de l’argent public avait été utilise par l’Aéroport de San Francisco pour construire des locaux permettant aux Musulmans de se laver les pieds avant leurs prières.
• Dans le Minnesota, l’université catholique de St Thomas installa en janvier 2013 des mini mosquées et des lieux d’ablution pour les étudiants musulmans. Où sont les mini églises et les bancs de prière dans les madrasas ? Aucune réciprocité dans l’islam. Des non Musulmans ne peuvent pas prier dans les mosquées. Les non Musulmans ne peuvent pas faire du prosélytisme dans les mosquées. Cette université catholique se soumet à cette idéologie qui inspire le massacre des chrétiens à travers le monde. C’est à la fois étonnant et effrayant.
Les écoles publiques en Floride enseignent que Mahomet est le Messager de Dieu.
Dans l’Indiana, des familles musulmanes font du prosélytisme de classe en classe, distribuent impunément des livres, de la littérature islamique, des coran.
• Dans une école publique du Texas, un professeur demanda aux filles de porter la burqa, comme vêtement alternatif, et de déclarer devant la classe que les terroristes musulmans devaient être appelés des combattants pour la liberté. (World Net Daily)
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• Dans le Maryland, les étudiants musulmans réclamèrent des salles de prière à l’école.
Dans le Tennessee, une école primaire supprima le porc pour ne pas offenser les élèves musulmans, et dans les écoles publiques, les enfants dessinent les 5 piliers de l’islam…
• L’école publique de Nashville éduque les enfants aux mensonges de l’islam, Où sont les dessins d’enfants du Christ sur la Croix ? Qui enseigne le Rashi ou le Chumash dans les écoles publiques ?
Ce n’est plus de l’éducation publique, mais de la « dawah ».
Parfois, des patriotes s’opposent au prosélytisme musulman dans les écoles, comme cette maman de l’Ohio, qui parvint à faire interdire une vidéo d’endoctrinement à l’islam, ou comme ces centaines de parents en Floride, qui, en novembre 2013, protestèrent contre le prosélytisme et l’endoctrinement islamique des élèves, via un livre scolaire, intitulé « l’Histoire du Monde » qui consacre 32 pages à l’islam et à l’empire musulman, mais pas la moindre ligne sur les autres religions.
A New York, la police applique aussi la charia : les officiers de police ont l’ordre de ne pas dresser de PV pour les voitures parquées illégalement à l’extérieur des mosquées. La police de NY permet aux Musulmans de ne pas respecter les lois, simplement parce qu’ils sont Musulmans. Les citoyens non Musulmans eux, par contre, seraient drôlement pénalisés s’ils ne respectaient pas les lois. Si une personne se garait en double file pour se rendre à l’église, il recevrait immédiatement une amende. (comme en france)
D’autres Musulmans prient dans les rues, empêchant les gens de passer.
Pendant ce temps, les médias et la justice ferment les yeux sur les abus dont les Musulmans se rendent coupables envers leurs propres enfants. En octobre 2013, un étudiant d’une école islamique de l’Ohio déclara que si les élèves ne connaissaient pas les textes coraniques par cœur, comme exigé par les « professeurs », ils étaient enchaînés à un mur par leurs poignets et leurs chevilles et frappés avec un long bâton.
Les imams des deux plus grandes mosquées de Sacramento avaient affirmé en juin 2013 que Mahomet avait interdit la musique. Mais les médias, au lieu d’exercer leur métier et dénoncer cette aberration, bâillaient aux corneilles, normal, il ne fallait surtout pas critiquer de « pieux musulmans ».
Et pendant ce temps, le CAIR, (Council on American – Islamic Relations) vitrine des Frères musulmans en Amérique, lié à l’organisation terroriste du Hamas, très influent et protégé par l’Administration Obama, une cinquième colonne qui veille à l’islamisation de l’Amérique et à l’instauration de la charia grâce à la traitrise du Président américain, avance, sans aucune opposition de la part de la caste politique.
Personne ne fut particulièrement alarmé, encore moins choqué, quand il fut révélé qu’un imam américain, lié au CAIR, Khalid Yasin, inspira le « pieux » Musulman qui égorgea le jeune soldat Lee Rigby dans une rue de Londres, ni quand un ex-fonctionnaire du CAIR-NY, Cyrus Mc Goldrich, justifia la décapitation de Lee, sous prétexte que les soldats britanniques et américains commettaient chaque jour les pires atrocités contre les Musulmans. Personne ne s’inquiéta quand le CAIR conseilla à la famille d’un jihadiste mort pour la cause d’Allah de ne pas parler au FBI…
Le CAIR travaille à instaurer la charia aux USA et ce, de plusieurs façons, toujours avec la complicité de l’Administration Obama. Par exemple, dans le Kentucky, il assigna DHL en justice pour leur imposer les horaires de prière sur le lieu de travail. De tels procès ne servent qu’à soumettre les infidèles à l’islam.
L’Administration Obama a encouragé les efforts du CAIR pour répandre l’islam et sa loi islamique, la charia, en 2013. Pour la première fois, les Frères Musulmans et autres groupes d’islamistes suprémacistes peuvent compter sur la collaboration d’une Administration pour imposer la loi islamique, ce système juridique totalitaire de l’oppression islamique, à l’Amérique.
Au Tennessee, le Département de la Justice de l’Administration Obama a annoncé son intention de criminaliser la liberté d’expression sur les médias sociaux, et censurer tout message ou commentaire que les Musulmans trouveraient offensifs. AFDI/SIOA appela à protester contre cette tentative d’imposer le délit de blasphème islamique aux Américains et dans une ville de 10.000 habitants, deux mille patriotes répondirent à l’appel.
Conformément au “voeu” d’Obama: “le futur ne doit pas appartenir à celui qui dénigre le prophète de l’islam”. L’auteur de la vidéo sur Mahomet, qui selon la fausse allégation de l’Administration Obama fut responsable de l’attaque de Benghazi le 11 septembre 2012, fut condamné et emprisonné et devint ainsi le premier prisonnier politique d’Obama. Le « coupable » fut relâché en août 2013 et placé en « liberté surveillée ».
En novembre 2013, un Musulman reçut une indemnité de 66.000 dollars, après avoir été licencié pour refus de raser sa barbe islamique selon les règles en vigueur dans la Société qui l’employait. Cette décision inique pourrait mettre la Société, American Patriot, en faillite. Là est tout le danger de cette soumission aux revendications musulmanes : les organisations des Frères Musulmans demandent que les non-Musulmans adhèrent à la charia, sinon, ils vous détruiront. Et ils utilisent les lois américaines pour imposer la loi islamique. Les islamistes suprémacistes grugent miette par miette la « clause d’établissement » du Premier Amendement à la Constitution des USA et impose, peu à peu l’islam aux sociétés laïques.
Les poursuites judiciaires introduites par les Musulmans contre Hertz, Wal-Mart, Target, Disney et autres entreprises américaines afin d’obtenir des droits spéciaux et divers accommodements religieux, furent couronnées de succès. Des droits spéciaux furent ainsi créés pour une classe spéciale de personnes, qualifiées par le coran de « la meilleure communauté qui soit », supérieure aux kouffars. Peu importe, si cela va à l’encontre des droits individuels et de la séparation de la religion de l’état. Rien n’est de trop pour les Musulmans, dans l’Amérique d’Obama.
Voyez le contraste : les Catholiques sous le régime d’Obama n’ont pas le droit de refuser l’avortement dans des hôpitaux catholiques. Aucun « accommodement » n’est accordé à cette confession religieuse de la part d’Obama, seul l’islam est digne de sa bienveillance présidentielle.
Les organisations des Frères Musulmans ont conforté leur emprise sur l’Administration Obama en 2013, tandis que les médias « mainstream » tournaient en ridicule Michele Bachman ou quiconque osait suggérer que cette influence (malsaine et dangereuse) existait bel et bien. Et pourtant, pour la première fois de son histoire, l’Amérique soutient les forces liberticides pro-charia sur une large échelle, les forces liberticides de ce même ennemi qui nous frappa le 11 septembre 2001. Ce soutien a abouti à faire tomber l’Egypte, la Libye et peut-être également toute l’Afrique, aux mains des régimes islamiques suprémacistes.
Il n’est dès lors pas surprenant de constater que notre culture ait aussi facilement accepté les « traditions » de la charia : crimes d’honneur, excisions, mariages forcés, pédophilie légitimée via le mariage avec des fillettes dès l’âge de 9 ans, etc.
70% des Musulmans américains pensent que la polygamie devrait être légalisée aux USA, nous avons déjà plus de 100.000 familles polygames ici en Amérique.
En juillet dernier, lorsque le FBI mena une campagne de sensibilisation au terrorisme, via des affiches, postées sur les bus, montrant les photos de 16 terroristes recherchés – tous de bons Musulmans – les gauchistes et les suprémacistes islamiques se plaignirent que de telles affiches étaient islamophobes et elles furent retirées. Pourtant, cette campagne était parrainée part le « Rewards for Justice « (RFJ) programme antiterroriste du Diplomatic Security Service (DSS). (Le Secrétaire d’État des États-Unis offre des récompenses pour toute information qui empêche ou mène à la résolution de crimes terroristes internationaux. Ce programme a déjà versé plus de 100 millions de dollars de primes.)
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La ville de Seattle refusa l’autorisation à mon groupe, l’AFDI, de placer à nouveau ces affiches.
Les suprémacistes islamiques, ennemis de la liberté d’expression, remportèrent aussi une victoire à Boston. Mon organisation AFDI essaya de poster des affiches pro-Israël, afin de contrer les affiches de propagande anti-israélienne, qui fleurissaient dans la ville.
Le texte de mon affiche appelait à soutenir Israël :
« Dans une guerre entre l’homme civilisé et le sauvage, soutenez l’homme civilisé. Soutenez Israël. Combattez le jihad.”
Ce fut rejeté et nous avons entamé des poursuites judiciaires.
Les médias maintream essayèrent de justifier l’attentat du Marathon de Boston par l’attitude peu accueillante des Américains envers les immigrants, (tactique habituelle de la culpabilisation des peuples de souche) alors que le Département de la Sécurité intérieure et le FBI reconnurent leur responsabilité. Ils avouèrent n’avoir pas tenu compte des avertissement des services secrets russes sur les activités jihadistes de Tamerlan Tsarnaev et ne le placèrent jamais sous surveillance.
Obama a ces morts et ces blessés sur la conscience : les Russes avaient prévenus le FBI de la dangerosité potentielle de Tamerlan Tsarnaev… avant l’attentat terroriste du Marathon de Boston, mais le FBI n’a pas traité l’information correctement. Il ne savait probablement pas comment interpréter les renseignements reçus, vu qu’il lui est interdit d’étudier les motivations et les objectifs des jihadistes et qu’il est sommé d’écarter tout rapport avec l’islam.
• Le 11 septembre 2013, dans une école de Boston, les élèves récitèrent une prière musulmane au lieu du Serment d’Allégeance.
• Quand nous dénoncions la persécution des homosexuels dans les pays musulmans, via une campagne d’affiches, la responsable de la Commission des Droits de l’Homme, la transexuelle Theresa Sparks soutint la charia et dénonça notre initiative.
Ou se trouvait Theresa Sparks quand un gang musulman cibla des homosexuels à San Francisco dans une série d’attaques violentes, leur tirant au visage avec des pistolets BB (pistolets à air conçu pour tirer des grenailles de plomb) en filmant leurs méfaits ? Un autre gang musulman fit une douzaine de victimes, rien qu’en une seule soirée, filmant leurs agressions avec une caméra-vidéo qui fut confisquée par la police, ainsi que leurs fusils BB. Le département de police essaya d’étouffer l’affaire, mais un officier écoeuré divulgua les faits aux médias. Sans son courage, jamais ces violences homophobes de la part de Musulmans n’auraient été révélées au public.
Les Musulmans choisirent leurs victimes, car elles « semblaient » être « gays ». Aucune réaction du côté de Sparks, la responsable de la Commission des Droits de l’Homme.
Mais dans les médias, seuls les Musulmans sont les victimes.
L’Amérique, à l’instar des pays européens, s’enfonce de plus en plus dans cette propagande de victimisation véhiculée par les médias et les films. (A croire que les Musulmans sont des anges et les non Musulmans des êtres ignobles.)
• En décembre 2013, la société de production et de distribution de films, de téléfilms et de mini-séries télévisées HBO, consulta le groupe islamiste CAIR afin de réaliser un film de propagande pour lutter contre « l’islamophobie ».
Tandis que les Chrétiens sont persécutés et massacrés dans les pays musulmans et que le jihad contre l’Etat juif d’Israël se poursuit sans relâche, nous sommes soumis à cette propagande mensongère grotesque de la « victimisation » et de la « stigmatisation » des Musulmans par les islamophobes. Goebbels agit de même à son époque : les « Nazis » aussi étaient les « victimes »…
Des organisations comme le CAIR, liées aux groups terroristes, furent donc consultées pour la réalisation de ce film de propagande.
Il s’agissait de créer et vendre une fiction, en concertation avec les groupes musulmans, qui démontrait toute la souffrance des Musulmans, victimes de l’islamophobie, de la haine antimusulmane, du sectarisme raciste-islamophobe antimusulman, etc. Bref, toutes les remontrances habituelles exprimées par les éternels stigmatisés.
Des géants d’Hollywood comme Frank Capra et John Ford tournèrent des films de propagande pendant la seconde guerre mondiale, mais pour défendre l’Amérique. Soixante ans plus tard, Hollywood réalise des films de propagande en faveur de l’ennemi des U.S.A.
Quand HBO va-t-il tourner un film sur les non Musulmans persécutés, égorgés dans les pays musulmans sous la charia ?
Quand HBO va-t-il faire un film sur la guerre menée par les suprémacistes islamiques contre les gouvernements laïques en Afrique et au Moyen Orient ?
Quand HBO va-t-il réaliser un film sur les Juifs fuyant l’Europe, devenue de plus en plus dangereuse et violente, à cause de son islamisation ?
Quand HBO va-t-il produire un film sur les gens lucides, qui se battent contre le jihad et la charia, et voient leur réputation et leur vie détruites par les suprémacistes islamiques et leurs partisans gauchistes ?
Ces films là seraient de véritable films d’horreur.
La triste réalité, en opposition à cette fiction de propagande pro-islamisation, c’est de constater la progression du jihad furtif, tandis que le jihad violent continuait ses méfaits aux USA en 2013.
Le directeur sortant du FBI, Robert Mueller, avait averti les Américains que les jihadistes en Amérique représentaient le plus grave problème relatif à la sécurité du pays. D’aucuns pourraient croire que la majorité des Musulmans en Amérique allaient s’opposer aux jihadistes, pas du tout, et récemment un imam, en faveur du jihad, fit une tournée très fructueuse de collecte de fonds à travers les USA.
Les jihadistes musulmans « américains » s’expriment de plus en plus ouvertement et de manière effrontée sur leurs sentiments et leurs projets.
A Memphis, l’imam Yasir Qadhi a été filmé en train d’éructer sa haine vicieuse et abjecte des Juifs, en déclarant que les Juifs et les Chrétiens étaient « sales » et que les Musulmans étaient autorisés à prendre leur vie et leur bien au cours du jihad.
• Un Musulman qui plaida coupable en août 2013, suite à des accusations de terrorisme, déclara : « Le but de l’islam est de conquérir le monde et l’épée du jihad est le seul moyen d’atteindre cet objectif sacré… ».
• A Dearborn, Michigan, un Libanais avait hissé un drapeau américain et un drapeau israélien devant sa maison. Mal lui en prit : des Musulmans du coin, en colère, l’inondèrent de menaces, au point qu’il déclara se sentir plus en sécurité au Liban.
• Un Musulman de Dearborn appela à tuer les manifestants anti-islam.
• A New York, des pro-Frères Musulmans égyptiens ont manifesté contre la parade de Thanksgiving.
• Au cours de l’ « American Muslim Day Parade » à New York, le 22 septembre dernier, les Musulmans ont défilé vers la Madison Avenue en agitant les drapeaux noirs du jihad et en chantant : « Nous sommes des Musulmans, des Musulmans puissants, puissants ».
• Il fut révélé que le Musulman américain qui planifia l’attentat, visant à tuer des milliers de gens lors de la cérémonie de l’illumination de l’arbre de Noël à Portland, dans l’Oregon, avait réalisé une vidéo sur le jihad du « martyre », afin de glorifier les meurtres qu’il espérait commettre.
• En 2013, les USA continuèrent à importer le jihad ; des « réfugiés » d’ Al-Qaïda viennent en Amérique, bénéficient de notre système de sécurité sociale, pendant qu’ils tournent des vidéos, se mettant en scène en tenue de combat, les armes à la main.
Selon un informateur du FBI, des talibans vivent en Amérique. Il a ajouté : « ils peuvent commettre un attentat à n’importe quel moment, ils détestent l’Amérique, nous avons des ennemis, vivant sur notre sol, qui pourront un jour tuer d’innocents américains. »
L’Amérique continue aussi à exporter le jihad: un musulman américain tué en Syrie a laissé une vidéo dans laquelle il disait: “Nous sommes venus pour tuer tous ceux que nous rencontrerons sur notre chemin. »
Un Musulman de Chicago fut arrêté pour avoir planifié un voyage en Syrie afin de rejoindre les jihadistes syriens. En dépit de l’application de nombreuses lois visant à arrêter le recrutement de jihadistes dans le Minnesota, de jeunes Musulmans continuent à s’engager avec le groupe jihadiste al-Shabab, celui qui perpétra la terrible attaque du centre commercial de Naïrobi. Trois Musulmans de NY furent accusés d’avoir combattu avec al-Shabab.
• Un imam de Floride, Hafiz Khan, fut déclaré coupable d’avoir envoyé de l’argent aux talibans.
• A New York, un Musulman fut accusé d’avoir essayé de se procurer auprès du gouvernement iranien une centaine de missiles « sol-air ».
• San Francisco fut placé en état d’alerte maximum suite à une menace terroriste.
• En juillet 2013, à Denver, un islamiste autoproclamé menaça de détruire les Catholiques et les Mormons. Un Musulman du Nord Dakota fut arrêté pour avoir projeté une attaque contre une synagogue.
La liste des actes « d’amour, de tolérance et de paix » inspirés par la Muse « islam » est encore bien longue…
Un cheikh saoudien, un certain M. al-Arefe, déclarait récemment publiquement : « Se consacrer au jihad pour la gloire d’Allah, avoir la volonté de répandre le sang, de réduire les crânes en bouillie et de briser les membres pour l’amour d’Allah et pour défendre l’islam, est indubitablement un honneur pour le croyant. Allah a dit que si un homme combat les infidèles, les infidèles ne pourront se préparer à se battre »
Charmant, ce poète islamiste…
Et l’année 2014 commence bien mal :
le Maire de New York, de Blasio a déclaré vouloir inscrire trois jours fériés musulmans dans le calendrier scolaire : l’Eid al-Fitr, l’Eid al-Adha et le nouvel an lunaire. Les écoles seraient fermées ces jours là. Mais il hésitait encore pour le festival hindu Diwali.
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photo. (credit: Jim Smith/WCBS 880)
USA – Europe- Australie : même stratégie de conquête islamique, même complicité des dirigeants politiques, qui privilégient les minorités musulmanes, s’aplatissent devant leurs revendications « religieuses » au détriment de leur peuple respectif.
Ne jamais oublier que l’objectif déclaré du djihad « furtif » et « sournois » est d’infiltrer soigneusement les nations à majorité non-musulmane et les détruire tranquillement de l’intérieur, jusqu’à ce que la population musulmane devienne majoritaire, et lancer alors le jihad armé, le jihad de conquête.
 
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.
Source: “Islamisation of America in 2013” by Pamela Geller – Atlas Shrugs (résumé d’extraits, traduits, adaptés et commentés par Rosaly)
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