vendredi 21 février 2014

Jacques Ellul, 1989 : «Il faut vivre dans la lune pour croire que l’on pourra intégrer des musulmans » (rediff)

 

 



Jacques Ellul, juriste, historien, théologien, sociologue, est décédé en 1994. Il est reconnu comme l’un des plus importants penseurs contemporains. Extrait d’un article paru dans l’hebdomadaire Réforme en 1989.

« Je dirais « oui », aisément, au bouddhisme, au brahmanisme, à l’animisme… mais l’islam, c’est autre chose. C’est la seule religion au monde qui prétende imposer par la violence sa foi au monde entier.
Je sais qu’aussitôt on me répondra :  » Le christianisme aussi ! «  Et l’on citera les croisades, les conquistadors, les Saxons de Charlemagne, etc. Eh bien, il y a une différence radicale.
Lorsque les chrétiens agissaient par la violence et convertissaient par force, ils allaient à l’inverse de toute la Bible, et particulièrement des Evangiles. Ils faisaient le contraire des commandements de Jésus, alors que lorsque les musulmans conquièrent par la guerre des peuples qu’ils contraignent à l’Islam sous peine de mort, ils obéissent à l’ordre de Mahomet.
« Lorsque les musulmans conquièrent par la guerre des peuples qu’ils contraignent à l’Islam sous peine de mort, ils obéissent à l’ordre de Mahomet. »
Le djihad est la première obligation du croyant. Et le monde entier doit entrer, par tous les moyens, dans la communauté islamique. Je sais que l’on objectera : « Mais ce ne sont que les ‘intégristes’ qui veulent cette guerre. »
Malheureusement, au cours de l’histoire complexe de l’Islam, ce sont toujours les « intégristes », c’est-à-dire les fidèles à la lettre du Coran, qui l’ont emporté sur les courants modérés, sur les mystiques, etc.
Déclarer sérieusement qu’en France l’adhésion de « certains musulmans » à l’intégrisme est le résultat d’une crise d’identité est une désastreuse interprétation. (…) Non, l’intégrisme est seulement le réveil de la conscience religieuse musulmane chez des hommes qui sont musulmans mais devenus plus ou moins « tièdes ».
Maintenant, le réveil farouche et orthodoxe est un phénomène mondial.
Il faut vivre dans la lune pour croire que l’on pourra « intégrer » des musulmans pacifiques et non conquérants.
Il faut oublier ce qu’est la rémanence du sentiment religieux (ce que je ne puis développer ici). Il faut oublier la référence obligée au Coran. Il faut oublier que jamais pour un musulman l’Etat ne peut être laïque et la société sécularisée: c’est impensable.
Il faut enfin oublier comment s’est faite l’expansion de l’Islam du VIe au IXe siècle. Une étude des historiens arabes des VIIe et IXe siècles, que l’on commence à connaître, est très instructive : elle apprend que l’islam s’est répandu en trois étapes dans les pays chrétiens d’Afrique du Nord et de l’Empire byzantin.
Dans une première étape, une infiltration pacifique de groupes arabes isolés, s’installant en paix. Puis une sorte d’acclimatation religieuse: on faisait pacifiquement admettre la validité de la religion coranique.
Et ce qui est ici particulièrement instructif, c’est que ce sont les chrétiens qui ouvraient les bras à la religion soeur, sur le fondement du monothéisme et de la religion du Livre, et enfin lorsque l’opinion publique était bien accoutumée, alors arrivait l’armée qui installait le pouvoir islamique — et qui aussitôt éliminait les Eglises chrétiennes en employant la violence pour convertir.
Nous commençons à assister à ce processus en France. Mais c’est du rêve éveillé que de présenter un programme de fédération islamique en France, pour mieux intégrer les musulmans. Ce sera au contraire le début de l’intégration des Français dans l’islam.
La seule mesure juridique valable, c’est de passer avec tous les immigrés un contrat comportant : la reconnaissance de la laïcité du pouvoir, la promesse de ne jamais recourir au djihad (en particulier sous forme individuelle — terrorisme, etc.), le renoncement à la diffusion de l’islam en France. Et si un immigré, beur ou pas, désobéit à ces trois principes, alors, qu’il soit immédiatement rapatrié dans son pays. »
Et si un immigré, beur ou pas, désobéit à ces trois principes, alors, qu’il soit immédiatement rapatrié dans son pays. »
Source
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Complement : Extrait d’un article de l’Express de 2004
(…) L’anticonformiste Jacques Ellul s’inquiétait, en 1994, de voir naître chez les penseurs un «amour immodéré pour l’islam». Il ne comprenait pas la montée d’un discours démagogique sur le Coran au sein même des Eglises. Un discours de l’équivalence: même Dieu, mêmes valeurs, même salut.
C’est en théologien, très bon connaisseur de l’islam, qu’il réagit dans ce lumineux texte qui dénonce une « réécriture de l’Histoire entièrement favorable aux peuples musulmans » et la fausseté d’expressions telles que « nous sommes tous des fils d’Abraham », « les religions du Livre », « un imam, un rabbin et un prêtre partagent le même credo », « l’Europe a des racines autant musulmanes que chrétiennes », etc.
Il dénonce une « réécriture de l’Histoire entièrement favorable aux peuples musulmans » et la fausseté d’expressions telles que « l’Europe a des racines autant musulmanes que chrétiennes ».
Jacques Ellul montre qu’il s’agit d’un œcuménisme à sens unique – l’islam défend la « fixité » de ses dogmes, y compris les moins sympathiques (le mépris pour le non-musulman), tandis que ceux du judéo-christianisme n’ont cessé d’évoluer – (…) et « la contrainte et le définitif » du Coran, qui enlisent les pays à domination islamique.
VU ICI

PANIQUE DANS LES RANGS DE LA GAUCHE ANTI-CHARTE

« Électoralisme », « inquisition », « tyrannie de la majorité », les gros mots sont lâchés! Sentant le tapis leur glisser sous les pieds, les Jean-Marc Piotte, Robin Philpot et Paul Cliche, tous identifiés à la gauche, sortent l’artillerie lourde et tirent à boulets rouges sur la Charte et ses partisans.

Ils accusent le Parti Québécois d’électoralisme et invoquent des considérations démocratiques, stratégiques et même révolutionnaires pour justifier leur opposition. Passons-les en revue.

À propos de l’électoralisme

L’accusation la plus commune est que la démarche du Parti Québécois serait électoraliste. Françoise David a été la première, à notre connaissance, à déclarer « qu’une campagne électorale, avec toute sa charge partisane, n’est pas le forum approprié pour débattre de sujets aussi complexes et émotifs » (Communiqué QS, 15 janvier 2014).

Si le peuple n’est pas qualifié pour se prononcer sur des enjeux aussi fondamentaux, qui l’est? Quel serait donc ce « forum approprié » auquel fait référence la porte-parole de QS? Nous n’en voyons qu’un : les tribunaux!

Remplaçons donc le gouvernement du peuple par le gouvernement des juges. Dessaisissons les élus du peuple du dossier pour le confier à des juges dont l’accession à la magistrature n’est pas – c’est bien connu – souillée par de basses considérations partisanes.

Protégeons les minorités de la « tyrannie de la majorité », comme l’affirme Jean-Marc Piotte en citant De la Démocratie en Amérique de Tocqueville.

Faut-il rappeler que la « démocratie en Amérique », et son tant célébré Bill of Rights, auquel fait ici référence Piotte, a vu le jour dans un pays où le cinquième de la population était réduit en esclavage.

Dans l'esprit des Pères de la Constitution américaine, le Bill of Rights n’avait pas pour but une plus grande démocratisation, mais la défense des intérêts de la classe dominante contre les tendances « nivelatrices » de la démocratie, en somme contre la « tyrannie de la majorité ».

Aux États-Unis, la menace aux intérêts des riches venait des petits fermiers endettés, mais dont les maigres ressources donnaient tout de même le droit de vote et la possibilité de contrôler les assemblées locales.

Pour protéger les droits de propriété des banques et des autres grandes institutions capitalistes, la classe dirigeante américaine a rapidement vu la nécessité d’un appareil judiciaire dont les membres seraient nommés à vie et qui posséderait le pouvoir de renverser toute loi qui les menacerait.

Dans les pays anglo-saxons, le rempart contre la « tyrannie de la majorité» s’exerçait par le cens électoral et des institutions non électives comme la Chambre haute (Sénat, Conseil législatif) et les institutions monarchiques (Gouverneur général, Lieutenant-gouverneur). Au Canada, le British North America Act de 1867 octroyait également au gouvernement central un droit de désaveu des lois provinciales.

Cependant, avec l'élargissement du suffrage universel, le Canada et les autres pays anglo-saxons ont progressivement remplacé ces institutions ouvertement antidémocratiques par des chartes des droits, sur le modèle du Bill of Rights américain, et le recours aux tribunaux.

Après la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont imposé aux pays vaincus, le Japon et l’Allemagne, de même qu’à l’Europe, des chartes des droits et libertés pour avoir un « deuxième regard » sur les lois votées par les élus du peuple.

Au cours de la Guerre froide, les États-Unis ont instrumentalisé les droits de l’homme dans leur offensive contre les pays de l’Est. C’est également au nom de la défense des droits de l’homme que Washington a envahi l’Afghanistan et l’Irak.

Droits de l’homme, droits sociaux et droits collectifs

Bien entendu, dans une démocratie, les droits des minorités doivent être protégés. Mais les chartes des droits qui s’inspirent de la Charte des droits adoptée par l’ONU en 1948, comme la Charte canadienne, sont axées essentiellement sur les droits individuels, laissant peu de place aux droits sociaux et aux droits collectifs(1).

Le Québec est bien placé pour LE savoir. La Charte canadienne des droits et libertés ne reconnaît pas son droit à l’autodétermination, ni ses droits linguistiques.

Toute la section 23 de la Charte canadienne a été conçue avec la précision d’une loi fiscale pour invalider des pans entiers de la Loi 101 et préserver les privilèges de la minorité anglophone du Québec. Dans l’arrêt Ford sur l’affichage, la Cour a même élevé les entreprises au rang de « personne morale » et a statué que la notion de liberté d’expression comprenait les messages commerciaux !

Au cœur de la Charte canadienne, se trouve la défense de la propriété privée au détriment des droits sociaux et collectifs.

La Charte canadienne, et les autres chartes des droits à travers le monde, n’ont pas empêché une extraordinaire concentration de la richesse aux mains d’une minorité de bien nantis et de grandes corporations.

Il ne pouvait en être autrement. Le système judiciaire n’est pas détaché de la structure économique et politique d’un pays. L’idéologie des droits de l’homme est l’idéologie du néolibéralisme.

L’attachement indéfectible d’une certaine gauche envers les chartes des droits va de pair avec l’abandon de la critique des fondements capitalistes de la société. Dans les faits, ces militants sont devenus – même si c’est à leur corps défendant – les « compagnons de route » de l’impérialisme.

L’islamisme comme opposition à l’impérialisme ?

Dans sa réplique à Claude G. Charron, Robin Philpot nous dit que son expérience avec l’islam et les musulmans depuis 1972 lui a appris qu’il « faut traiter de ces sujets avec nuance, en ayant une perspective historique et une compréhension de l’impérialisme européen et nord-américain, passé et actuel ». Fort bien. Allons-y.

Nous connaissons des militants qui se voient aujourd’hui en Warren Beatty dans la peau du journaliste John Reed dans le film Reds, accompagnant les bolchéviks dans une grande chevauchée dans les steppes du Kazakhstan, drapeaux rouges claquant au vent, vers les peuples musulmans d’Orient pour les rallier à la Révolution d’Octobre.

C’est d’un beau romantisme. Mais ils oublient que nous ne sommes plus dans le même contexte historique. L’Union soviétique s’est écroulée et la Révolution d’Octobre, le socialisme athée et les luttes de libération nationale ne sont plus l’inspiration révolutionnaire.

Une lecture le moindrement sérieuse de la scène internationale montre que, dans plusieurs régions du monde, l’islam se proclame la principale force d’opposition à l’impérialisme. La Révolution khomeyniste de 1979 a remplacé la Révolution d’Octobre comme source d’inspiration.

Le projet de société des islamistes est – pour employer un euphémisme – quelque peu différent. Plutôt que le socialisme et l’athéisme, on nous propose la charia et l’instauration du califat par des groupes financés par les monarchies pétrolières du Golfe. Plutôt que l’émancipation de la classe ouvrière et des peuples opprimés, on nous invite à un retour à des pratiques moyenâgeuses. Plutôt qu’à un dépassement du capitalisme, on nous convie à un retour au féodalisme.

Bien entendu, un tel projet est économiquement irréalisable. Aussi, peut-on légitimement se demander si ces groupes luttent vraiment contre l’impérialisme ? Ou s’ils sont manipulés par les impérialistes ?

Mais l’impact idéologique de l’islamisme est loin d’être négligeable. Des peuples ne se définissent plus aujourd’hui par leur nationalité, mais par leur religion. Des arabes, on dit qu’ils sont musulmans plutôt qu’Algériens, Tunisiens, Marocains, Égyptiens, etc.

Tout comme le néolibéralisme a atomisé la classe ouvrière et l’a remplacée par l’expression « classe moyenne », qui la définit par sa fonction de consommation plutôt que de production, l’islam définit les peuples par leur religion plutôt que par leur nationalité. C’est un immense pas en arrière. La roue de l’Histoire s’est mise à tourner à l’envers.

Que des militants québécois soient devenus – à leur corps défendant – les « idiots utiles » des islamistes n’est pas une surprise. Déjà, dans les années 1970, les groupes maoïstes « m-l » appuyaient la Révolution khomeyniste. Une partie de la gauche altermondialiste, qui a participé à la création de Québec solidaire, en est l’héritière.

Aujourd’hui, comme hier, la devise est la même : « Le but final n’est rien, le mouvement est tout ». Hier, c’était du suivisme à l’égard d’un mouvement ouvrier en pleine ébullition ; aujourd’hui, on s’agenouille devant l’islam radical.

Droits de l’homme et religion, le cocktail de la Cour suprême

Nous avons montré dans un autre texte qu’on assiste à l’échelle internationale à une convergence historique entre le mouvement des droits de l’homme assujetti à l’impérialisme et l’Organisation de la coopération islamique(1). Les 57 pays qui en sont membres ont adopté en 1990 une Déclaration des droits de l’homme en islam qui ne reconnaît que les droits et libertés conformes à la charia.

Cette convergence historique mondiale déteint même sur les décisions prises par la Cour suprême du Canada dans les dossiers concernant les symboles religieux.

Ainsi, dans l’arrêt sur le port du kirpan, la Cour n’a même pas cherché à savoir si la religion sikhe en imposait le port. Les juges ont déclaré que « le fait que plusieurs personnes pratiquent la même religion de façon différente n’invalide pas pour autant la demande de celui qui allègue une violation à sa liberté de religion ».

« Ce qui importe, précise l’arrêt, c’est que cette personne démontre qu’elle croit sincèrement que sa religion lui impose une certaine croyance ou pratique. »

Le même raisonnement pourrait s’appliquer dans le cas du port du voile islamique. La femme voilée, dont la cause serait portée devant la Cour suprême, n’aurait pas à démontrer que le Coran l’oblige à le porter. Les juges pourraient statuer, s’ils sont conséquents avec leur jugement dans le cas du kirpan sikh, que même si d’autres musulmanes ne portent pas le voile cela « n’invalide pas pour autant la demande de celui qui allègue une violation à sa liberté de religion ».

Il suffit que la femme voilée « croit sincèrement que sa religion lui impose une certaine croyance ou pratique » pour que la Cour lui donne raison.

Nous nageons donc dans la plus complète subjectivité et le cas par cas, comme le démontre l’autorisation récente par la Cour suprême qu’une personne invoquant une croyance religieuse « sincère » puisse dissimuler son visage lors d’un procès criminel.

Convergence politique historique

La convergence historique entre les supposés défenseurs des droits de l’homme et les groupes religieux s’expriment politiquement au Canada dans la condamnation commune de la Charte de la laïcité québécoise par le Parti Conservateur, le Parti Libéral et le NPD. Les trois partis viennent également de faire connaître leur appui au droit de pouvoir voter le visage voilé!

Au Québec, la convergence est visible dans les positions similaires défendues par le Parti Libéral et Québec solidaire.

Plus étonnant, cependant, à première vue, est le ralliement d’indépendantistes à cette position. Mais il n’y a pas de muraille de Chine idéologique entre fédéralistes et souverainistes. On se souviendra que des indépendantistes ont défendu un « nationalisme civique » basé essentiellement sur les chartes des droits.(2) Il n’est donc pas étonnant de les voir faire alliance avec ceux qui « ont beaucoup appris depuis 1972 sur l’islam et les musulmans ».

De les voir reprendre à leur compte, ouvertement ou à mots à peine couverts, les accusations historiques de xénophobie et de racisme des fédéralistes à l’endroit du peuple québécois, à chaque fois qu’il exprime son identité, est tout simplement inqualifiable.

Plus inadmissible encore est la participation de certains d’entre eux à la campagne d’intimidation contre les deux figures de proue du combat contre l’islamisme au Québec, Djemila Benhabib et Louise Mailloux.

Des considérations stratégiques bidons

Jean Dorion et d’autres Indépendantistes pour une laïcité inclusive habillent leur opposition à la Charte de la laïcité de supposées considérations stratégiques. Le Québec n’aurait pas intérêt, selon eux, à se distinguer du reste de l’Amérique du Nord anglo-saxonne, s’il veut être reconnu par les États-Unis, suite à une proclamation d’indépendance.

Ils récusent le modèle de la laïcité républicaine française et s’inscrivent – sans doute, eux aussi, à leur corps défendant – dans la campagne de France-bashing que mènent tambour battant toutes les Lysiane Gagnon de ce monde.

C’est répandre beaucoup d’illusions que de laisser croire que le Canada anglais et les États-Unis seraient plus disposés à appuyer l’accession du Québec à l’indépendance, s’il adhérait au modèle multiculturel anglo-saxon.

Dans cette question, les affinités linguistiques sont importantes et la France demeure notre principale alliée stratégique. Jacques Parizeau l’avait bien compris en 1995 en axant sur la France toute sa stratégie internationale pour la reconnaissance de l’indépendance du Québec, dans le but de forcer la main aux États-Unis.

Tourner le dos aujourd'hui à cette stratégie, tourner le dos à la France pour un miroir aux alouettes anglo-saxon est une trahison inqualifiable. C’est demander au Québec de renier son caractère distinct, c’est vider le combat national de son âme, c’est prôner une soumission totale à l’impérialisme anglo-saxon nord-américain.

La laïcité, l’enjeu majeur de la prochaine élection

Aujourd’hui, la lutte pour la laïcité, la critique du multiculturalisme, de la judiciarisation de la politique, du syndicalisme et des luttes sociales, est un préalable incontournable pour la relance du combat pour la démocratie économique et politique et pour renouer avec les grands idéaux socialistes.

De petites nations comme le Québec ne peuvent, bien entendu, avoir un rôle dirigeant à l’échelle planétaire dans ce combat, mais son exemple peut servir de ferment et d’inspiration pour tous les progressistes de l’Amérique du Nord.

Dans cette perspective, la question de la laïcité est l’enjeu majeur de la prochaine élection. Loin d’être de l’électoralisme, elle est la condition sine qua non pour permettre au peuple québécois de réaffirmer son caractère distinct en Amérique du Nord et relancer la lutte pour la démocratie politique et, au premier chef, l’indépendance nationale.


À ce sujet, on peut lire L’instrumentalisation des droits de l’homme.

Pour une analyse détaillée, nous référons le lecteur au dossier étoffé que nous avons fait paraître en 2002 dans la revue L’apostrophe, sous le titre « Sans nous qui est Québécois? ». On y retrouve plusieurs des acteurs actuels dans le dossier de la laïcité.

« Électoralisme », « inquisition », « tyrannie de la majorité », les gros mots sont lâchés! Sentant le tapis leur glisser sous les pieds, les Jean-Marc Piotte, Robin Philpot et Paul Cliche, tous identifiés à la gauche, sortent l’artillerie lourde et tirent à boulets rouges sur la Charte et ses partisans.

La charte ne poursuit pas la révolution tranquille, Jean-Marc Piotte.

L'heure est au rassemblement, non pas à l'excommunication et à l'inquisition, Robin Philpot.

Charte : les vieux démons, Paul Cliche.

La plaidoirie de Yasmine Attia : Jihad au féminin

Maître Yasmine Attia
Tunis - Tunisie
AVERTISSEMENT : Le Mémorial de Caen n'entend donner aucune approbation, ni improbation aux opinions émises par les candidats ; ces opinions doivent être considérées comme propres à leurs auteurs.

jeudi 20 février 2014

L'histoire de Mouseland ou le Domaine des Souris


Telle que racontée par Tommy Douglas en 1944


C'est l'histoire d'un endroit qui s'appelle Mouseland. Mouseland était un endroit où toutes les petites souris vivaient et jouaient, naissaient et mouraient. Elles y vivaient d'une manière vraiment semblable à notre vie, à vous et moi.

Elles avaient même un Parlement. Et tous les quatre ans, elles avaient des élections. Elles marchaient pour se rendre au bureau de scrutin pour y voter. Certaines se faisaient même conduire au bureau de scrutin. Et ensuite elles se faisaient conduire pour les quatre prochaines années. Tout comme vous et moi. Chaque fois qu'il y avait une journée d'élection, toutes les petites souris se rendaient aux urnes pour choisir un gouvernement. Un gouvernement formé de gros chats noirs bien nourris.

Si vous pensez que c'est étrange qu'une souris élise un gouvernement de chats, vous n'avez qu'à regarder l'histoire du Canada des 90 dernières années et vous verrez peut-être qu'elles ne sont pas plus stupides que nous.

Je n'accuse pas les chats parce que je n'ai rien contre les chats. Ils étaient gentils. Ils gouvernaient avec dignité. Ils adoptaient de bonnes lois - en fait, des lois très bonnes pour les chats. Mais les lois bonnes pour les chats n'étaient pas très bonnes pour les souris. L'une des lois disait que les trous de souris devaient être assez gros pour qu'un chat puisse y glisser la patte. Une autre loi disait que la souris ne pouvait voyager qu'à une certaine vitesse - pour qu'un chat puisse déjeuner sans trop d'effort.

Toutes les lois étaient de bonnes lois. Pour les chats. Mais, elles étaient vraiment dures pour les souris. Et la vie devenait de plus en plus difficile. Le moment est venu lorsque les souris n'en pouvaient plus et elles ont décidé qu'il fallait faire quelque chose à ce sujet. Elles se sont rendues en masse aux bureaux de scrutin. Elles ont voté pour remplacer les chats noirs. Elles ont voté pour les chats blancs.

Les chats blancs avaient fait une campagne incroyable. Ils ont dit : « Tout ce qui est nécessaire pour Mouseland c'est plus de vision. » Ils ont dit : « Le problème de Mouseland est tous ces trous de souris ronds que nous avons. Si vous nous élisez, nous mettrons en place des trous de souris carrés. » Et c'est ce qu'ils ont fait. Les trous de souris carrés étaient deux fois plus gros que les trous de souris ronds et maintenant les chats pouvaient y faire entrer les deux pattes. Et la vie était plus difficile que jamais auparavant.

Et lorsque les souris n'en pouvaient plus à nouveau, elles ont voté contre les chats blancs pour élire les chats noirs à nouveau. Elles sont ensuite revenues aux chats blancs. Puis aux chats noirs. Elles ont même essayé moitié chats noirs et moitié chats blancs. Et elles ont appelé cela une coalition. Elles ont même élu un gouvernement de chats à taches : des chats qui essayaient de faire un bruit ressemblant à celui d'une souris, mais ils mangeaient comme un chat.

Vous voyez, mes amis, le problème n'était pas la couleur du chat. Le problème était qu'ils étaient des chats. Puisqu'ils étaient des chats, ils s'occupaient bien sûr des chats au lieu des souris.

Un jour est apparu une petite souris avec une idée. Mes amis, attention au petit gars avec une idée. Cette souris a dit aux autres souris : « Les copains pourquoi est-ce qu'on continue à élire un gouvernement de chats ? Pourquoi ne pas élire un gouvernement de souris ? » « Oh », ont-elles dit, « il est un bolchevique. Enfermez-le ! » Et ils l'ont mis en prison.

Je tiens à vous rappeler une chose : vous pouvez enfermer une souris ou un homme, mais vous ne pouvez pas emprisonner une idée.


http://www.dailymotion.com/video/xpcjfq_mouseland-sous-titres-francais_news
http://www.dcf.ca/fr/mouseland_fr.htm

Les « idiots utiles » de l’islam sont dans les patates

Débat utile à la cause des intégristes...
La charte est un marchepied vers l’indépendance
Normand Paiement
On comprend parfaitement que la plupart des fédéralistes s’acharnent à combattre le projet de loi sur la laïcité (un exemple parmi tant d’autres : http://www.lapresse.ca/debats/chron...). Après tout, en voulant interdire aux fonctionnaires et autres employés de l’État et des services publics de porter des « signes religieux ostentatoires », le gouvernement Marois s’attaque directement à la Charte canadienne des droits et libertés, héritage sacré de feu Pierre Elliott Trudeau.
Pour les apôtres du multiculturalisme, il s’agit là d’un crime d’autant plus impardonnable qu’il les empêcherait de dissoudre définitivement l’identité québécoise dans le grand « melting-pot canadian », comme l’a souligné récemment la militante laïque Louise Mailloux en conférence : « Les multiculturalistes se servent de la religion des minorités pour diluer notre nation et minimiser notre culture » (http://www.vigile.net/Les-trois-gra...). Par conséquent, pas question pour eux de céder un pouce de terrain à ce chapitre !
Mais que certains souverainistes et autres « Intellectuels pour une laïcité inclusive » partagent le même avis que nos adversaires (http://www.vigile.net/Des-souverain... ), voilà qui dépasse tout entendement ! Il m’a fallu un certain temps pour découvrir que ces « idiots utiles » de l’islam se trompent sur toute la ligne et, surtout , que nos « chicanes » à propos de la Charte servent en réalité la cause des intégristes (1). Petit retour sur un cheminement personnel...
Comme bien d’autres, j’ai d’abord cru qu’il s’agissait d’un simple calcul électoral, d’une mesure de diversion de la part du PQ. Je n’étais pas loin de partager l’avis des Indépendantistes pour une laïcité inclusive (IPLI) : « Selon nous, la vraie menace de l’identité québécoise est l’État canadien, qui refuse depuis des années de nous accommoder. Mais le gouvernement, au lieu de s’attaquer à cette menace, s’attaque à un adversaire imaginaire, qui est l’immigrant et le musulman (2) » (http://www.ledevoir.com/politique/q...).
En effet, selon moi, avec leur Charte des valeurs, les ténors du Parti québécois avaient décidé de « mettre la charrue avant les boeufs » en empruntant « la voix de la confrontation, de la division, pour ne pas dire du clientélisme » (http://www.vigile.net/La-charte-des...). Je croyais à tort qu’il serait plus facile de régler les problèmes liés à l’identité du peuple québécois une fois l’indépendance acquise. Un Québec souverain serait parfaitement en droit de se définir en tant qu’État officiellement laïque et français. Du coup, une bonne partie de la polémique actuelle n’aurait plus sa raison d’être.
Mais les dirigeants péquistes ont visiblement choisi de prendre le problème à l’envers. En suscitant la crise actuelle, ils ont plutôt fait le pari qu’elle sonnerait le réveil du nationalisme québécois, passablement endormi depuis l’échec du dernier référendum, et qu’elle leur amènerait de l’eau au moulin. De toute évidence, cette tactique semble avoir réussi au-delà de toute espérance ! On peut en effet lire dans La Presse du 18 février : « Le Parti québécois est propulsé en tête dans les intentions de vote et aurait décroché une victoire décisive si des élections avaient eu lieu cette semaine » (http://www.vigile.net/Elections-les...).
À croire que la majorité silencieuse (Québécois de souche aussi bien qu’immigrants issus des pays musulmans qui ne souhaitent pas revivre chez nous les horreurs qu’ils ont connues dans leurs communautés d’origine : http://www.vigile.net/Les-precieuse...) a entendu le message et compris que l’heure est grave et qu’un sursaut salutaire s’impose...
Pour une fois que le PQ semble avoir une stratégie susceptible de justifier son rôle et son existence, sa seule véritable raison d’être étant de mettre le cap sur l’indépendance (http://www.lapresse.ca/actualites/p...), on serait mal venu de s’en offusquer ! Parions même que les membres de l’IPLI et autres souverainistes anti-charte vont eux aussi se rallier à la Cause dès le déclenchement des élections, pour peu qu’on les invite à admettre leur erreur (http://www.vigile.net/Un-Quebec-a-l...)...
En dehors des fédéralistes qui craignent de voir la situation leur échapper, c’est encore Louise Mailloux qui semble avoir le mieux saisi l’enjeu de la bataille qui vient à peine de s’engager : « Le projet de loi 60 opère un renversement radical qui vient contrecarrer les plans des multiculturalistes, ceux des islamistes qui surfent sur le respect des chartes et ceux de tous ces religieux qui se cachent derrière le voile pour défendre leur propre religion. » Son message est de toute évidence destiné à TOUS les indépendantistes : « Et dites-vous bien que tant et aussi longtemps que le Québec demeurera une province canadienne, nous aurons toujours des partis fédéralistes à Québec comme à Ottawa qui travailleront sournoisement à détruire notre nation. Avec eux, nous ne serons jamais à l’abri d’un tel travail de destruction massive. »
Au fond, le projet de Charte sur la laïcité sert de marchepied au PQ. Il s’agit à la fois d’un passage obligé qui a eu pour effet de resserrer les rangs et d’un tremplin qui va maintenant nous permettre de passer à la prochaine étape en étant forts et soudés. Mme Mailloux en est on ne peut plus consciente : « [Le projet de loi 60] pose ainsi les premiers jalons d’un nouveau projet de société. En ce sens, il est un premier pas, essentiel et immense dans la bonne direction pour tenter de freiner ce monstre à trois têtes qu’est le multiculturalisme, l’islamisme et l’interreligieux. »
Sa conclusion est on ne peut plus logique : « Les francophones sont majoritairement derrière ce projet de loi qui défend notre identité. Nous avons besoin de ce projet de loi sur la laïcité mais aussi d’un gouvernement péquiste majoritaire qui puisse avoir les coudées franches pour prendre des décisions à la mesure de ce qui s’impose. Et ce sera l’échec du multiculturalisme au Québec » (voir lien mentionné plus haut).
En d’autres termes, si on est convaincu que le Québec peut et doit devenir un pays, a-t-on d’autre choix, à l’heure actuelle et jusqu’à nouvel ordre, que de soutenir les efforts des dirigeants péquistes, comme je l’ai souligné ailleurs (http://www.vigile.net/Le-doute-de-J...) ?
À chacun d’en juger...
(1) Si vous en doutez encore, regardez cette inquiétante vidéo fort révélatrice d’une stratégie qui a fait ses preuves (http://www.youtube.com/watch?v=CwGe...) dans un passé pas si lointain. Le commentaire qui l’accompagne a de quoi faire réfléchir : « Pour comprendre la pertinence de cette extraordinaire vidéo d’un spécialiste de la subversion et son extraordinaire actualité (l’interview date de 1985), vous devrez remplacer les mots "Amérique" et "USA" par "Europe" et le mot "Communisme" par "islam". » Pour en revenir à nous, il suffit de remplacer les mots "Amérique" ou "USA" et "Europe" par "Québec" (ou même "Canada" !) pour comprendre que la phase de subversion entreprise chez nous par les islamistes a commencé il y a déjà une vingtaine d’années. Nous avons donc tout intérêt à demeurer vigilants et à ne rien laisser passer !
(2) Comment peut-on parler encore d’« adversaire imaginaire » quand, dans les faits, les islamistes attisent et instrumentalisent nos divisions en utilisant les mêmes méthodes que le KGB autrefois ! Ce qui m’a mis la puce à l’oreille, c’est un commentaire au texte de Mme Mailloux faisant référence au livre « Gouverner au nom d’Allah », dans lequel l’écrivain algérien Boualem Sansal explique que « l’islamisme radical a changé de stratégie, il avance caché, il s’enracine partout, dans les pays musulmans et jusque dans le coeur de l’Occident. Il crée d’énormes tensions dans les sociétés, qui se trouvent ainsi menacées de déchirement. C’est la stratégie du ver dans le fruit ».
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Le gouvernement québécois veut pouvoir choisir les candidats à l'immigration en fonction des besoins de la province francophone du Canada, a indiqué la ministre de l'Immigration Diane De Courcy.

Le Québec veut une immigration choisie



Par La Voix de la Russie |

Jusqu'ici le Québec traite chronologiquement les demandes acceptées au préalable au niveau fédéral puisque la politique de l'immigration est définie au niveau fédéral.
Le projet de loi déposé mardi soir par le gouvernement indépendantiste veut clairement inscrire « la francisation, la régionalisation et l'intégration, et plus particulièrement l'intégration en emploi », selon le communiqué du ministère reçu mercredi.
Cette volonté de réformer le système migratoire est aussi dictée par le flux en constante hausse des demandeurs allongeant « les délais de traitement ». Le ministère estime que 80.000 demandes d'immigration sont actuellement en attente de traitement.
La « popularité dont jouit le Québec » doit être « un atout pour choisir les personnes immigrantes », a estimé la ministre en voulant « la mise en place de la déclaration d'intérêt, un système qui a déjà fait ses preuves, notamment en Australie et en Nouvelle-Zélande ».
Avec ce nouveau système, chaque candidat à l'immigration au Québec devrait « présenter une déclaration d'intérêt et satisfaire à un certain nombre de critères afin d'intégrer la banque de candidatures ». Ensuite, en fonction de ses besoins économiques, la province francophone ferait son choix et c'est seulement à cette étape que le candidat choisi remplirait ensuite « une demande formelle d'immigration » auprès du gouvernement canadien.
Avec une « banque de candidatures », le Québec pourra « choisir les meilleurs talents pour assurer le développement de la société québécoise et l'épanouissement de notre langue commune », a souligné la ministre.
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Les musulmans sont innocents, les vrais terroristes sont les "islamophobes"

Salem Ben Ammar
Les islamophobes sont eux les vrais djihadistes et la cause de tous les tourments des musulmans inoffensifs
Ils ont raison et nous avons tort. Ce ne sont pas des musulmans qui tuent et violent au nom d’Allah ce sont ceux qui s’inquiètent et dénoncent les valeurs de l’islam qui mettent en péril l’avenir de l’humanité.
C’est la faute aux islamophobes comme ils les qualifient si l’islam baigne dans le sang, les divisions, la barbarie et la violence depuis son avènement.
C’est encore eux qui ont tué les petits fils du prophète et ont vandalisé Alexandrie et incendié sa bibliothèque.
Tous les faits et méfaits commis au nom de l’islam dont le massacre des 2 clans juifs, les crimes pédophiles, incestueux et nécrophiles, le terrorisme, le djihad du nikah, les razzias des commerçants de Quraïesh, l’esclavagisme, la destruction de la mémoire des peuples, le racisme, l’antisémitisme, les génocides, les déportations, les attentats du 11 septembre, l’effusion du sang chrétien, etc.. sont leur oeuvre. J’avoue que les nobles et justes musulmans modérés ont le droit de nous en vouloir car nous les avons privés du bonheur de passer à l’acte.
Quant à leurs coreligionnaires qui ne font qu’appliquer à la lettre le subliminal message humaniste et pacifiste mahométan, ils sont innocents et victimes de notre injustice et de nos préjugés anti-musulmans.
Ils n’ont jamais fait du mal à personne ni en Syrie ni ailleurs, ils font juste du bien à l’islam qui leur promet une vie de volupté dans l’au-delà.
Aussi bien les musulmans plus que les musulmans moins comme pour le courant électrique, ils sont missionnés par le Grand Electricien pour éclairer l’humanité égarée dans le monde des ténèbres.
Mais c’est à cause des islamophobes  ces empêcheurs à faire fonctionner le projecteur musulman.  qu’ils n’arrivent pas à accomplir leur mission; Ils ont la manie de leur mettre le bâton de dynamite dans leur partie congénitale pour les inhiber dans leurs assauts de prédateurs à la vue de leurs victimes. A chaque fois que les musulmans veulent éblouir l’humanité de leur illusion de lumière, ils ont le don de faire sauter le fusible pour prendre l’islam au piège de son propre jeu à la grande colère des électriciens.En effet, l’islam n’est même pas capable de s’éclairer lui-même, il ne peut par conséquent être un phare pour autrui. Pour masquer ses propres déficiences, il s’invente des ennemis imaginaires, des boucs-émissaires.
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mercredi 19 février 2014

Dounia Bouzar : « Les radicaux musulmans profitent de l’ignorance sur l’islam en Occident »

Dans son dernier livre « Désamorcer l’islam radical » (1), l’anthropologue Dounia Bouzar, ancienne éducatrice à la Protection judiciaire de la jeunesse et membre de l’Observatoire de la laïcité, tente d’expliquer le phénomène du radicalisme des jeunes musulmans.
DOUNIA BOUZAR, ANTHROPOLOGUE, PARIS, LE 26 NOVEMBRE 2013.
D. GOUPY/SIGNATURES/EDITIONS DE L’ATELIER

DOUNIA BOUZAR, ANTHROPOLOGUE, PARIS, LE 26 NOVEMBRE 2013.

Quelle est l’ampleur de ce radicalisme musulman que vous analysez dans votre dernier ouvrage ?
Dounia Bouzar : Il ne concerne que la minorité de la minorité. Mais alors qu’il y a une dizaine d’années, j’avais montré qu’il s’agissait principalement de jeunes « sans père ni repère », le phénomène touche désormais une frange de la population élargie. Il concerne toujours des jeunes, souvent fragilisés et qui ont en commun de ne se sentir d’aucun territoire. Le discours radical leur propose une identité de substitution en retournant cette absence en signe de leur « élection » à posséder la vérité, à être « supérieurs » aux musulmans, aux chrétiens, aux juifs, etc.
Comment repère-t-on un jeune qui bascule ?
D. B. : Un discours religieux est radical quand il mène l’individu à l’auto-exclusion. Toute la difficulté pour moi a été de comprendre pourquoi ce discours touche tous type de familles, qu’elles soient « bretonnes de souche », habitant le 16e arrondissement, etc. Comment des filles peuvent, en l’espace de trois mois, se mettre à porter le niqab reste pour moi un mystère. Je constate seulement que le basculement intervient souvent dans des familles très claniques après l’explosion d’un élément du cocon, qu’il s’agisse d’un divorce, du chômage, ou d’un décès. Chez les garçons, le phénomène déclencheur est généralement l’envie de passer de « je n’ai pas de place » à « j’ai toute la place, même celle de Dieu ».
Pourquoi parler de dérive sectaire alors qu’il n’y a pas de gourou ?
D. B. : Pas de gourou physique, puisque le discours de l’islam radical fait autorité surtout par l’intermédiaire d’Internet. Mais tous les ingrédients sont là : on fait croire aux jeunes qu’ils sont élus, que « les autres » vont tenter de les raisonner « parce qu’ils sont jaloux »… Progressivement, ils perdent leurs contours identitaires – certains brûlent leurs photos –, leurs capacités de raisonnement sont remplacées par du mimétisme. Pour se reconnaître entre eux et se distinguer « des autres », ils construisent des frontières symboliques infranchissables : le niqab en est l’illustration, les hommes se laissent pousser la barbe jusqu’au nombril, remontent leurs chaussettes sur leurs pantalons…
Quel est le lien avec l’islam ?
D. B. : Ils se revendiquent bien sûr de l’islam et les prédicateurs – notamment saoudiens – qui ont construit ce discours de purification affirment revenir à la tradition du prophète. En réalité, ces prédicateurs coupent leurs adeptes de la culture arabo-musulmane en leur promettant du « pur religieux ».
La sécularisation, l’ignorance des religions, couplées à la globalisation permettent l’émergence de ces « nouveaux mouvements religieux » que l’on observe au sein de l’islam, mais aussi du protestantisme. Indéniablement, ces radicaux profitent de l’ignorance occidentale : au Maroc, en Algérie, et même dans les familles pratiquantes en France, ils trouveront un parent, ou un oncle pour leur dire qu’ils dérapent. Mais en Europe, on accepte des comportements de musulmans qu’on n’accepterait pas d’un autre.
Que faut-il faire ?
D. B. : La société en général doit cesser de fermer les yeux. Beaucoup d’élus ou de responsables de terrain craignent de passer pour « islamophobes » ou de faire monter le Front national en s’attaquant au problème : mais ce qui est « islamophobe », c’est d’entretenir la confusion entre musulmans et radicaux. Et c’est l’inaction qui favorise la montée de l’extrême droite.
La première des solutions est d’appliquer la même loi à tous les citoyens. Je ne pense pas que cela soit le cas aujourd’hui : la France réprime exagérément certains musulmans pratiquants – les mères voilées désireuses d’accompagner les sorties scolaires, par exemple –, et à l’inverse fait preuve de laxisme à l’égard des radicaux.
La responsabilité n’est-elle pas aussi celle des musulmans eux-mêmes, qui, seuls, peuvent faire cette distinction entre islam et radicalisme…
D. B. : De fait, il faut aussi que les musulmans eux-mêmes acceptent de désigner ces dernières pour que l’État puisse leur appliquer les lois sur l’emprise mentale. Ce livre, le premier que j’écris à la première personne, a cette ambition, et il s’appuie aussi sur le travail de l’imam de Bordeaux, Tareq Oubrou, pour « penser l’islam » de l’intérieur. Nous devons priver les radicaux de leur justification religieuse en les considérant pour ce qu’ils sont : des endoctrinés ayant besoin d’aide psychosociale pour les uns, des meurtriers sanguinaires pour les autres.

Radicalisation islamiste, un premier centre de prévention créé en France

 
La chercheuse Dounia Bouzar annonce le lancement du « Centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’islam », une association pour aider les familles dont un enfant se radicalise.

Cette mère de famille d’origine sénégalaise a vu partir ses trois enfants et petits-enfants (de n...       
Cette mère de famille d’origine sénégalaise a vu partir ses trois enfants et petits-enfants (de nationalité française) pour le djihad en Syrie (Eric Dulière/Nice Matin). 

Convaincue d’être face à un phénomène similaire à celui des sectes, elle entend fédérer travailleurs sociaux et spécialistes des dérives sectaires pour mieux prévenir les radicalisations.

Cela fait « des années » qu’elle demande aux pouvoirs publics de créer une structure de recherche sur la radicalisation de jeunes musulmans. Mais comme rien ne bouge, Dounia Bouzar a décidé de la lancer elle-même. Ce sera le « Centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’islam » (CPDSI). « Les travailleurs sociaux constatent ces dérives depuis des années. Ils ont toujours un temps d’avance », sourit-elle.
Ces dernières semaines, avec les départs de jeunes vers la Syrie, le phénomène a explosé sur la scène publique. Une levée du tabou qu’elle juge positive. « Les familles sont soulagées de pouvoir nommer les choses et critiquer le comportement de rupture lié à l’islam radical sans pour autant faire le procès de l’islam lui-même, explique l’anthropologue. Elles peuvent se tourner vers l’assistante sociale ou la police en disant : ‘‘Il y a un problème. Mon enfant est en danger, aidez-moi’.’ »

Des relais d’écoute pour les familles
Cette aide, c’est l’un des enjeux du CPDSI, qui entend « fédérer les experts et les professionnels de terrain » pour former des « relais d’accueil, d’écoute et de partage pour les familles ». Dounia Bouzar espère aussi qu’enseignants et élus se rapprocheront de ces « cellules d’alerte et de ressources ».
Les premières seront créées en région parisienne et à Rennes, Montbéliard et Grenoble. Là où l’anthropologue a formé des travailleurs sociaux sur la radicalisation. Les élus seront sollicités pour aider au montage financier de l’opération : « Je vais aller voir les responsables politiques, nationaux et territoriaux, tous ceux qui me soutiennent depuis des années, et leur demander de s’engager concrètement. »
La chercheuse s’est entourée, au conseil d’administration, de personnalités « aux opinions diverses mais désireuses de croiser les regards sur cette cause commune » : Christophe Caupenne, ancien chef des négociateurs du Raid, Omera Marongui, sociologue de l’islam, Anne Fournier, ancienne experte auprès de la Miviludes (1).
Des passerelles seront ainsi créées avec des spécialistes des dérives sectaires : la Miviludes, volontaire pour former les travailleurs sociaux du centre, ou, localement, les Associations de défense des familles et de l’individu victimes de sectes (Adfi), qui reçoivent depuis quelque temps des familles de jeunes radicalisés, parfois envoyées par la police.
« Nous pouvons apporter notre connaissance du processus d’emprise mentale sur des individus vulnérables, du phénomène de rupture, explique Catherine Picard, présidente de l’Union nationale des Adfi. Mais nous manquons, de notre côté, de recul et d’expertise concernant les particularités liées à l’Islam. Nos équipes sont soulagées de trouver le relais de travailleurs sociaux formés. »
 
Réfléchir aux processus d’endoctrinement
Enfin, le CPDSI aura pour objectif de « lancer, organiser et coordonner des processus de recherches et de prévention ». Il s’agira d’étudier et de définir les étapes de l’endoctrinement et de la déstabilisation mentale, ainsi que de la place d’Internet dans ce processus. Les chercheurs associés devront repérer le « faisceau d’indices » laissés par ces jeunes durant leur radicalisation.
« Les familles témoignent qu’elles n’ont rien vu venir, explique Dounia Bouzar, mais à vrai dire, personne ne sait aujourd’hui faire la différence entre ce qui relève de la religion musulmane et ce qui relève de l’emprise mentale. Il faut arrêter les amalgames. On sait le faire pour les autres religions, mais pas quand il s’agit de l’islam. Cela devrait être de la responsabilité du ministère de l’Intérieur, mais en attendant, on va s’organiser en tant que citoyens. »
Fin janvier, Manuel Valls avait bien annoncé une série de mesures pour les jeunes radicalisés et leurs familles. Mais rien, pour le moment, ne s’est concrétisé. « Depuis les attentats de 1995, la France ne lutte contre le terrorisme et l’extrémisme que par des politiques répressives et sécuritaires, jamais préventives, contrairement au Royaume-Uni par exemple , déplore le sociologue Samir Amghar. Les responsables politiques sont aujourd’hui désemparées pour prévenir la radicalisation des jeunes ou pour les réinsérer. »
Le CPDSI se donne ainsi pour objectif de créer des supports pédagogiques pour « informer et former », via des conférences, des publications, des ateliers… « Je mise beaucoup sur la prévention, insiste Dounia Bouzar, car une fois que le jeune est endoctriné, c’est très difficile de le ‘‘déradicaliser’’. On a essayé avec des éducateurs, des psychologues, des imams, mais on a beaucoup de mal à les atteindre. Il ne faut pas attendre pour agir. »

La charte des distractions Youtube


«La charte des distractions» propose un regard critique sur le projet de loi 60 du Parti Québécois, actuellement discuté dans l'espace public. La complexité des multiples enjeux soulevés à l'occasion du débat y est explorée par des intervenant-e-s touché-e-s de diverses manières par ce projet de Charte
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mardi 18 février 2014

L’islam est inoffensif, malheur à celui qui le cherche

    


Ceci est mon Livre qui ne tolère aucun doute, mort à celui qui n’y croit pas
Il n’y a Allah qu’Allah et Mahomet est son prophète, mort à celui qui n’y adhère pas
L’islam a été révélé pour corriger le tir et remettre la pendule à l’heure, mort à celui qui le conteste
Le prophète est le favori d’Allah et son message est le couronnement du cycle prophétique, mort à celui qui ne veut pas l’admettre
Les musulmans ont été élevés par Allah au-dessus de tous les autres, mort à celui qui s’en moque
Il n’y a pas de vérité pour les hommes en dehors de l’islam, mort à celui qui ne veut pas la faire sienne
L’islam n’est pas violent, mort à celui qui pense le contraire
Aïcha une gamine de 6 ans qui a fait tourner la tête au Pater des Musulmans est la mère des croyants, mort à celui qui ne la vénère pas comme telle
La communauté musulmane est la plus sublime communauté jamais envoyée sur terre, mort à celui qui ne l’accepte pas
Le paradis est exclusivement réservé aux seuls musulmans qui tuent et se font tuer dans la voie d’Allah, mort à celui qui n’y souscrit pas
L’islam a enfanté l’humanité, mort à celui qui ne le sait
L’arabe est la langue du paradis, mort à celui qui le conteste
Adam et Eve sont arabes et musulmans, mort à celui qui ne veut pas le reconnaître
Le Coran à lui tout seul renferme toutes les sciences connues et à venir, mort à celui qui le nie
Musulman pour la vie, mort à celui qui le renie
Mahomet était un grand ami des juifs et des chrétiens, mort à celui qui
le calomnie
Mahomet n’a jamais tué personne, ni razzié les siens, ni violé les femmes captives, mort à celui qui le salit
Mahomet n’a jamais pratiqué la zoophilie ni la nécrophilie, mort à celui qui le dénigre
Mahomet était musulman de naissance et ses parents aussi, mort à celui qui pense autrement
L’islam a libéré les hommes de l’esclavage, mort à celui qui ne le voit pas
Les compagnons de Mahomet étaient un modèle de concorde et d’harmonie entre eux, mort à celui qui les raille
L’islam n’a jamais causé la ruine des peuples ni perpétré quelques uns des plus grands génocides de tous les temps, mort à celui qui veut l’accuser
L’islam protège la vie humaine, mort à celui qui est dubitatif
L’islam est féministe, homophile, humaniste, égalitaire et veille sur les droits de l’enfance, mort à celui qui veut le discréditer
L’islam est tolérant, ouvert au dialogue et fair play, mort à celui qui l’offense
L’islam a fécondé en Arabie la plus grandiose civilisation humaine, mort à celui qui n’abonde pas dans ce sens
L’islam est à lui tout seul les 7 merveilles du monde, voilà pourquoi je ne crois pas en lui
vu ici

Quand les musulmans connaîtront l’ivresse de la démocratie, ce sera la fin de l’islam


Salem Ben Ammar
Imaginez que vous êtes dans un pays musulman et que vous entendez des propos qui à eux seuls démythifient et désacralisent n’importe quel message religieux soi-disant universaliste et égalitaire, le rendent dérisoire et insultant à l’intelligence humaine comme ceux du credo démocratique des zapatistes du Yucatan au Mexique: "Vous êtes en territoire zapatiste. Ici, le peuple commande et le gouvernement obéit".

Quel contraste avec l’idéologie maximaliste, despotique, nazillonne et totalitaire islamiste qui veut faire de la Cité humaine une prison pour les libertés fondamentales. Un bagne pour la démocratie. Un goulag ou un étouffoir pour la voix du peuple. Un camp de la mort pour sa souveraineté pour incompatibilité avec la souveraineté d’Allah.
Dans la pensée politique islamiste, seul Allah est le Grand Maître de la vie dans la cité. Il y règne sans partage et ne tolère aucune critique, ni discussion, ni débrayage, ni mouvements d’humeurs, ni révolte, ni contestation, ni résilience,  ni rébellion ni piquets de grève. La souveraineté est à Allah ce que l’assujettissement est aux hommes, plutôt aux fidèles. On n’élève pas l’humain, on le rabaisse on l’humilie et on l’aliène.
Le destin de l’homme est planifié et conçu par Allah qui est à la source de toute forme de pensée humaine et de son expression.
L’homme n’a pas de volonté propre en tant que telle. Elle doit nécessairement se diluer dans celle de son Créateur. Elle en est l’émanation et la traduction dans la réalité. Le musulman vous dira toujours qu’il ne fait que suivre le sentier d’Allah et en appliquer la volonté. Il est immature et un incapable majeur du fait de son formatage idéologico-religieux.
C’est pourquoi la cité qui doit apparaître comme étant l’espace politique gouvernée par la volonté générale est inenvisageable en terre islamisée. Elle est gouvernée par Allah et l’affirmation de sa volonté. Par conséquent, les hommes considérés comme des sujets mineurs n’ont pas le statut, ni le pouvoir d’exercer leur souveraineté sur la cité, ils n’ont d’autre alternative que d’appliquer à la lettre ses préceptes s’ils veulent bénéficier dans l’au-delà de ses bienfaits et jouir des libertés charnelles promises et accéder ainsi à cette cité de luxure et de surconsommation sexuelle, d’agapes paradisiaques, de beuveries et de sauteries orgiaques qui feraient regretter Bacchus, Gargantua et Don Juan de ne pas être nés musulmans.
En tout état de cause seul Allah exerce l’autorité totale et absolue dans la cité musulmane qu’on peut décrire ainsi en opposition à la cité zapatiste :" ici vous êtes en terre d’islam, le peuple des fidèles obéit, se soumet à la volonté de son Créateur et se résigne sous peine de commettre une apostasie et Allah ordonne, légifère et fait appliquer ses Lois par ses vaillants soldats, véritables escadrons de la mort qui envahissent les espaces publics, à supposer que cet espace ait un sens en terre musulmane où tout se confond et s’entremêle".
Les djihadistes, ces nouveaux cavaliers noirs de l’Apocalypse,  qui appellent à la guerre sainte ne sont pas des "Anté-Mahomet", bien au contraire ils sont ses plus fidèles héritiers s’inscrivant dans la continuité de son action politique et guerrière et véritable et qui ont su le mieux faire écho à sa pensée.
Ils sont cet islam véritable que d’aucuns cherchent à en établir une typologie pour faire croire que l’islam se décline en plusieurs variantes. Mahomet a défini un seul islam et tracé une seule feuille de route aux musulmans, dont ils ne doivent pas bifurquer. Ainsi chaque musulman doit être en relation fusionnelle avec les prescrits de l’islam, il n’y a pas de demi-mesure ni de musulman moyennement musulman.
Allah saura reconnaître et récompenser les siens qui oeuvrent par tous les moyens au péril de leur vie à la propagation de son message et veillent à l’instauration et au maintien de l’ordre musulman dans la cité. C’est eux les vrais missionnaires d’Allah qui sont chargés de la sanctuarisation de la cité, la pérennisation de sa Voix et la réalisation de sa prophétie de purifier la terre de tous les mécréants afin qu’elle devienne la grande cité d’Allah peuplée des seuls musulmans. La dictature d’Allah est la seule voie politique pour le salut des âmes musulmanes.
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Les femmes obligées d'allaiter aux Emirats arabes unis



Le 14 mars 2010 aux Emirats arabes unis. REUTERS/Jumana ElHeloueh
   
Les Emirats arabes unis, dans le cadre de leur nouvelle loi sur les droits des enfants, imposent désormais aux mères d'allaiter leurs bébés, rapporte le Huffington Post américain.
L'un des membres du Conseil fédéral national (autorité qui représente le peuple émirati), qui a adopté la clause, a expliqué au journal The National, quotidien émirati de langue anglaise, que c'était le «droit» de tous les enfants d'être allaités jusqu'à leurs 2 ans.
Les avantages médicaux prouvés de l'allaitement (d'ailleurs promu par le Programme national nutrition santé, PNNS) rendaient déjà extrêmement forte la pression sur les femmes pour allaiter leurs nourrisons, y compris sur celles (moins de 5% des femmes selon l'OMS) qui en sont incapables pour des raisons médicales.
Un groupe d'aide aux femmes souffrant de maladies post-natales, basé à Dubai, explique ainsi dans une tribune publiée dans The National son opposition à cette nouvelle clause ajoutée à la loi sur les droits des enfants:
«Nous pensons que si encourager les femmes à allaiter est un but louable en soit, c'est en aidant celles qui le peuvent et qui le veulent, et non en punissant celles qui n'en sont pas capables, que nous tirerons tous des bénéfices pour l'amélioration de la société
Cette nouvelle clause pose d'autant plus de problèmes que les maris pourraient désormais porter plainte contre les épouses refusant d'allaiter.
La tribune précise que si la loi permet d'éviter l'allaitement aux femmes qui en sont médicalement empêchées, les circonstances autorisant ces empêchements ne sont pas claires.
«Dans sa forme actuelle, la loi ne semble pas faire de place [aux formes d'incapacité d'allaitement de certaines femmes]. Le danger est qu'avec la menace de punition, ces femmes souffrent d'un stress supplémentaire, en des périodes déjà difficiles, et encourent ainsi de sérieuses répercussions, voire un accroissement du risque de dépression post-partum.»
Les Emirats ont connu une évolution sensible ces dernières années, concernant la situation des femmes, notamment dans leur accès à l'éducation, ou au droit de vote depuis 2006, et se prévalent de ces évolutions auprès des étrangers. Mais les discriminations restent profondément ancrées dans les moeurs et la loi. Comme le rappelle Humans Right Watch:
«La loi permet aux hommes émiriens, et à eux seuls, de pratiquer la polygamie et interdit aux femmes musulmanes, mais pas aux hommes, d'épouser des non-musulmans.»
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lundi 17 février 2014

Les musulmans modérés du Québec, auditionnés par la commission des institutions, dénoncent la naïveté du Québec face aux islamistes instrumentalisant le multiculturalisme

 




L'organe de jonction entre l'Iran des ayatollahs et le Québec

Lors d'une émission de TV consacrée à la Charte de la laïcité, Elsy Fneiche a reproché à Louise Mailloux de citer des informations «hors contexte» à propos de l'Association des Jeunes Libanais Musulmans (AJLM) dont elle fait partie. Le présent article explique le contexte en question...

Intro
L'AJLM s'inscrit parmi les centres et associations établis par des agents de l'Assemblée Ahlul Bayt du Canada (AABC). Ali Sbeiti est parrain de l'AJLM et vice-président de l'AABC.
Commanditant une mouvance subversive visant à exporter autour du globe la révolution islamique de Khomeini, le régime iranien finance et encadre des agents étrangers pour créer des centres «culturels», former et envoyer des émissaires dans nos médias (tels que des midinettes du hijab), infiltrer des partis politiques (comme Québec Solidaire), faire du lobbying auprès de nos élus, et endoctriner la jeunesse chiite au Khomeinisme.
Nous sommes certains qu'une bataille a éclaté aujourd'hui entre la Vérité et le faux - une bataille entre l'Islam, l'enseignement islamique, l'éveil islamique versus la cupidité arrogante de la géopolitique de Satan, avec celle en premier lieu du grand Satan, c'est-à-dire l'administration américaine. Nous serons victorieux; la Vérité sera victorieuse. Il n'y a pas de doute là-dessus.
- Grand Ayatollah Khamenei, lors d'une réunion de l'Assemblée mondiale Ahlul Bayt en 2007

Le régime de Khamenei a fondé l'Assemblée mondiale Ahlul Bayt (ABWA) en 1990, laquelle relève directement du Guide suprême de la révolution islamique. Trois ans plus tard, une division fut créée au Canada. À Montréal, deux de ses agents sont Ali Sbeiti et Abdullah Obeid.

La mission de l'ABWA comprend la création de centres islamiques dans plusieurs régions du monde, l'endoctrinement de la jeunesse chiite et l'usage des techniques de propagande, afin de mieux répandre le Khomeinisme.

Obeid_mouraniLa députée fédérale Maria Mourani et son agent de bureau en compagnie de l'agent Khomeiniste Abdullah Obeid (source) (source)
«Le chiisme est un islam complet pour tout le monde et une solution complète pour l'homme social, politique partout sur terre.»
 
Obeit_at_ABWA
Abdullah Obeid à l'Assemblée mondiale Alhul Bayt (photo originale ici), en Iran, supervisée par le Guide suprême de la Révolution islamique, le Grand Ayatollah Khamenei.
L'Assemblée mondiale Ahlul Bayt comprend: une Assemblée générale, le Haut conseil, et le Secrétaire général.
Les Secrétaires généraux (source) :
Muhammad Taschhiri (1990-1999)
Ali Akbar Velayati (1999-2002)
Mahdi Muhammad Asif (2002-2004)
Hassan Akhtari (depuis 2004)
Abwa1Hassan Akhtari est le Secrétaire général de l'Assemblée mondiale Ahlul Bayt (source)
«Le 8 mai 2009, un article intitulé «La France se transforme en république islamique» a été publié sur www.abna.ir, le site officiel (des nouvelles) de l'Assemblée mondiale Ahlul Bayt (ABWA) basée en Iran. Le Secrétaire général de l'ABWA, Mohammad Hassan Akhtari, est adjoint aux Affaires internationales au bureau du Guide suprême Ali Khamenei, et ancien ambassadeur d'Iran en Syrie (où il a officié pendant 16 ans). Il a été nommé par Khamenei à la tête de l'ABWA en mars 2004.» (source) (plus d'infos sur abna.ir ici)
«Deux ans après avoir nommé Veleyati son conseiller personnel en matière d'affaires étrangères, Khamenei l'a désigné Secrétaire général de l'ABWA. Dans une interview, Taskhiri, précédesseur de Velayati à l'ABWA, a déclaré que cette organisation cherche activement à "acquérir, par la propagande pacifique et la persuasion, la suprématie sur tous les groupes islamiques actifs dans les domaines de la culture, de la propagande, de l'économie, de la société et de la politique, et à mettre en oeuvre la prétention iranienne de s'attribuer le leadership de toutes les communautés chiites dans le monde."» (source) (Taskhiri réfère ici à la doctrine Khomeiniste du Gouvernement du théologien-juriste, ou wilayat al-faqihhttp://www.youtube.com/watch?v=WHVO0BCYBkA )
Reza Hosseini-Nasab est le secrétaire général de l'Assemblée Ahlul Bayt du Canada (AABC) ; il s'implique activement auprès des autorités de Toronto (voir ici, ici et ici). D'après ce document, Ali Sbeiti est vice-président de l'AABC. Et selon cette page wikipédia écrite en persan (voir ici la traduction automatisée de Google), l'AABC fait partie de l'Assemblée Ahlul Bayt de l'Amérique du Nord, et fut co-fondée en 1993 par Muhammad Rizvi, Zaki Bagheri, Ghulam Abbas et Ata Hussain Sajn.
AbNA
Financé par l'Iran, via l'Assemblée Ahlul Bayt du Canada, Ali Sbeiti a fondé plusieurs mosquées au Canada: à Montréal, Ottawa, Toronto (le centre Al-Huda - source), Hamilton, Windsor, Niagara Falls, Vancouver et Edmonton (source). Il est actuellement l'imam de l'Association El-Hidaya rattachée au Centre Communautaire Musulman de Montréal (CCMM) et l'imam de l'Association Bridges.
Le journal Sada al-Mashrek relève aussi de cette mouvance subversive Khomeiniste au Québec. Et Leila Farhat, la femme de son rédacteur-en-chef (Hussein Hoballah), elle-même une spécialiste en propagande médiatique (elle a travaillé pour al-Mayadeen), était très active au sein de l'AJLM au temps où Elsy Fneiche fréquentait cette association (dont plusieurs membres sont sympathiques au Hezbollah). 
Screen shot 2014-02-11 at 1.37.57 PM "Notre religion est notre politique,
et notre politique est notre religion”
Talal Taha, l'auteur de cet article dans le Sada al-Mashrek, est aussi l'un des mentors de Bridges, l'association Khomeiniste fréquentée par Dalila Awada, laquelle a infiltré en 2013 le parti politique Québec Solidaire.
 
«Un autre exemple des projets culturels de l’Assemblée (mondiale Ahlul Bayt) est la création des centres culturels dans plusieurs pays. Nous encourageons la création de ces établissements et des centres d’Ahl ul-Bayt et espérons que chaque chiite pensera à créer un centre et qu’on arrivera au point où nous compterons au moins une dizaine de centres chiites dans chaque ville, et c’est alors qu’on pourra dire que nous avons réussi à répandre la culture des Ahlul Bayt.»
- Reza Husseini, lors d'une réunion de l’Assemblée mondiale Ahlul Bayt
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En 2004, Mahdi Muhammad Asif a visité la mosquée CCMM de Ali Sbeiti, à Montréal, alors qu'il était Secrétaire général de l'Assemblée mondiale Ahlul Bayt... (source)
Abwa_chiefs En haut, le Secrétaire général de l'Assemblée mondiale Ahlul Bayt (ABWA). En bas à droite, le numéro deux du Hezbollah, Naim Qassem, lequel participe à l'ABWA. (source)
En 2005, Naim Qassem a écrit un livre où il affirme que le Hezbollah a pour objectif à long terme l'instauration d'une république islamique au Liban.
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Abdullah Obeid participant à Téhéran à une réunion de l'Assemblée mondiale Ahlul Bayt avec l'ancien président de l'Iran Ahmadinejad, Hassan Akhtari et le numéro deux du Hezbollah, Naim Qassem (source) (video de l'événement)
Les activités des agents du régime iranien au Québec et au Canada ont explicitement pour objectif à long terme de transformer nos sociétés en états islamiques. Ces agents relèvent d'un mouvement subversif hostile et devraient être considérés comme tels, à savoir des gens avec qui on ne discute pas de droits et de démocratie. Tel était le «contexte» de la remarque de Louise Mailloux à Elsy Fneiche, membre de l'Association des jeunes Libanais musulmans, dont le comité exécutif siège à la mosquée CCMM du vice-président de l'Assemblée Ahlul-Bayt du Canada, le fervent Khomeiniste Ali Sbeiti, lequel entretient des liens très étroits avec le Hezbollah libanais.

Informations complémentaires:
  • Islamic Political Theory (Legislation), un ouvrage publié par l'ABWA et dont l'auteur décrit la séparation entre la religion et la politique comme un complot contre l'islam. L'auteur, l'Ayatollah Mesba Yazdi, dirigeait l'Imam Khomeini Education and Research Institute. Mesbah Yazdi "is the most dangerous mullah in Iran," d'après Saeed Rahnema, directeur  de la York University School of Public Policy and Administration.
  • Liste de mosquées chiites associées à l'Assemblée Ahlul Bayt du Canada: http://islamabc.org/service1.htm
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