dimanche 25 décembre 2016

Je déclare ouverte la guerre des claviers contre la pensée unique

Publié par Jean-Patrick Grumberg le 24 décembre 2016


Il suffit. La plaisanterie a assez duré. Le moment est venu de mettre à mort le politiquement correct et la dictature de la pensée unique.

Je me souviens la première fois que j’ai été attaqué pour avoir écrit «les musulmans ont agressé trois adolescents juifs».

Mon crime : j’avais commis un amalgame !
Me reprochait-on d’avoir écrit le mot musulman ? Juif ? Agressé ? Les faits étaient là, les agresseurs étaient musulmans et les victimes, des jeunes juifs qui sortaient d’une synagogue.

Ma faute était d’avoir dit les musulmans et non pas des musulmans. Coupable d’amalgame, je venais d’insulter 1,3 milliard de musulmans !

Il suffit de ce prétexte fallacieux destiné à délégitimer ceux qui énoncent des vérités que la gauche ne veut pas qu’on dise.

Pierre Belon du Mans, dans son Voyage au levant* publié en 1553 écrit:



«Les Arabes voulurent faire quelque violence, mais nous leur résistâmes vivement, et de force.»

Dans son Itinéraire de Paris à Jérusalem*, Chateaubriand ne s’embarrasse pas non plus de cette fausse nuance, lorsqu’il écrit :



«Ali proposa de serrer notre troupe afin d’empêcher les Arabes de nous compter. «S’ils peuvent nous prendre, dit-il, à notre ordre et à nos vêtements pour des soldats chrétiens, ils n’oseront pas nous attaquer.»

Qui dit le vrai ? Les petits flics gauchistes de la pensée qui se prennent pour Staline, ou les grands auteurs ?

Il suffit.
Le politiquement correct était destiné à forcer l’autocensure. Une vision totalitaire de la gauche qui tentait de prolonger l’état de la terreur morale. Mais elle a perdu la main, ça suffit.

Dans son Dictionnaire de la langue de con* anti-langue de bois paru en 2015, Gilbert Collard donne sa définition du mot racisme :
«Caractéristique supposée de tout homme qui n’est pas de gauche, permettant à l’insulteur de se délivrer un brevet d’irréprochabilité morale dans le bénitier de la sainte salive socialiste.»

Collard ajoute que «le lynchage médiatique et la condamnation judiciaire guettent celui qui ne parle pas la «langue de con».
J’ajoute quelques mots :
  • Conservateur : «mot préempté par les gauchistes pour désigner les pays arabes qui conservent leur tradition et protègent leurs racines».
  • Extrême droite : «mot préempté par les gauchistes pour désigner les Occidentaux qui conservent leur tradition et protègent leurs racines».
  • Fachosphère : amalgame désignant tout média internet qui n’est pas de gauche.
  • Identitaire : toute personne qui tient aux frontières de son pays, tandis que la gauche éphémère tient les frontières établies par l’homme au cours des siècles comme une erreur de l’homme.
  • Homophobe : insulte dégradante destinée à faire passer pour un monstre toute personne opposée au mariage où à l’adoption par des homosexuels. Cette insulte exclut spécifiquement les musulmans opposés au mariage où à l’adoption par des homosexuels.
  • Islamophobe : celui qui a lu le coran et a vu que ne s’y trouve pas la moindre indication que l’islam est une religion de paix, de tolérance et d’amour.
  • Sioniste : juif dans le langage des lobotomisés soraliens, y compris Alain Soral.
  • Loup solitaire : combattant de l’Etat islamique et ses nombreux complices, réseaux et fournisseurs de moyens logistiques et d’armes destinés à commettre un attentat.
  • Gentil garçon : jihadiste qui vient de commettre un attentat barbare.
Complétez avec moi la liste de ces expressions liberticides dictées par les intolérants, car «dès qu’on adopte le vêtement langagier des médias, on en est prisonnier» conclut justement Collard.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
http://www.dreuz.info/2016/12/24/je-declare-ouverte-la-guerre-des-claviers-contre-la-pensee-unique/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29

jeudi 22 décembre 2016

Women wage peace : des milliers de femmes en marche pour la paix !

Le pacifisme n'a pas la faveur des médias. Pourtant, cette initiative mériterait qu'on y regarde de plus près. Mieux, elle mériterait qu'on l'encourage ! Par Axel Leclercq -

La paix (la vraie) s’obtient rarement par les armes. Pour un monde sans guerre, ni conflits, on n’a rien inventé de mieux que le respect, l’amour et la tolérance. Fortes de ce constat irréfutable, des milliers de femmes juives, musulmanes, chrétiennes et athées, ont décidé d’unir leurs forces dans un magnifique combat pour la paix en Israël et en Palestine… Des images fortes, belles et pleines d’espoir.

Mujeres palestinas e isralíes marchan para exigir la paz

La Marcha de la Esperanza exigió el reinicio de las negociaciones entre los Gobiernos de Israel y Palestino por la paz de las futuras generaciones.
telesurtv.net

Ce mouvement a été baptisé Women Wage peace. Il a connu son premier coup d’éclat le 19 octobre dernier, quand une immense foule de femmes vêtues de blanc ont défilé pacifiquement devant la résidence du premier ministre israélien. De toutes confessions et de tous bords politiques, elles n’étaient là que pour une chose : réclamer la paix.

Depuis, de nombreuses autres marches similaires ont été organisées un peu partout en Israël, en Palestine et en Cisjordanie. Objectif : qu’un véritable dialogue s’instaure entre les différentes parties en conflit. Une démarche apolitique qui, peu à peu, prend une véritable ampleur, comme en témoignent ces magnifiques photos !
Amelia Navarro @AmeliaNavarroA
Miles de mujeres hebreas, musulmanas y cristianas marchan x la PAZ en Israel @WomenWagePeacehttp://youtu.be/YyFM-pWdqrY http://www.periodistadigital.com/opinion/politica/2016/12/10/video-ano-2016-mujeres-conmocionan-mundo-caminando-paz-palestina-israel.shtml#.WE06qX7oRnl.twitter 

. reports on Women Wage Peace's movement in Israel-Palestine calling for conflict resolution and dialogue

Alessandra Pinello @alepinello
Oggi a Mediterraneo @TgrRai ore 12,25 su @RaiTre con il @Cissong per parlare del video e del @WomenWagePeace @TgrSicilia

WomenWagePeace @WomenWagePeace
We are here, outside the Knesset, demanding that our elected officials report on their efforts to promote a diplomatic agreement

Lapido Media @LapidoMedia
In , @WomenWagePeace unites & women to build case for peace. @naomidarom @csmonitor http://www.csmonitor.com/World/Middle-East/2016/1102/In-deeply-divided-Israel-Jewish-and-Arab-women-build-case-for-peace 
Le mouvement est tel qu’il a inspiré une superbe chanson à Yael Deckelbaum, en collaboration avec d’autres artistes de différentes religions. Ça s’appelle Prayer of the mothers (la prière des mères) et le clip reprend des images des manifestations pacifistes… Regardez cet extrait, c’est juste magnifique !

Ici, le clip dans son intégralité :
Les initiatives de paix sont nombreuses mais, bizarrement on en entend très peu parler. Comme si l’on préférait donner systématiquement la parole à ceux qui font le choix de la guerre…

Il est grand temps que les pacifistes aient aussi voix au chapitre. Donnons leur l’audience qu’ils méritent et, alors, peut-être que les choses finiront enfin par changer !

Vive Women wage peace !
 

L’indignation sélective des féministes : « marre du rose » mais pas des burkas

« Marre du rose » est le nom de la dernière campagne d’Osons le féminisme et des Chiennes de garde.

Marie Delarue
Ecrivain, musicienne, plasticienne

L’odieux sexisme des jouets : voilà le thème récurrent de l’indignation féministe en cette période de Noël. C’est le « marronnier » de circonstance, le disque rayé qui revient chaque année en décembre même si, à cette date, on récolte plutôt les marrons à l’étal des confiseurs que dans les cours d’école.


« Marre du rose » est le nom de la dernière campagne d’Osons le féminisme et des Chiennes de garde. Factuellement, elles n’ont pas tort lorsqu’elles dénoncent :

« À l’approche de Noël, que nous propose-t-on dans les magasins de jouets au “rayon filles” à mettre dans notre caddie ? Maquillage, manucure, bijoux, robe de mariée, chaussures à talons, robes de princesse, poussette, dînette, serpillière et balai ! Renvoi à la sphère domestique et obsession de l’apparence. Rose, rose et toujours rose pour bien marquer que ces jouets ne sont surtout pas destinés aux garçons. »

Elles auraient même pu ajouter qu’en dehors des périodes de fête, justement, où l’on propose force tutus de mousseline et autres collants pailletés, il est extrêmement difficile de trouver des vêtements pour fillette qui ne soient pas rose pisseux, rose thé ou rose layette, lie-de-vin, bordeaux et maronnasse à tendance prune. Vrai, aussi, qu’on trouve au « rayon garçons » « de multiples répliques d’armes, des super-héros valorisant force et domination, des jeux de construction, des jeux scientifiques valorisant la capacité à construire et imaginer ».

Avant de pousser plus avant, je répondrai donc à ces dames que nul n’est obligé de tomber dans ce manichéisme crétin, et que le choix des cadeaux est (encore) une liberté parentale : dis-moi ce que tu offres, je te dirai qui tu es. Je leur dirai aussi de passer le nez, à l’occasion, dans la chambre des enfants et de les regarder jouer entre frères et sœurs. On pourra ensuite reparler des stéréotypes…

Ce qui me frappe davantage, ici, c’est une fois de plus l’indignation extrêmement sélective de ces mouvements : osons le féminisme, oui, mais ne sortons surtout pas des clous ! Indignons-nous là où l’on ne risque rien. Car il est évidemment plus facile de dénoncer le sexisme des marchands de jouets que l’esclavagisme des barbus. Ou de s’en prendre à Miss France, cette odieuse compétition de dindes en maillot de bain et talons aiguilles, plutôt qu’à ceux qui enferment leurs femmes sous la bâche.

En témoigne, ainsi, la liste de leurs campagnes : l’abolition de la prostitution, « Take Back the Metro » pour être tranquille dans les transports en commun (en opérant la ségrégation des sexes ?), « Aux grandes femmes la patrie reconnaissante » pour leur entrée au Panthéon, la suppression du mot « Mademoiselle » dans les courriers administratifs, « Bougez pour l’IVG » ou encore les vidéos « Osez le clito ». Enfin, pour la prochaine Saint-Valentin, le retour de la campagne LesBieFamily : « Ta meuf, tu l’as rencontrée où ? », « Avec ta meuf, c’est pour quand le mariage ? », etc.

Une image ou ne serait-ce qu’une ligne contre le port du voile ? Non, aucune, pas même pour défendre ces petites filles qu’on cache sous les chiffons dès la poussette (on en voit dans le métro). Pas un mot sur ces femmes qui ne peuvent se rendre dans les services de soins qu’accompagnées, dont les maris barbus et tortionnaires mettent parfois la vie en danger parce qu’ils refusent qu’un médecin homme les examine. Rien sur toutes celles qui vivent enfermées dans leur gourbi et ne parlent toujours pas un mot de français après vingt ans de présence sur le territoire.

A-t-on vu les associations féministes relayer la campagne de ces femmes courageuses qui ont tourné leur vidéo dans les rues de Sevran, épurées de toute présence féminine parce qu’« ici, c’est comme au bled » ? Vous connaissez la réponse.
http://www.bvoltaire.fr/mariedelarue/lindignation-selective-des-feministes-marre-du-rose-mais-pas-des-burkas,301219?mc_cid=88d4173ecc&mc_eid=4975bfe108

vendredi 4 novembre 2016

« Comment vaincre le cancer islamiste », aux éditions l’Harmattan

Publié par Dreuz Info
Les éditions l’Harmattan viennent de publier « Comment vaincre le cancer islamiste* » de Jean Roquevène.

L’ouvrage explique que la meilleure façon de rendre le Coran moins toxique serait de faire de telle sorte que le principe musulman de l’abrogation donnant la priorité aux versets belliqueux du livre sacré soit inversé au profit des versets prônant la paix et la compassion.

Les musulmans auraient ainsi la possibilité d’entrer dans une plus grande spiritualité et les appels au meurtre auraient moins d’effet sur eux.

Après avoir fait le tour des différentes solutions, l’ouvrage interroge les hommes qui nous gouvernent sur le principe de laïcité.

Si ce principe oblige l’État à rester neutre devant chaque croyance, doit-il refuser de demander aux musulmans qu’ils réforment leur religion quand celle-ci favorise l’extrémisme le plus absolu ?

Des innocents sont quotidiennement assassinés par des islamistes, à travers le monde, et il ne se passe pas un seul jour sans que l’on entende parler de leurs méfaits. Mais, alors que les islamistes s’inspirent directement du Coran, les musulmans traditionalistes voudraient nous faire croire que ces extrémistes n’ont rien à voir avec l’islam.

Pour tenter de trouver le remède à cet islamisme radical qui gangrène le monde chaque jour un peu plus, l’auteur s’est attaché à étudier les textes sacrés de la religion musulmane. Ses recherches l’ont amené à découvrir que c’est le faible niveau de spiritualité de l’islam traditionnel qui génère l’extrémisme et le fanatisme chez certains musulmans.

Si une réforme de l’islam se révèle nécessaire, elle ne devrait pas se limiter à adapter le code islamique au monde moderne, mais à retrouver l’essence spirituelle de cette religion. Cette révision pourrait s’inspirer du soufisme, un courant de l’islam qui lui apporte une tout autre dimension. Cœur même de l’islam, le soufisme représente un véritable espoir pour la majorité de musulmans qui ne le pratiquent pas encore, puisqu’il leur permettrait d’atteindre les plus hauts niveaux de conscience.

Ayant entrepris de consacrer sa vie à un travail intérieur Jean Roquevène a connu des expériences qui ont totalement changé sa vie. Il est persuadé que l’humanité ne parviendra pas à transcender les difficultés actuelles sans développer une véritable spiritualité. Cette démarche devrait, selon lui, permettre à l’homme de renouer avec sa conscience.

* En achetant le livre avec ce lien, vous soutenez Dreuz qui reçoit une commission de 5%. Cette information est fournie pour assurer une parfaite transparence des conséquences de votre action, conformément à la recommandation 16 CFR § 255.5 de la Federal Trade Commission.

samedi 3 septembre 2016

Le burkini, version aquatique du hidjab

http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe

 Il faudrait interdire le burkini au Québec, mais aussi avoir le courage de légiférer sur le port de signes religieux à l’école et dans les garderies. Vous souvenez-vous du sketch dans le film de Woody Allen Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais oser le demander, dans lequel Allen lui-même, fourré dans un burkini tout blanc, incarnait un spermatozoïde ? C’était en 1972, l’époque d’après Mai 68, celle de la révolution sexuelle où l’on se libérait des tabous et du carcan moral de la religion catholique par rapport au sexe. L’époque où l’on enseignait Wilhelm Reich, Freud avec son Malaise dans la culture et Marcuse avec son fabuleux Éros et civilisation. C’était aussi l’époque de la révolution féministe avec La femme eunuque de Germaine Greer, La politique du mâle de Kate Millett et le percutant Ainsi soit-elle de Benoîte Groulx.

Au Québec, les années 1970 furent celles du premier écrit féministe avec l’audacieux L’Euguélionne de Louky Bersianik, livre-culte qui connut un succès immédiat auprès des femmes. Ce fut aussi, en 1978, la présentation au TNM de la très irrévérencieuse pièce Les fées ont soif de Denise Boucher, qui avait provoqué la colère des catholiques, ceux-ci ayant même demandé une injonction pour la faire interdire. Des manifestations eurent lieu et des appuis de partout se firent entendre pour dénoncer la censure des catholiques.

Dans les années 1970, ça discutait fort et on avait l’impression que le Québec prenait enfin le virage féministe et que tous les espoirs étaient permis. Les femmes prenaient conscience de leur aliénation, conscience de l’existence du patriarcat à qui la morale catholique servait d’idéologie. Elles luttèrent alors pour l’obtention de droits reproductifs parce qu’elles ne voulaient plus laisser l’époux, le curé ou le médecin définir leur vie et contrôler leur propre corps. Dites, vous souvenez-vous de cela ?

Mais à quoi auront servi tous ces efforts si c’est aujourd’hui pour se prosterner devant le burkini de ces femmes déguisées en spermatozoïde et qui, dans les années 1970, auraient passé pour des saintes nitouches ? Sommes-nous tombés sur la tête ? Est-ce cela, l’émancipation des femmes ? Que sert d’avoir la liberté d’aller à la plage seulement si nous cachons tout notre corps ? Sommes-nous assez naïves pour penser que celles qui « choisissent » le burkini auraient pu tout aussi bien choisir le bikini ? Et comment se fait-il qu’aucun homme ne fasse jamais ce choix ? Ils sont libres, eux aussi, non ?

Même morale étriquée
Le burkini participe de la même idéologie, de la même morale étriquée que celle du hidjab. Une morale patriarcale et sexiste qui définit les femmes comme des objets sexuels appartenant aux hommes. Faut-il rappeler que le Coran interdit aux femmes musulmanes d’épouser un non-musulman, sauf si l’époux se convertit à l’islam ?

Le burkini tout comme le hidjab ont la même fonction sociale : soustraire les femmes musulmanes aux regards des hommes qu’elles pourraient épouser, minimisant ainsi les occasions de séduction. C’est la raison pour laquelle les femmes voilées ne se dévoilent qu’en présence des hommes de leur famille et cachent leurs cheveux, leur cou, leurs oreilles, leurs bras et leurs jambes aussitôt qu’elles se retrouvent dans l’espace public. Le burkini n’est que la version aquatique du hidjab, symbolisant l’un comme l’autre l’absence de liberté sexuelle des femmes musulmanes de même que l’instrumentalisation de leur corps au profit de la communauté. Cela rappelle l’époux, le curé et le médecin, vous ne trouvez pas ?

Le burkini comme indice de pénétration de l’islamisme

L’immense controverse qui fait rage en France à propos du burkini est révélatrice du succès des islamistes à imposer leur idéologie patriarcale et à contrôler le corps des femmes musulmanes jusque sur les plages. La stratégie des islamistes est fort simple. Dans un premier temps, faire accepter le burkini sur les plages en nous le présentant comme un maillot de bain qui va permettre aux femmes burkinisées de profiter de la plage comme tout le monde. Bref, nous culpabiliser de vouloir interdire cet accoutrement sexiste et faire pleurer dans les chaumières.

Si nous ne résistons pas fermement à ce chantage émotif, cela aura pour effet d’augmenter la pression sur les femmes musulmanes qui refusent de porter le burkini, les incitant à rester chez elles plutôt que de s’exposer au harcèlement des burkinisées. Une fois les femmes musulmanes mises au pas, les islamistes s’attaqueront aux femmes non musulmanes, avec cette fois-ci la rhétorique de la femme qui, en choisissant le burkini, refuse d’être un objet sexuel. Et au nom de l’émancipation des femmes, les plages deviendront bondées de saintes nitouches. Ainsi soient-elles…

La morale islamiste a pénétré depuis plusieurs années nos écoles publiques, là où sont socialisés la plupart des jeunes Québécois. Elle s’affiche dans le hidjab des fillettes et des jeunes filles, dans celui des enseignantes et dans celui des éducatrices en garderie.

À la suite des recommandations faites par le Conseil du statut de la femme en 1978, le gouvernement modifia sa politique en matière d’édition de manuels scolaires afin d’en retirer toute référence à des stéréotypes sexistes dans le but exprès de promouvoir l’égalité des sexes. Alors qu’aujourd’hui nous exposons les jeunes au sexisme outrageant du hidjab des enseignantes et des éducatrices voilées au nom de l’ouverture à la différence. Le sexisme n’est devenu qu’une simple différence. Voilà où nous en sommes après quarante ans de luttes féministes.

Interdire le burkini au Québec ?
Oui, il faudrait interdire le burkini au Québec, mais avant de penser à légiférer sur les plages, il faudrait avoir le courage de légiférer sur le port de signes religieux à l’école et dans les garderies. Car si tout le monde ne va pas à la plage, tous en revanche doivent fréquenter l’école, qui est une institution publique.

J’ai souvenir d’un gouvernement qui, il y a à peine trois ans, a voulu, au nom de la laïcité, légiférer sur le port de signes religieux dans les institutions publiques. Les appuis furent nombreux dans la population et les attaques des multiculturalistes, des islamistes et des groupes religieux furent virulentes. Nous savons comment tout cela s’est terminé.

Les péquistes se sont retrouvés dans le confessionnal des curés du multiculturalisme, à se repentir d’avoir été trop loin. Tellement qu’aujourd’hui, bon nombre de politiciens, péquistes comme caquistes, se cramponnent au rapport Bouchard-Taylor, devenu soudainement La Mecque de la laïcité, le meilleur rempart contre les accusations de racisme et d’islamophobie.

Mais savez-vous que ce rapport autorise le port de signes religieux chez les enseignantes et les éducatrices en garderie ? À trop vouloir ne pas faire de vagues, on risque bien de se noyer. L’été tire à sa fin et bientôt les plages seront désertes. Il serait peut-être temps d’envisager le retour en classe…

samedi 27 août 2016

La question du burkini n'est en rien un débat sur la liberté de choix


https://fr.sott.net/article/28885-


burkini 
Je ne voulais vraiment pas en parler, tant le sujet relevait pour moi de l'évidence. Apparemment, à part chez quelques individus et veilleurs indépendants, toute pensée un tant soit peu cohérente a été définitivement anéantie dans la sphère politico-médiatique.
La question du burkini n'est en rien un débat sur la liberté de choix, sur la tolérance de nos sociétés, sur « le droit à s'habiller comme l'on veut », comme j'ai pu le lire sous la plume de quelques ravis de la crèche néo-libéraux ou socialistes.

Placer la discussion sur ce terrain serait revenu à défendre en 1933 le droit aux fringants jeunes gens nommés les SA de porter ces jolis brassards ornés d'une croix gammée, comme s'il s'agissait d'un simple choix vestimentaire.

Le burkini n'est ni un choix vestimentaire parmi d'autres, ni un signe religieux, ni même un vêtement propre aux femmes d'une communauté. 
Le burkini est un uniforme, un vêtement de combat d'une armée totalitaire en ordre de bataille, ne rêvant que de faire la peau à l'occident et plus généralement d'écraser tous ce qui n'est pas eux. Qui plus est, ces rêves de destruction et de domination sont devenus leur seule raison d'être et le seul moteur de leur existence, sans qu'aucun accomplissement positif ne vienne s'y glisser.

L'armée totalitaire est bien organisée, coordonnée, dispose de plans et d'instructions précises. Autour d'eux, tous les musulmans ne font pas partie des troupes de choc comme tous les allemands n'appartenaient pas aux SA. Mais c'est maintenant la majorité d'entre eux qui éprouve une sympathie pour les meneurs, tout comme à un certain point, une majorité d'allemands avait fini pas basculer : il faut avoir le courage de le dire.

Trop de silence, d'inaction et de victimisation complices valent collaboration : le non soutien des musulmans aux islamistes ne redeviendra crédible que lorsqu'ils cesseront de se déclarer seulement inquiets pour eux-mêmes lorsqu'un homme chinois a été battu à mort, un enfant juif tué d'une balle dans la tête à bout touchant, des centaines d'innocents écrasés ou égorgés et torturés. Egalement qu'ils cessent de trouver des excuses ou circonstances atténuantes aux exécuteurs.

Enfin lorsqu'ils assumeront leur propre devoir, c'est-à-dire celui de prendre les armes et de corriger eux-mêmes sévèrement ceux qui emploient leur religion comme instrument du nouveau totalitarisme. Ne pas voir que nous en sommes arrivés là, c'est vivre dans de très rares cercles privilégiés, préservés aussi bien de cette réalité que de celle du « peuple qui empeste » et les empêche de vivre dans leurs rêves.

Placer le débat sur le plan des libertés politiques et des libertés de l'individu est proprement hallucinant, et ne peut être défendu que soit par quelques ravis de la crèche néo-libéraux, soit par des pré-collabos de l'islamo-gauchisme émargeant chez Edwy Plenel, au PIR ou au NPA. Il est cocasse de voir les néo-libéraux communier ainsi avec le gauchisme radical, mais cela n'est en rien surprenant : le relativisme moral généralisé de 1968 a finalement bien transmis ses gènes à ses deux rejetons préférés. Que les soi-disant « libéraux » évoquant les mânes de Von Mises à tout bout de champ se rappellent ce que Von Mises a dû fuir et comment les épisodes de sa vie se sont enchaînés.

Certains principes ne se négocient pas, ne se soumettent pas à la marchandisation. Car électoralement, le salafisme possède une valeur marchande élevée, même pécuniaire par le sponsoring actif des pétromonarchies. Le libéralisme politique n'a jamais consisté à laisser à la « régulation par le marché des idées» le jugement à porter sur des idéologies inacceptables : être nazi ou raciste n'est pas une opinion mais un délit, il devrait en être de même du salafisme.

L'exemple du scénario corse aurait pourtant dû ouvrir les yeux à certains. La petite virée en burkini n'était pas un festival de choix vestimentaires de femmes entièrement libres de leurs actions. Elle était accompagnée d'une privatisation de la plage occupée et d'une interdiction ne serait-ce que de regarder ce territoire conquis, jusqu'à usage de la violence.

Ne pas voir que les significations charriées par le burkini sont immanquablement associées à cette mentalité d'intimidation et de guerre de territoire est le degré zéro de l'analyse politique. Certains vêtements et accessoires ont des sens symboliques extrêmement forts, qui font qu'ils ne sont plus précisément de simples vêtements. Les voir sous l'angle du goût et de l'habillement nous ramène à ce lâche credo du « pas d'amalgame », pensant naïvement que pour la plupart des musulmans, il ne s'agit que d'affaire de goût et de fripes.

Il y a sans doute eu des inconscients pour penser que lorsqu'un allemand prêtait allégeance à la croix gammée dans son habillement, il pouvait ne rien avoir de commun avec les méchants excités qui se livraient à toutes les exactions dans les années 1930.

La défense des libertés civiques n'a jamais consisté à autoriser n'importe quoi, en particulier lorsqu'il s'agit de menaces claires comme de l'eau de roche. Il est pénible de devoir rappeler la simple définition : « la liberté s'arrête là où commence celle des autres », pourtant à la base de toute liberté politique digne de ce nom, mais la bouillie mentale de la pensée dominante ignore ces principes élémentaires.

Le propre du post-modernisme est de penser la liberté comme une palette de nombreux choix indifférenciés, c'est-à-dire une absence de choix véritable. Le relativisme moral ne mène pas à la liberté mais à l'insipide, puis par voie de conséquence à l'aveuglement et à la passivité, préparant toutes les servitudes.

vendredi 17 juin 2016

Terrorisme de proximité


 

Je suis une femme agnostique vivant en France, écrit Patricia. Je ne compte plus les attaques terroristes qu'a subi mon pays ces dernières années.

L'autre jour, après l'attentat de Magnanville, j'ai entendu parler à la radio de "terrorisme de proximité" (nouvelle formule médiatique pour nous faire accepter l'inacceptable). Le gouvernement semble préparer l'opinion à ça. Le pouvoir a-t-il abdiqué ou est-il collabo ? Fatiguée de me faire bassiner à chaque attentat par les experts de "la religion de paix et d'amour", j'ai décidé de lire Majid Oukacha, un auteur courageux et érudit dans son analyse systémique des textes coraniques et sunnites, actuellement boycotté par les médias officiels. J'ai choisi un petit extrait de son livre « Il était une foi, l'islam... » que je présente ici :
« Beaucoup de théologiens musulmans vous diront que le Coran est un livre épanouissant et que la course à la justification permanente de sa compréhension littérale est une activité paisible et transparente qui déterre plus de vérités qu’elle n’en cache. Libre à eux de témoigner dans les médias de masse du Monde Occidental ou en librairie, sous forme d’essais, de biographies ou d’entretiens, pour exprimer aux autres les sentiments de bonheur et de plénitude que leur procure la lecture, l’étude ou la mise en pratique du livre du Coran. Libre à eux également d’inclure, au milieu de leurs louanges et plaidoyers à l’égard de l’œuvre du prophète Muhammad, des analyses psychanalytiques ou sociologiques sur ce fou d’islamophobe qui ne peut que juger l’islam sans avoir jamais cherché ni à le connaître ni à le comprendre.

IL ÉTAIT UNE FOI, L’ISLAM…, ode à la logique rationnelle et à la liberté de penser, a justement été créé dans le but d’offrir un droit de réponse efficace aux diatribes anti-islamophobes de ces théologiens persuadés que l’antipathie à l’égard du Coran ne pourrait être motivée que par/pour de « mauvaises » raisons… Souvenez-vous de cette parole que je fais prononcer par Hellen, au chapitre II : « Je n’ai pas plus ou moins de légitimité que toi à pouvoir juger l’islam et ma position d’islamophobe ne me rend pas moins objectif dans ce travail de jugement que toi, l’islamophile » ! J’assume mon islamophobie, intime conviction, qui n’est ni racisme ni étroitesse d'esprit, basée UNIQUEMENT sur des constats sincères et sensés issus des textes sacrés de l’islam (rien à voir, donc, avec des individus ayant foi en l’islam), loin des « on m’a dit » et des « il paraît ». Je laisse aux rentiers du système politique dominant depuis ces 30 dernières années, qui ne lutte aucunement contre l’islamisation progressive et continue de la France, le soin de criminaliser les sentiments de la phobie et de la haine, moi qui, de mon côté, me contente de penser que seuls les actes ayant un impact physique/matériel direct devraient être criminalisés (ce qui épargne, de fait, les auteurs d’opinions écrites et de sentiments dits). J’assume également ce choix conscient, que dis je, cette conviction instinctive, m’ayant amenée à quitter l’islam, trop effrayé par le jour du Jugement dernier, et préférer courir après les excuses et les bénéfices du doute le plus loin possible dans le temps, mais j’ai choisi d’affronter le sentiment du doute, sans lâcheté ni hypocrisie, afin de juger de quoi le Dieu Allah est capable. »

Majid Oukacha, Il était une foi, l'islam... : l'histoire de celui qui voulait diviniser pour mieux régner.

« Majid Oukacha a 28 ans, il est né dans la culture musulmane, et il a cru dans le dieu Allah jusqu’à l’âge de 18 ans. A partir de cette première année d’un âge adulte qui l’a poussé à étudier les textes sacrés islamiques et à mieux en comprendre le sens et les principes, il a pris définitivement ses distances avec la religion musulmane et a commencé à réfléchir à un livre qui permettrait à quiconque, musulman ou non musulman, de mieux connaître et de mieux comprendre, sans jugement de valeur, cette religion vue à travers l’analyse précise de ses textes sacrés, Coran naturellement mais aussi Hadiths. Ce livre c’est Il était une foi l’islam, L’histoire de celui qui voulait diviniser pour mieux régner, fruit de 8 ans de travail. Un livre si important qu’il pourrait changer le monde. » Source.

mercredi 15 juin 2016

Pour avoir une chance de gagner la guerre contre l’islamisme…

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En France, et à l’heure où j’écris ces lignes, seule Marine Le Pen a nommé l’ennemi : l’islamisme.

Une nouvelle fois, des massacres au nom d’Allah ont été commis. Samedi soir, à Orlando, un islamiste a ouvert le feu dans une boîte de nuit gay, faisant 49 tués et 53 blessés. En France, c’est un couple de policiers qui a été assassiné hier soir, chez eux et par un de leurs voisins, aux cris de « Allah Akbar ». Seul leur fils de 3 ans a survécu. Dans les deux cas, l’État islamique a revendiqué l’attaque et les islamistes étaient déjà connus des services de police. Bref, la chanson est connue.

En France, et à l’heure où j’écris ces lignes, seule Marine Le Pen a nommé l’ennemi : l’islamisme. Les autres, allant de François Hollande jusqu’à Juppé tout en passant par Sarkozy, se refusent de mettre « islam » et « terrorisme » dans la même phrase. Le mot d’ordre est également connu : « pas d’amalgame ».

Cependant, et il faut bien le reconnaître, les musulmans sont en effet les premières victimes de l’islam, du moins numériquement. C’est logique, car dans toute idéologie totalitaire, les non-conformistes et opposants sont toujours les premières victimes. Italie fasciste, Allemagne nazie, URSS ne sont que de tristes exemples.

L’islam est un totalitarisme, car il ne contrôle pas seulement la vie spirituelle, mais aussi tout l’aspect juridique, politique, économique, social, culturel et sexuel qui peut entourer un individu, et cela que l’on soit ou non musulman. Ces derniers ne sont donc pas des ennemis en soi, mais des individus qui doivent obéissance aux lois d’Allah, sinon ils se retrouvent, comme nous, dans « la maison de la guerre » (Dar al-Harb). En somme, plus une société s’islamise, plus la liberté de conscience s’efface.

Quant à la « maison de la guerre », elle est mondiale :
– en Thaïlande et en Birmanie, l’islam est en guerre contre les bouddhistes ;
– en Inde, l’islam est en guerre contre les hindous ;
– en Israël, l’islam est en guerre contre les juifs ;
– aux Philippines, l’islam est en guerre contre les catholiques ;
– en Afrique, l’islam est en guerre contre les animistes ;
– en Europe et aux USA, l’islam est en guerre contre les agnostiques, les athées et les chrétiens de toutes nuances.

Dans son livre Le Choc des civilisations, Samuel Huntington explique très bien que, lorsque l’islam rencontre l’Autre, il y a conflit. Ou, pour le citer : « L’islam a des frontières sanglantes. ».

Nombreux sont ceux qui ne veulent pas s’exprimer publiquement, par crainte d’être traité « d’islamophobe », synonyme d’intolérance, un de nos tabous suprêmes. Cependant, la phobie est une maladie mentale qui se résume par une « peur irrationnelle ». À travers le monde, beaucoup ont peur de l’islam, mais à la lumière de l’actualité et de l’Histoire, il n’y a absolument rien d’irrationnel dans cette peur. Au contraire, elle est saine et reflète un instinct de conservation. Le jour où notre peur légitime envers le djihadisme sera supérieure à celle d’être insultés, alors nous commencerons à avoir une chance de gagner cette guerre.

mardi 14 juin 2016

La leçon de Hani Ramadan contre l’islamophobie…

http://www.bvoltaire.fr/
Peut-on dire à des enfants que toutes les femmes qui ne sont pas voilées sont des prostipéripatétipute ?






Peut-on dire à des enfants que toutes les femmes qui ne sont pas voilées sont des prostipéripatétiputes ? Hani Ramadan (le petit frère de Tariq) vient de répondre à cette épineuse question devant une classe d’élèves suisses : « Une femme est comme une perle dans un coquillage. Si on la montre, elle crée des jalousies. Ici, la femme sans voile est comme une pièce de deux euros. Visible par tous, elle passe d’une main à l’autre. ». Élégant !

Venu pour régler des problèmes d’islamophobie de cette classe (ne riez pas, dans le fond), Hani avait pourtant bien commencé en comparant la femme à une perle… Mais la perle se transforme vite en une pièce de deux euros, passant de main à main : de perle rare à vulgaire monnaie, il n’y a qu’un voile ! On notera l’intelligence toute particulière du professeur ou du directeur d’établissement qui, pour régler des problèmes d’islamophobie, s’amuse à inviter des personnes qui, justement, la provoquent de plus en plus par leurs discours…

Il fallait pourtant s’y attendre, Hani Ramadan, tout comme son frère Tariq, est le descendant du fondateur des Frères Musulmans. Mais si, cher lecteur, les Frères musulmans, c’est le groupe musulman islamiste plus modéré que les islamistes, mais plus islamiste que les musulmans modérés selon nos médias en fonction de là où il se situe sur le globe : en France, il s’agit de radicalisés proches de Daech ; au Maghreb, les chantres de la liberté des printemps arabes… Comprenne qui pourra !

Le journalMarianne ne s’en remet pas d’une telle bêtise faite par l’établissement et tente de se donner bonne conscience en remettant en cause la légitimité des frères Ramadan, ou en affirmant qu’ils défendent un islam radical qui fait peur, une mauvaise vision de l’islam, bla-bla-bla… Cependant, et les Français le constatent chaque jour dans la rue, il y a de plus en plus de musulmanes suivant les préceptes des Ramadan, qui s’affichent notamment en voile intégral, ou même simplement voilées. Par contre, on ne sait pas s’il y a beaucoup de musulmans qui lisent Marianne et qui en appliquent les principes coraniques républicains…

Entre l’islam rêvé par nos élites, pouvoir et contre-pouvoir, et l’islam que les Européens vivent au quotidien dans la rue, il y a un gouffre béant…

Pour en revenir à Hani, il avait déjà défendu la lapidation (charia oblige) des mêmes perles qu’il évoque aujourd’hui ! C’est dire à quel point il est un habitué de ce genre de sorties dans le domaine public. D’ailleurs, le bougre est directeur du Centre islamique de Genève et organise, en somme, la vie communautaire et spirituelle de la ville : un rôle public qui démontre à quel point les Frères musulmans progressent dans nos sociétés plus vite que n’importe quel prétendu « islam républicain ». Du reste, le musulman aujourd’hui se réfère bien plus volontiers aux Ramadan qu’à Boubakeur (preuve en est, ce n’est pas Boubakeur qui a été invité)…

« Couvrez cette femme que je ne saurais voir ! »

dimanche 1 mai 2016

Arriver (et partir) de loin

http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/469653/refugies-en-region-arriver-et-partir-de-loin
Un groupe de réfugiés syriens a été initié à la cabane à sucre… sans les oreilles de Christ, bien entendu.
Photo: Jacques Nadeau Le Devoir Un groupe de réfugiés syriens a été initié à la cabane à sucre… sans les oreilles de Christ, bien entendu.
Au Québec, les quelque 1000 réfugiés syriens qui sont parrainés par l’État sont installés en région. Récit des défis d’intégration, dans la très francophone ville de Saint-Hyacinthe. Premier d’une série de trois textes.

Des femmes portant le hijab regardent avec une certaine méfiance un plat d’oreilles de Christ. « Ça, c’est non », disent en agitant l’index les interprètes et les travailleurs sociaux qui ont organisé une sortie à la cabane à sucre pour les familles de réfugiés syriens nouvellement arrivés à Saint-Hyacinthe. Les musulmans, ce qu’ils sont tous, ne mangent, bien sûr, pas de porc. « Mais dans la soupe aux pois, il n’y en a pas beaucoup », risque une serveuse vêtue d’une chemise à carreaux. Ce n’est pas la quantité, mais la présence qui compte, explique patiemment l’un des interprètes.

Des scènes comme celle-là, les Syriens et les Maskoutains en vivront certainement plusieurs au cours des prochains mois. Car Saint-Hyacinthe, une technopole agricole où 96 % de la population dit parler français à la maison, s’ouvre de plus en plus à l’immigration.

Au Québec, des 5500 réfugiés débarqués jusqu’ici, la grande majorité (4500) ont été parrainés au privé. La plupart de ces parrainages ont lieu à Montréal. L’intégration des Syriens est facilitée par leur prise en charge directe par de la parenté ou des groupes de citoyens particulièrement conscientisés. C’est aussi dans la métropole montréalaise que vit la plus grande communauté syrienne au Canada.

Ailleurs au Québec, c’est une autre histoire. Les réfugiés syriens qui se retrouvent en région dans l’une des treize villes choisies selon leur capacité à accueillir les nouveaux arrivants font surtout l’objet d’un parrainage par l’État (à peine 1000). Ils n’ont ni famille ni repères. Et la métropole montréalaise — surtout le fameux marché Adonis — leur semble bien loin.

Des familles démunies
Étudiante en technique de travail social, Paola est stagiaire à la Maison de la famille des Maskoutains, l’organisme qui s’occupe, entre autres, des réfugiés à Saint-Hyacinthe. Depuis quelques mois, elle confronte ses recherches à la réalité du terrain. « C’est une chose d’étudier une réalité sur papier. Mais c’est autre chose de la vivre », admet la jeune femme, qui a eu bien des surprises.

Elle constate que les Syriens parrainés par l’État proviennent de milieux beaucoup plus pauvres et démunis, où l’éducation manque parfois cruellement. « Certains sont complètement analphabètes. Les parents ont rarement un niveau de scolarité qui va au-delà de la 6e année du primaire. » Les sept familles que Saint-Hyacinthe accueille — elles étaient huit, mais l’une d’elles est partie dès le début en Ontario — ont été recrutées dans les camps en Jordanie et en Turquie. « Ils vivaient sous le seuil de la pauvreté. Ils ont dû traverser la Syrie à pied pour s’enfuir. »

« Les familles sont plus “traditionnelles” », remarque pour sa part Marthe Duhaime, travailleuse sociale et chargée du jumelage à la Maison de la famille des Maskoutains. « Leurs parcours sont très diversifiés, mais il n’y a personne du milieu “professionnel” proprement dit. L’un est fabricant de fromage, l’autre est musicien ou fabricant de fenêtres. » Et les familles — l’une d’elles a même des jumeaux lourdement handicapés — sont nombreuses. « Des équipes de soccer ! » lance Mme Duhaime.

Défis logistiques
Avec neuf enfants — âgés de 14 mois à 16 ans —, la famille d’Ibrahim Hussein pourrait effectivement s’inscrire dans une ligue. Après trois ans dans les camps de Jordanie, sa femme et lui ont eu l’occasion de venir ici pour tout recommencer à zéro. « Il se sent Canadien », traduit un interprète marocain, venu bénévolement offrir son aide pour l’activité cabane à sucre. « Vous savez, il n’y a pas de mot, ni en arabe ni dans aucune autre langue, pour désigner un enfant qui meurt. C’est quelque chose qui n’est pas normal, dans la vie. Ces gens-là sont heureux et reconnaissants, parce que, pour la première fois, ils vont vivre dans un pays en paix. »

Les sept familles syriennes — seize adultes et trente-sept enfants au total — sont arrivées en plein hiver, à quelques jours d’intervalle, entre décembre et février. L’équipe d’intervenants de la Maison de la famille n’a reçu les détails qu’à quelques jours d’avis. Il leur a fallu tout faire en même temps : les bilans de santé, les logements — plutôt rares pour d’aussi grosses familles — et l’inscription à l’école. Cela donne lieu à certains ratés, comme installer dans un logement au 2e étage une famille dont le papa est handicapé d’une jambe ou encore faire des visites à domicile sans qu’aucun interprète ne soit disponible.

Somme toute, la communauté demeure très ouverte, se surprend Marthe Duhaime. « Jusqu’à maintenant, à mon grand étonnement, la réceptivité des gens est très, très bonne. Les réfugiés viennent de camps où ils n’étaient pas les bienvenus, et ici, ils disent que c’est tout le contraire. Ça me réjouit d’entendre ça. »

Le b.a.-ba de l’installation
À travers ce marathon de l’installation, il faut leur donner un cours de vie au Québec 101, aussi élémentaire soit-il : le fonctionnement du micro-ondes et de la douche, les horaires des autobus, en passant par un petit cours sur comment s’habiller en hiver. « On est débordés et eux aussi », dit Paola, qui étudie au cégep du Vieux Montréal.

Faire l’épicerie, geste banal, devient une corvée. « On met des choses dans le panier et on regarde le chiffre sur la caisse », résume Ibrahim Hussein, qui ignore tout du français, en mangeant une bouchée de pain dans le sirop.

Les adultes viennent tout juste de recevoir leurs papiers pour commencer la francisation. Alors qu’ils ont fort à faire dès leur arrivée, la francisation n’est guère une priorité. « Mais ce qui est beau, c’est qu’il y a beaucoup d’entraide de la communauté arabe déjà établie », souligne l’étudiante. À la mosquée où ils se rencontrent, certains leur proposent même de les emmener à Montréal pour acheter de la viande halal. Sans sirop d’érable !

Paola reconnaît que le choix de les emmener à la cabane à sucre était discutable, mais le jeu en valait la chandelle, croit-elle. « Le but de l’activité était qu’ils passent du temps entre eux pour parler. Ils sont éparpillés dans la ville et ne se voient pas souvent », explique-t-elle, admettant avoir trouvé « touchy » tout ce porc dans les plats. « On s’est questionnés sur l’intégration dans l’équipe. On n’a pas tous la même vision. »

Contrairement à l’afflux massif des réfugiés, le débat sur les classiques du folklore québécois, lui, ne se tarit pas.

mercredi 27 avril 2016

Port du voile en hausse parmi les musulmanes au Canada

http://www.sympatico.ca/actualites/nouvelles
ICI Radio-Canada 7h42

Quelque 48 % des musulmanes canadiennes se couvrent la tête avec un voile en public, selon un sondage Environics, comparativement à 38 % en 2006. Par ailleurs, 6 % des répondantes portaient le tchador ou le niqab.

Le sondage a été mené auprès de 600 répondants de novembre 2015 à février 2016, alors que le débat sur le niqab dominait la dernière campagne électorale fédérale.

Les musulmanes moins éduquées et récemment arrivées au Canada demeurent celles qui ont le plus tendance à porter le voile. Toutefois, le port du hijab est en plus forte augmentation parmi les jeunes femmes ayant un diplôme postsecondaire.

Nombre de ces femmes ressentent davantage le besoin d'afficher leur religion, à la suite des attentats en France et Belgique, notamment.

Sadaf Khan, une autre musulmane de Mississauga, en banlieue de Toronto, raconte qu'un inconnu a même arraché le niqab que portait son ancienne collègue au centre commercial local.

Fierté canadienne
Par ailleurs, 83 % des musulmans disent être « très fiers » d'être Canadiens, une augmentation de 10 points de pourcentage depuis 2006. Ce niveau de fierté est partagé par 73 % des répondants non musulmans.

Parmi les répondants disant que leur religion et leur nationalité sont très importantes pour eux, la moitié affirme que l'islam est plus important, comparativement à 28 % pour les non musulmans.

Ce sentiment d'appartenance religieuse était encore plus fort chez les jeunes musulmans (61 %).

Le tiers victime de discrimination
Pas moins de 35 % des répondants disent avoir été victimes de discrimination à cause de leur religion et de leur culture au cours des cinq dernières années.

Il s'agit de l'enjeu principal auquel la communauté fait face, selon le sondage : 62 % des musulmans se préoccupent beaucoup ou moyennement de la discrimination. Ce chiffre passe à 72 % parmi les jeunes et à 83 %, pour les musulmans nés au Canada.

mardi 26 avril 2016

Le pape et ses réfugiés musulmans : l’étrange complaisance des catholiques

http://www.bvoltaire.fr
La décision du Pape d’accueillir trois familles de Syriens uniquement de religion musulmane est un acte politique fortement symbolique.
Guillaume Bernard
Politologue et maître de conférences (HDR) à l’ICES (Institut Catholique d’Etudes Supérieures).

La récente décision du pape d’accueillir, dans la capitale du catholicisme, trois familles de Syriens uniquement de religion musulmane est un acte politique fortement symbolique. Or, quand certains, en particulier des chrétiens d’Orient, ont osé dire leur incompréhension et penser devoir dénoncer le silence complaisant du plus grand nombre des catholiques, ils se sont vus opposer une réaction offusquée. Il serait indigne de critiquer la conduite du souverain de la cité du Vatican : ne pas lui faire entièrement confiance manifesterait une prétention à lui donner des leçons.

Bien des catholiques prennent cependant des libertés dans tout ou presque de ce qui regarde leur religion : dans la célébration des sacrements ou dans l’enseignement de la doctrine de la foi, là où devrait régner une stricte discipline. Mais, à propos d’un acte éminemment politique, celui qui entend le discuter se voit, sinon voué aux gémonies, du moins sommé d’abdiquer sa raison et sa conscience. Voilà le principe d’obéissance profondément déréglé et l’infaillibilité pontificale assurément hypertrophiée, tous deux étant portés au-delà de leurs limites traditionnelles.

Les thuriféraires d’une autorité ecclésiastique toute-puissante, y compris dans le domaine politique, semblent tout de même quelque peu gênés puisqu’ils instrumentalisent deux discours, parfaitement contradictoires, pour justifier l’acte du vicaire de Jésus-Christ. L’un prétend qu’il aurait été piégé par des bureaucrates car les familles chrétiennes qu’il devait aussi emmener n’avaient pas leurs papiers en règle ; il aurait donc dû se résigner à ne convier que des musulmans. L’autre affirme qu’accueillir, cette fois, exclusivement des disciples de Mahomet serait un geste prophétique traduisant une géniale stratégie diplomatico-théologique.

Pourtant, ces argumentaires sont l’un comme l’autre contestables. Avec le premier, les musulmans sont mis sur un pied d’égalité avec les chrétiens. Des catholiques, et le premier d’entre eux, peuvent-ils sérieusement considérer l’idéologie musulmane qui nie la divinité de Jésus-Christ comme aussi légitime que leur foi ? D’aucuns en viennent à craindre que le Saint-Père accorde à ses protégés un lieu de prière à deux pas du tombeau de saint Pierre. Et pourquoi pas même une église d’où serait retirée la présence réelle pour ne pas les indisposer ? Dans le traitement des réfugiés, l’indifférenciation des victimes directes (celles qui risquent leur liberté et leur peau) et indirectes (celles qui vivent dans de mauvaises conditions mais ne craignent pas les représailles islamistes) pourrait être interprété comme un paroxysme d’iniquité.

Dans le cadre du second, il est assez péremptoirement affirmé que le Pontife de l’Église universelle donnerait une cinglante et efficace leçon de morale au monde musulman. Comme si celui-ci fonctionnait à l’aune des mêmes critères que la chrétienté. Les catholiques peuvent-ils vraiment s’imaginer que l’acte du serviteur des serviteurs de Dieu (mais pas n’importe lequel) imposera une telle admiration et reconnaissance aux foules musulmanes, les frappera d’une telle stupeur que les persécutions subies par les chrétiens cesseront, que la liberté de pratiquer publiquement leur culte leur sera reconnue partout où l’islam domine et que des musulmans se convertiront en masse ? Ils semblent incapables d’envisager que cet acte puisse être pris par les tenants de l’islamisme d’une manière exactement inverse : pour une manifestation de faiblesse, un comportement de dhimmitude, une permission de redoubler le martyre des chrétiens et une acceptation implicite, voire une collaboration active à la conquête musulmane.

Si la charité aime aussi et malgré tout les ennemis et œuvre pour leur conversion, d’aucuns pourraient considérer qu’une pratique qui préfère l’ennemi à l’ami, qui vient en aide au lointain au détriment du prochain traduit une vertu dénaturée. Il n’y a qu’un discours catholique de vérité à tenir à l’islam : ce n’est pas la religion des musulmans qui doit changer, pour en éradiquer par exemple les excès, ce sont les musulmans qui doivent changer de religion.

Aimez-vous Barbs ?



La journée où nous verrons des clips arabes un peu rigolos avec quelques femmes voilées ou non voilées qui seront en nomination au MTV Video Music Awards vous me le ferez savoir.
Lorraine
 

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Qui a dit que les pays arabes n’avaient rien inventé de fulgurant ? Voici le Barbs – qui, en dialecte saoudien, signifie « se lâcher » -, mis en scène dans un clip aux vingt millions de vues par son chanteur Majed-el-Esa. Vous êtes prêts ?

On tourne un pied, on tourne l’autre, on bascule la tête en arrière et, un pied toujours devant l’autre, en avant pour onduler suggestivement : ça vous colle un air bête, bien dans l’air du temps ! Depuis quelques mois, le phénomène ne cesse d’ailleurs de prendre de l’ampleur, au point d’irriter profondément les instances d’Arabie saoudite. On a beau siéger au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, faut tout de même pas charrier, dans la péninsule Arabique, on ne badine pas avec la charia. À Abou Dabi, par exemple, deux troufions, dont l’un hilare, s’exerçant à l’exercice dans une vidéo postée sur Internet, en ont fait les frais : et hop ! case prison.

Bon, mais qu’est-ce qu’il lui a pris, à ce grand brun aux chaussures rouges, pour défier ainsi son pieux pays ? Selon Rym Ghazzal, éditorialiste au quotidien émirati anglophone The National, c’est à cause « des conflits et des crises ». Mouais, pas migratoires, en tout cas… Parce que « les gens cherchent des moyens d’échapper aux dures réalités de la vie en faisant ce que beaucoup d’entre nous aiment faire : danser ». Mais les affronter, ce ne serait pas mieux, plutôt, l’un n’empêchant pas l’autre, d’ailleurs ? Dénoncer la pauvreté d’un tiers des Saoudiens, un exemple. Ou œuvrer pour la libération de son compatriote Raef Badaoui, emprisonné pour dissidences multiples, autre exemple. En cherchant bien, on devrait même en trouver d’autres. Cependant, il faut bien l’admettre, ce serait beaucoup moins amusant et, somme toute, bien plus dangereux.

Bon, au début, madame Ghazzal admet qu’elle trouvait cela « un peu idiot », et puis, à force de « barbasser » (c’est elle qui le dit), elle a fini par être transportée… Vous me direz, on s’habitue à tout, il paraît. Sauf les médias saoudiens. Certains d’entre eux voient la vidéo comme une preuve que les influences occidentales abîment leur société et appellent publiquement au boycottage de cette danse. À observer nos pauvres valeurs occidentales d’aujourd’hui, ce n’est pas faux.

Les jeunes Saoudiens, qui subissent malheureusement une théocratie totalitaire, devraient-ils pour autant ressembler à ces « enfants du rock débile », « nourris de soupe infra-idéologique cuite au show-biz » et ayant reçu « une imprégnation morale leur faisant prendre le bas pour le haut », ainsi que l’écrivait le journaliste Louis Pauwels, en une du Fig Mag, en 1986, propos rappelés récemment par l’écrivain Jean Raspail ? Où en sommes-nous, trente ans plus tard ? À voir un tube débilitant devenir planétaire – le gangnam-syle – récompensé d’une statue au centre de Séoul, et un autre en train de prendre le même chemin. Que vaudra un Barbs, bête comme ses pieds, cette fois, hors son propre pays ?

Finalement, si c’est ça, vouloir ressembler à l’Occident : se lâcher au lieu de se fâcher…