vendredi 17 juin 2016

Terrorisme de proximité


 

Je suis une femme agnostique vivant en France, écrit Patricia. Je ne compte plus les attaques terroristes qu'a subi mon pays ces dernières années.

L'autre jour, après l'attentat de Magnanville, j'ai entendu parler à la radio de "terrorisme de proximité" (nouvelle formule médiatique pour nous faire accepter l'inacceptable). Le gouvernement semble préparer l'opinion à ça. Le pouvoir a-t-il abdiqué ou est-il collabo ? Fatiguée de me faire bassiner à chaque attentat par les experts de "la religion de paix et d'amour", j'ai décidé de lire Majid Oukacha, un auteur courageux et érudit dans son analyse systémique des textes coraniques et sunnites, actuellement boycotté par les médias officiels. J'ai choisi un petit extrait de son livre « Il était une foi, l'islam... » que je présente ici :
« Beaucoup de théologiens musulmans vous diront que le Coran est un livre épanouissant et que la course à la justification permanente de sa compréhension littérale est une activité paisible et transparente qui déterre plus de vérités qu’elle n’en cache. Libre à eux de témoigner dans les médias de masse du Monde Occidental ou en librairie, sous forme d’essais, de biographies ou d’entretiens, pour exprimer aux autres les sentiments de bonheur et de plénitude que leur procure la lecture, l’étude ou la mise en pratique du livre du Coran. Libre à eux également d’inclure, au milieu de leurs louanges et plaidoyers à l’égard de l’œuvre du prophète Muhammad, des analyses psychanalytiques ou sociologiques sur ce fou d’islamophobe qui ne peut que juger l’islam sans avoir jamais cherché ni à le connaître ni à le comprendre.

IL ÉTAIT UNE FOI, L’ISLAM…, ode à la logique rationnelle et à la liberté de penser, a justement été créé dans le but d’offrir un droit de réponse efficace aux diatribes anti-islamophobes de ces théologiens persuadés que l’antipathie à l’égard du Coran ne pourrait être motivée que par/pour de « mauvaises » raisons… Souvenez-vous de cette parole que je fais prononcer par Hellen, au chapitre II : « Je n’ai pas plus ou moins de légitimité que toi à pouvoir juger l’islam et ma position d’islamophobe ne me rend pas moins objectif dans ce travail de jugement que toi, l’islamophile » ! J’assume mon islamophobie, intime conviction, qui n’est ni racisme ni étroitesse d'esprit, basée UNIQUEMENT sur des constats sincères et sensés issus des textes sacrés de l’islam (rien à voir, donc, avec des individus ayant foi en l’islam), loin des « on m’a dit » et des « il paraît ». Je laisse aux rentiers du système politique dominant depuis ces 30 dernières années, qui ne lutte aucunement contre l’islamisation progressive et continue de la France, le soin de criminaliser les sentiments de la phobie et de la haine, moi qui, de mon côté, me contente de penser que seuls les actes ayant un impact physique/matériel direct devraient être criminalisés (ce qui épargne, de fait, les auteurs d’opinions écrites et de sentiments dits). J’assume également ce choix conscient, que dis je, cette conviction instinctive, m’ayant amenée à quitter l’islam, trop effrayé par le jour du Jugement dernier, et préférer courir après les excuses et les bénéfices du doute le plus loin possible dans le temps, mais j’ai choisi d’affronter le sentiment du doute, sans lâcheté ni hypocrisie, afin de juger de quoi le Dieu Allah est capable. »

Majid Oukacha, Il était une foi, l'islam... : l'histoire de celui qui voulait diviniser pour mieux régner.

« Majid Oukacha a 28 ans, il est né dans la culture musulmane, et il a cru dans le dieu Allah jusqu’à l’âge de 18 ans. A partir de cette première année d’un âge adulte qui l’a poussé à étudier les textes sacrés islamiques et à mieux en comprendre le sens et les principes, il a pris définitivement ses distances avec la religion musulmane et a commencé à réfléchir à un livre qui permettrait à quiconque, musulman ou non musulman, de mieux connaître et de mieux comprendre, sans jugement de valeur, cette religion vue à travers l’analyse précise de ses textes sacrés, Coran naturellement mais aussi Hadiths. Ce livre c’est Il était une foi l’islam, L’histoire de celui qui voulait diviniser pour mieux régner, fruit de 8 ans de travail. Un livre si important qu’il pourrait changer le monde. » Source.

mercredi 15 juin 2016

Pour avoir une chance de gagner la guerre contre l’islamisme…

 Voir le lien

En France, et à l’heure où j’écris ces lignes, seule Marine Le Pen a nommé l’ennemi : l’islamisme.

Une nouvelle fois, des massacres au nom d’Allah ont été commis. Samedi soir, à Orlando, un islamiste a ouvert le feu dans une boîte de nuit gay, faisant 49 tués et 53 blessés. En France, c’est un couple de policiers qui a été assassiné hier soir, chez eux et par un de leurs voisins, aux cris de « Allah Akbar ». Seul leur fils de 3 ans a survécu. Dans les deux cas, l’État islamique a revendiqué l’attaque et les islamistes étaient déjà connus des services de police. Bref, la chanson est connue.

En France, et à l’heure où j’écris ces lignes, seule Marine Le Pen a nommé l’ennemi : l’islamisme. Les autres, allant de François Hollande jusqu’à Juppé tout en passant par Sarkozy, se refusent de mettre « islam » et « terrorisme » dans la même phrase. Le mot d’ordre est également connu : « pas d’amalgame ».

Cependant, et il faut bien le reconnaître, les musulmans sont en effet les premières victimes de l’islam, du moins numériquement. C’est logique, car dans toute idéologie totalitaire, les non-conformistes et opposants sont toujours les premières victimes. Italie fasciste, Allemagne nazie, URSS ne sont que de tristes exemples.

L’islam est un totalitarisme, car il ne contrôle pas seulement la vie spirituelle, mais aussi tout l’aspect juridique, politique, économique, social, culturel et sexuel qui peut entourer un individu, et cela que l’on soit ou non musulman. Ces derniers ne sont donc pas des ennemis en soi, mais des individus qui doivent obéissance aux lois d’Allah, sinon ils se retrouvent, comme nous, dans « la maison de la guerre » (Dar al-Harb). En somme, plus une société s’islamise, plus la liberté de conscience s’efface.

Quant à la « maison de la guerre », elle est mondiale :
– en Thaïlande et en Birmanie, l’islam est en guerre contre les bouddhistes ;
– en Inde, l’islam est en guerre contre les hindous ;
– en Israël, l’islam est en guerre contre les juifs ;
– aux Philippines, l’islam est en guerre contre les catholiques ;
– en Afrique, l’islam est en guerre contre les animistes ;
– en Europe et aux USA, l’islam est en guerre contre les agnostiques, les athées et les chrétiens de toutes nuances.

Dans son livre Le Choc des civilisations, Samuel Huntington explique très bien que, lorsque l’islam rencontre l’Autre, il y a conflit. Ou, pour le citer : « L’islam a des frontières sanglantes. ».

Nombreux sont ceux qui ne veulent pas s’exprimer publiquement, par crainte d’être traité « d’islamophobe », synonyme d’intolérance, un de nos tabous suprêmes. Cependant, la phobie est une maladie mentale qui se résume par une « peur irrationnelle ». À travers le monde, beaucoup ont peur de l’islam, mais à la lumière de l’actualité et de l’Histoire, il n’y a absolument rien d’irrationnel dans cette peur. Au contraire, elle est saine et reflète un instinct de conservation. Le jour où notre peur légitime envers le djihadisme sera supérieure à celle d’être insultés, alors nous commencerons à avoir une chance de gagner cette guerre.

mardi 14 juin 2016

La leçon de Hani Ramadan contre l’islamophobie…

http://www.bvoltaire.fr/
Peut-on dire à des enfants que toutes les femmes qui ne sont pas voilées sont des prostipéripatétipute ?






Peut-on dire à des enfants que toutes les femmes qui ne sont pas voilées sont des prostipéripatétiputes ? Hani Ramadan (le petit frère de Tariq) vient de répondre à cette épineuse question devant une classe d’élèves suisses : « Une femme est comme une perle dans un coquillage. Si on la montre, elle crée des jalousies. Ici, la femme sans voile est comme une pièce de deux euros. Visible par tous, elle passe d’une main à l’autre. ». Élégant !

Venu pour régler des problèmes d’islamophobie de cette classe (ne riez pas, dans le fond), Hani avait pourtant bien commencé en comparant la femme à une perle… Mais la perle se transforme vite en une pièce de deux euros, passant de main à main : de perle rare à vulgaire monnaie, il n’y a qu’un voile ! On notera l’intelligence toute particulière du professeur ou du directeur d’établissement qui, pour régler des problèmes d’islamophobie, s’amuse à inviter des personnes qui, justement, la provoquent de plus en plus par leurs discours…

Il fallait pourtant s’y attendre, Hani Ramadan, tout comme son frère Tariq, est le descendant du fondateur des Frères Musulmans. Mais si, cher lecteur, les Frères musulmans, c’est le groupe musulman islamiste plus modéré que les islamistes, mais plus islamiste que les musulmans modérés selon nos médias en fonction de là où il se situe sur le globe : en France, il s’agit de radicalisés proches de Daech ; au Maghreb, les chantres de la liberté des printemps arabes… Comprenne qui pourra !

Le journalMarianne ne s’en remet pas d’une telle bêtise faite par l’établissement et tente de se donner bonne conscience en remettant en cause la légitimité des frères Ramadan, ou en affirmant qu’ils défendent un islam radical qui fait peur, une mauvaise vision de l’islam, bla-bla-bla… Cependant, et les Français le constatent chaque jour dans la rue, il y a de plus en plus de musulmanes suivant les préceptes des Ramadan, qui s’affichent notamment en voile intégral, ou même simplement voilées. Par contre, on ne sait pas s’il y a beaucoup de musulmans qui lisent Marianne et qui en appliquent les principes coraniques républicains…

Entre l’islam rêvé par nos élites, pouvoir et contre-pouvoir, et l’islam que les Européens vivent au quotidien dans la rue, il y a un gouffre béant…

Pour en revenir à Hani, il avait déjà défendu la lapidation (charia oblige) des mêmes perles qu’il évoque aujourd’hui ! C’est dire à quel point il est un habitué de ce genre de sorties dans le domaine public. D’ailleurs, le bougre est directeur du Centre islamique de Genève et organise, en somme, la vie communautaire et spirituelle de la ville : un rôle public qui démontre à quel point les Frères musulmans progressent dans nos sociétés plus vite que n’importe quel prétendu « islam républicain ». Du reste, le musulman aujourd’hui se réfère bien plus volontiers aux Ramadan qu’à Boubakeur (preuve en est, ce n’est pas Boubakeur qui a été invité)…

« Couvrez cette femme que je ne saurais voir ! »