dimanche 25 décembre 2016

Je déclare ouverte la guerre des claviers contre la pensée unique

Publié par Jean-Patrick Grumberg le 24 décembre 2016


Il suffit. La plaisanterie a assez duré. Le moment est venu de mettre à mort le politiquement correct et la dictature de la pensée unique.

Je me souviens la première fois que j’ai été attaqué pour avoir écrit «les musulmans ont agressé trois adolescents juifs».

Mon crime : j’avais commis un amalgame !
Me reprochait-on d’avoir écrit le mot musulman ? Juif ? Agressé ? Les faits étaient là, les agresseurs étaient musulmans et les victimes, des jeunes juifs qui sortaient d’une synagogue.

Ma faute était d’avoir dit les musulmans et non pas des musulmans. Coupable d’amalgame, je venais d’insulter 1,3 milliard de musulmans !

Il suffit de ce prétexte fallacieux destiné à délégitimer ceux qui énoncent des vérités que la gauche ne veut pas qu’on dise.

Pierre Belon du Mans, dans son Voyage au levant* publié en 1553 écrit:



«Les Arabes voulurent faire quelque violence, mais nous leur résistâmes vivement, et de force.»

Dans son Itinéraire de Paris à Jérusalem*, Chateaubriand ne s’embarrasse pas non plus de cette fausse nuance, lorsqu’il écrit :



«Ali proposa de serrer notre troupe afin d’empêcher les Arabes de nous compter. «S’ils peuvent nous prendre, dit-il, à notre ordre et à nos vêtements pour des soldats chrétiens, ils n’oseront pas nous attaquer.»

Qui dit le vrai ? Les petits flics gauchistes de la pensée qui se prennent pour Staline, ou les grands auteurs ?

Il suffit.
Le politiquement correct était destiné à forcer l’autocensure. Une vision totalitaire de la gauche qui tentait de prolonger l’état de la terreur morale. Mais elle a perdu la main, ça suffit.

Dans son Dictionnaire de la langue de con* anti-langue de bois paru en 2015, Gilbert Collard donne sa définition du mot racisme :
«Caractéristique supposée de tout homme qui n’est pas de gauche, permettant à l’insulteur de se délivrer un brevet d’irréprochabilité morale dans le bénitier de la sainte salive socialiste.»

Collard ajoute que «le lynchage médiatique et la condamnation judiciaire guettent celui qui ne parle pas la «langue de con».
J’ajoute quelques mots :
  • Conservateur : «mot préempté par les gauchistes pour désigner les pays arabes qui conservent leur tradition et protègent leurs racines».
  • Extrême droite : «mot préempté par les gauchistes pour désigner les Occidentaux qui conservent leur tradition et protègent leurs racines».
  • Fachosphère : amalgame désignant tout média internet qui n’est pas de gauche.
  • Identitaire : toute personne qui tient aux frontières de son pays, tandis que la gauche éphémère tient les frontières établies par l’homme au cours des siècles comme une erreur de l’homme.
  • Homophobe : insulte dégradante destinée à faire passer pour un monstre toute personne opposée au mariage où à l’adoption par des homosexuels. Cette insulte exclut spécifiquement les musulmans opposés au mariage où à l’adoption par des homosexuels.
  • Islamophobe : celui qui a lu le coran et a vu que ne s’y trouve pas la moindre indication que l’islam est une religion de paix, de tolérance et d’amour.
  • Sioniste : juif dans le langage des lobotomisés soraliens, y compris Alain Soral.
  • Loup solitaire : combattant de l’Etat islamique et ses nombreux complices, réseaux et fournisseurs de moyens logistiques et d’armes destinés à commettre un attentat.
  • Gentil garçon : jihadiste qui vient de commettre un attentat barbare.
Complétez avec moi la liste de ces expressions liberticides dictées par les intolérants, car «dès qu’on adopte le vêtement langagier des médias, on en est prisonnier» conclut justement Collard.

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